02 septembre, 1995, 17h59,
Ma petite sorcière en pain d'épice,
Je pourrais tuer de nombreuses bouteilles d'encre à écrire combien j'ai aimé la nuit dernière. Mais j'ose croire que tu le sais déjà, que tu l'as déjà compris.
Parce que la lumière qui scintillait dans tes yeux, c'était la même dans les miens.
Je sais que je ne suis pas très bavard qu'en à ce que je pense de nos virées nocturnes mais j'aime ces moments comme un dingue.
N'en doute pas.
Jamais.Je le dis également dans cet élan de sincérité que je n'avais pas prévu - Je le dis également parce que mon idiot de frère ne te le dis jamais assez : T'étais belle hier soir.
Oh bien sûr tu n'es pas seulement belle quand les flammes de ton feu magique se réverbèrent sur ta peau dans la nuit ambiante du Parc.
T'es belle tous les jours aussi. Tout le temps.Enfin...
J'ai vu ce matin, au sourire que tu m'as lancé en rentrant dans la Grande Salle que tu n'étais pas le moins du monde fatiguée.
C'était même le contraire, tant t'étais rayonnante.
Tes idiots de meilleurs amis ont mis cela sur le compte de la remise des cours. On sait tous les deux que c'était pas totalement vrai n'est ce pas ?Et malgré que ni toi, ni moi ne soit fatigué, je pense qu'il serait pus sage de ne pas se voir toute les nuits. Dis donc ! Tu m'entends parler de sagesse ? Tu as vraiment mauvaise influence sur moi (encore une fois, puis que tu ne peux pas me voir écrire ces mots et les lire en même temps, je précise que je rigole) !
Alors dans ce cas-là... Disons demain, minuit, salle commune ?
Je t'attendrais avec impatience,
Freddy.Lettre glissée discrètement dans la poche d'Hermione, à 19h03.
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De mon cœur à toi - Fremione
FanfictionOn peut aimer sans jamais oser rien dire. On peut aimer, et lutter contre le silence à coup de mots. Des mots fragiles, agiles, rêveurs. Des mots qui subsistent comme ils peuvent, entre deux feuilles de papiers. Qui existent dans des sourires. Qu...