02 septembre,1995, 12h19,
Fred,
Quand j'étais petite - bien avant de savoir que j'allais être sorcière - ma mère me lisait des livres tous les soirs.
J'adorait ce moment parce que c'était l'un des seuls que je passais avec elle. Elle était très prise par son travail, même souvent trop pour s'occuper de moi... Enfin, elle se débrouillait toujours pour me lire des contes de fées avant de me coucher. Ouais tu sais, ce genre de contes de fées. Connaissant Mrs. Weasley, je suppose qu'elle vous en a lu. Combien ? Je ne sais pas. Des chaudrons sûrement...
Quand j'étais petite -probablement comme toutes les petites filles- j'adorais la fin de l'histoire, quand l'héroïne finissait avec le prince charmant.
Oui. J'avoue honteusement en avoir rêvé, de ce preux chevalier qui ne vivrait que pour moi, de cet homme idéal qui serait mon âme sœur, de ce garçon qui ferait tout son possible pour arracher mon sourire à l'éternité.
J'ai arrêté d'y croire il y a longtemps. C'est sûrement ça, le passage entre l'enfance et l'adolescence au fond non ? Arrêter d'y croire... De croire aux contes de fées...
Et puis toi t'arrives, et tu représentes tout ce que j'attendais, tout ce que mon imagination de gamine imaginais et même plus.
C'est pour ça que j'ai rougit en te croisant dans le couloir tout à l'heure, et que tu m'as fait un clin d'œil, et que j'ai rougit comme une folle.
Oui c'est simplement les souvenirs d'enfance, ça donne chaud au cœur.
Il n'y a pas d'autre raison.
Aucune autre raison.
Rien.
Nada.
Est-ce que je mens bien dis moi ?
Hermione.
Ecrit dans le petit cahier noir. A l'heure du repas.
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De mon cœur à toi - Fremione
FanfictionOn peut aimer sans jamais oser rien dire. On peut aimer, et lutter contre le silence à coup de mots. Des mots fragiles, agiles, rêveurs. Des mots qui subsistent comme ils peuvent, entre deux feuilles de papiers. Qui existent dans des sourires. Qu...
