Perplexité résiduelle du rêve

Le Gala

Hey hey hey ! Nous revoilà pour un nouveau rêve de coeurcarreau datant du 29.11.2017... J'admets avoir quelques semaines de retard mais bon... on va pas s'en faire pour si peu !

Sans plus attendre, place au rêve ! 

(PS : je suis fière d'annoncer que j'apparais dans ce rêve... quoi que je devrais pas l'être en fait)

*****

Gala de l'Université 2018, thème de Disney-Broadway

Une amie, E, nous propose d'aller à cet événement qui arrive tous les 2 ans à Valentine et moi. On accepte et nous sommes aux places 1, 2, et 3. Nous nous rendons au théâtre en avance pour voir les répétitions. Nous nous installons dans la salle et regardons quelqu'un tester les micros en tentant de mettre l'ambiance (inexistante). Au bout de quelques secondes d'observation, je me rends compte que l'homme en question n'est autre qu'Amixem ! Pendant que Valentine et E discutent, je le prends en pitié et me mets à applaudir et crier comme si la salle était comble et que l'ambiance était électrique. Bien entendu, il me répond :

« Oui Mademoiselle ! Génial ! C'est la fête ! »

Une fois les tests terminés, j'aperçois une amie du lycée qui s'exclame :

« Bah Caroline, qu'est-c'tu fais dont là ? » (avec un gros accent campagnard)

Je lui explique et là, Amixem apparaît et m'explique qu'il faut que je monte sur scène pendant le spectacle car j'ai l'air sympathique et drôle. Je suis un peu perdue et entre temps, apparaît une autre amie du lycée qui s'exclame :

« Bah c'est la Caroline ! »

Je tente de fuir vers elle pour ne pas rester avec le youtubeur, mais il me prend par le bras et me tire vers les coulisses. A contrecœur, je le suis et découvre l'arrière du décor. Je suis présentée à quelques danseurs et costumières puis on m'explique que le bâtiment est constitué en 3 parties : les coulisses et danseurs au sous-sol, premier étage les cuisines de produits frais pour la réception et enfin les fourneaux (ou en gros une boulangerie) au dernier étage.

Nous montons au dernier étage et entrons dans la boulangerie. Là, toute une équipe de boulangers fait cuire du pain et au milieu des tabliers blancs, je remarque un ami qui n'avait rien à faire là. Je le vois, il me voit, mais on s'ignore.

Amixem me tire vers un bureau au fond de la boulangerie. Là, derrière, un homme est assis sur son grand siège et dos à nous, je comprends qu'il s'agit du directeur du théâtre.

« C'est elle. Elle doit être à la place 2. Elle montera sur scène.

- Bien. »

La discussion est brève mais claire. Je ne comprends pas tout et à ce moment-là, j'avoue que je suis un peu hors de moi. Je n'arrive pas à penser, à parler. Amixem part et je me retrouve seule face au dossier de chaise du directeur. Je me retourne et une fille habillée façon début des années 2000 avec des motifs militaires me fait face. Elle a un foulard accroché au visage pour se cacher. Elle me tend un papier et part.

Ecrit en rose et doré sur un petit papier carré, je peux lire :

« Crève pétasse. T'as rien à faire là. Dégage. »

Je fronce les sourcils et retourne le papier pour trouver une signature ou autre. Mais tout ce que je peux lire c'est :

« Tu vas mourir. Gala 2020. »

Je soupire et sors de la boulangerie. Là, mes deux amies m'attendent. Une fille au physique plutôt bien avantagé arrive et s'exclame à tout va en agitant un papier :

« Je serai élue Reine du Gala 2020 ! Je serai élue Reine du Gala 2020 ! »

Et là je hurle de colère :

« Mais ta gueule ! Ce papier ridicule me dit que je vais mourir au prochain Gala et alors ? En 2020 je ne serai même pas en France ! C'est que des conneries ! Alors ferme la et retourne d'où tu viens ! »

Là, des boulangers sortent de la boulangerie, emmenant fièrement leurs pains tout chauds à l'étage en dessous, les cuisines. Mon ami sort de la boulangerie, me fixe un long moment avant de hausser les épaules et descendre son pain avec les autres boulangers. Je soupire et me tourne vers mes amies.

E semble assez agacée car le spectacle va commencer dans moins d'une minute et nous sommes maintenant perdues dans les coulisses. J'explique comment est organisé le bâtiment et nous décidons de descendre dans les coulisses (situées au sous-sol, sous la scène). Nous voyons les danseurs se précipités vers un couloir et Valentine décide qu'il faut les suivre tandis que E maintient qu'il faut faire demi-tour. Une grosse tension règne, nous allons être en retard pour le début du spectacle. Je réfléchis et leur explique que si les danseurs vont dans un sens, ils vont sûrement vers la scène, il faut donc aller à l'opposé. Les filles sont d'accord et nous arrivons enfin dans la salle.

La pièce est plongée dans le noir, puisque le spectacle va commencer. Nous nous dirigeons vers les places 1, 2 et 3. Afin d'aller plus vite, je saute sur les sièges et finis par m'affaler sur la place numéro 2. Là, à côté de moi, une grande mère black me juge et me fait comprendre que je ne suis pas à ma place. Je regarde E qui m'indique qu'elle s'est trompée et que nous sommes plus loin. Je me lève, mais la grand-mère refuse de bouger pour me laisser sortir du rang, je suis obligée de faire le tour avant de retrouver E et Valentine. Là, je me prend un flash dans les yeux, un homme avec une lampe torche me fait comprendre qu'il faut que j'aille m'asseoir au plus vite. Je ne réfléchis pas et décide de carrément marcher sur les genoux des gens pour rejoindre mes amies. Je m'installe à côté de Valentine et le film commence. Je ne comprends pas trop mais me laisse prendre par la musique.

Le film commence avec la musique « I See The Light » du film Raiponce, en anglais, que Valentine commence à chanter (avec son accent bien franchouillard). Puis les mamies du public se mettent aussi à chanter et je comprends qu'elles sont majoritairement anglophones. Bref, les images commencent avec le casting : les acteurs sont de dos un par un et se tournent vers la caméra dans un style plutôt drôle des séries des années 70/80. Je me rends compte qu'il s'agit principalement d'acteurs de Netflix (notamment Stranger Things) et j'en fais la remarque à Valentine qui me dit bien gentiment :

« Ta gueule et regarde. »

Je me tais et l'histoire commence.

La sale disparaît et je regarde le film (j'entre littéralement dans le film). Tout commence avec Bill, le chien de Boule et Bill, qui discute avec Mushu, le dragon de Mulan. Mushu, petit dragon rouge, se transforme en dragon de fumée arc-en-ciel et s'envole. Bill décide de le suivre et bat de ses grandes oreilles de cocker roux pour s'envoler aussi. Mais alors que Mushu disparaît dans le ciel, Bill se retrouve dans les nuages et réalise qu'en fait il ne sait pas voler et il tombe.

BOUM. Il atterrit devant ma maison transformé en Simba. Petit bébé Simba est timide et décide de faire le tour de la maison pour rencontrer les habitants. Là, un gros camping-car noir à tête de buffle est garé. On comprend qu'une famille se prépare partir en vacances. Aux différentes fenêtres, des buffles et des hyènes apparaissent et observent bébé Simba, qui commence à avoir peur. Mais un bébé buffle sort et se dirige vers Simba, intrigué. Un sourire se dessine sur son museau et il se tourne vers sa maman buffle et s'exclame :

« Maman ! J'ai un nouveau copain ! »

Là, un gros son de vibreur de portable. Je réalise qu'il s'agit de mon portable. Je chuchote :

« Merde, merde, merde »

Et je peux presque sentir le regard plein de jugement et désapprobateur de Valentine, à côté de moi.

Je me réveille et réalise qu'il s'agit de mon alarme pour me réveiller.

*****

Le mot de la fin : « faites du pain » (allez savoir pourquoi, c'est ce que Caroline a répondu quand je lui ai demandé si elle avait quelque chose à ajouter, on fera donc avec...)

Sinon je place un petit mot d'encouragement pour ceux qui, tout comme moi, sont encore en période de partiels...

A bientôt pour un tout nouveau rêve !