Chapitre 25 :

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Je me retourne vers lui et lui dépose un bécot sur la joue.

Penda : - "Certaine.

Je sais ce qu'il veut, mais je ne peux me permettre de le lui donner, et encore moins en présence de Bintou. De toute façon, il a eu sa dose hier...même s'il est vrai que je l'ai un peu brusqué et amené à vite terminer ce qu'on entreprenait, de peur d'être découverts par quelqu'un et dû au froid aussi, même s'il me réchauffait partiellement...Raaah, je ne veux pas y penser, c'est tellement embarrassant !!!

Penda : - "Bon, bah, bonne nuit.

El Hadj : - "Bonne nuit. 

Il a l'air extrêmement déçu,mais je ne peux rien y faire.

El Hadj : - "Demain, tu as besoin que je te réveille à une heure précise ?

Penda : - "Non, ça ira, merci.

El Hadj : - "D'accord.

Penda : - "Hum, El Hadj...

El Hadj : - "Oui ?

Penda : - "Merci.

El Hadj : - "Pour ?

Penda : - "Tout.

El Hadj : - "Ah.

Penda : - "Et...

El Hadj : - "Et ?

Penda : - "Rien. Bonne nuit...chéri. 

Aaah, purée ! Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi embarrassant de sortir ce simple petit mot de sa bouche. Je l'ai pourtant déjà dis à Djigo, et à plusieurs reprises même, alors pourquoi ça me gène autant...

El Hadj : - "Comment ?

Penda : - "Comment quoi ?

El Hadj : - "Je n'ai pas entendu ce que tu m'as dis.

Penda : - "Ah...dommage.

El Hadj : - "Dis-le-moi.

Penda : - "Non.

El Hadj : - "Si. Redis-le-moi.

Penda : - "C'est tro-

El Hadj : - "Penda... 

El Hadj me fais alors son fameux regard, avec ses tristes yeux tout aussi mignons, mais je ne lui cède pas cette fois-ci.

El Hadj : - "Bonne nuit.

Penda : - "« Chéri ».

El Hadj : - "Hum ?

El Hadj : - "Répète-le-moi.

Penda : - "Tu m'as donc bel et bien entendu !

El Hadj : - "Evidemment. Allé, redis-le moi.

Penda : - "Non.

El Hadj : - "Si c'est ainsi. 

El Hadj me prend dans ses bras et me soulève, pour m'emmener dans sa chambre, dans laquelle il nous enferme avant de me jeter sur son lit. Puis, il se déshabille de son haut et de son pantalon, et commence à faire de même avec son caleçon. Comprenant alors où il veut en venir, je saute du lit et tente de sortir de la chambre, mais il referme la porte et me plaque dessus, avant de m'attraper les mains dans les siennes.

El Hadj : - "Où est-ce tu pensais aller, comme ça ?

Penda : - "Dehors..

El Hadj : - "Pourquoi ?

Penda : - "Je ne sais pas.. 

Il me tourne alors vers lui et m'embrasse fougueusement et ardemment, jusqu'à ce que j'en perde le souffle. Ses mains continuent de me retenir, mais ses lèvres se baladent impunément sur tout mon visage et le haut de mon corps, en glissant frénétiquement de mes lobes d'oreilles au bout de mes seins, encore couverts.

ÉPERDUMENT | Tome 2.☆Terminée☆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant