Chapitre 50 :

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(DANS LA PEAU DE PENDA)

  J'ai mal...j'ai vraiment mal. Ma tête me semble extrêmement lourde et la douleur qui s'y propage m'inquiète davantage. Quant au reste de mon corps, je ne veux même pas en parler. Mes bras et jambes semblent inexistants et mes paupières ne m'obéissent pas...j'arrive à peine à les ouvrir...

« Rélle-toi, on ng ! »

Quelqu'un me hurle des mots incompréhensibles aux oreilles, ce qui me sensibilise encore plus. Je crois que je n'ai même plus de tympans, ils sont fichus. Fichus de chez fichus...

« PENDAAAAA ! »

Ah, non, pas tant que ça...

« Hé hoooooo !! »

Je fais un dernier effort et force finalement mes paupières à s'ouvrir. Je me retrouve alors face à Bintou, dont le visage est quasiment collé au mien, comme dans une scène de baiser.

Penda : - "Pouah !! Mais qu'est-ce que tu fais ?!

Bintou : - "Ah, bah, t'es finalement réveillée ! Il est presque 17h, tu as dormis plus de 20h !!

Penda : - "Que... 

Je regarde autour de moi et analyse la situation. Je suis à moitié nue dans un lit qui m'est inconnu, dans une chambre qui n'est pas la mienne, et encore moins celle de Bintou, et...il fait jour.

Penda : - "La soirée...

Bintou : - "Tu l'as fini ici.

Penda : - "Qu'est-ce qui s'est passé ?

Bintou : - "Tu as cédé aux effets du punch, hier, et en voici le résultat. 

Le résultat ? Je suis presque nue sous ses draps...

Penda : - "Tu veux dire que j'ai...j'ai couché avec quelqu'un ?!

Bintou : - "Non. L'inévitable a pu être évité. Une chance pour toi que je suis là, sinon, hier, tu te serais fait violer par un inconnu quelque peu inquiétant.

Penda : - "Comment ça ?

Bintou : - "J'étais sur le trône et je t'ai trouvé aux bras d'un gars un peu bizarre, en sortant des chiottes. Il était habillé d'un jean noir avec des Adidas et une chemise blanche...qu'on pourrait même décrire de jaune.

Penda : - "Est-ce qu'il avait des cheveux déteint, un peu comme le vendeur vu dans la matinée ?

Bintou : - "Ouais, c'est exactem-...Attend une petite minute...mais bien-sûr ! Quelle conne je suis, c'était lui !!

Penda : - "Oui, c'était lui, et il s'appelle Aba.

Bintou : - "Qu'est-ce qu'il foutait là ?!

Penda : - "Arrête de crier, s'il te plaît, tu me fais mal au crâne.

Bintou : - "Tu l'as mérité ! Qu'est-ce qui t'as pris, bon sang ?

Penda : - "De quoi ?!

Bintou : - "De quoi ? Tu as encore ingurgité une saloperie, hier. Et après ça, je te retrouve dans les bras d'un inconnu, complètement H.S. D'ailleurs, s'il ne m'avait pas demandé de l'aide, pour ouvrir la porte de cette chambre, nul ne serait dans quel état je t'aurais retrouvé, ce matin.

Penda : - "Oui, bah, j'en suis désolée ! Moi je lui ai juste demandé un verre de Coca-Cola light, c'est lui qui m'a servi du punch.

Bintou : - "Tu savais donc que c'en étais.

Penda : - "Ah, non, je l'ai seulement compris en le buvant, avant de voir mes esprits s'envoler, et lorsque j'ai sentis mes jambes coincer. Le punch ne me paralyse pas en général, il ne fait que me sonner.

ÉPERDUMENT | Tome 2.☆Terminée☆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant