Une rencontre qui a bouleversé ma vie [tome 2]

Chapitre 46

Chapitre 46 :

Les jours passent et se ressemblent, j'ai hâte de mettre au monde mon bébé, encore 1 mois , mes journées sont longues, et les nuits n'en parlons pas ... Je deviens insupportable, et je sais que Louka a du mal a me supporter.

Ce soir, j'ai décidé de faire des efforts, je lui ai préparé un repas romantique, un petit diner aux chandelles. J'ai essayé de me faire belle mais il semblerait que ma petite surprise ne lui plaise pas. Il venait a peine de franchir le seuil de la porte, quand je l'ai senti me fusiller du regard. Sans que je comprenne pourquoi, il m'a attrapé par les cheveux, et m'a tiré au sol.

« qui t'as dis t'habiller comme une pute ? Tu te crois ou la ? Tu portes mon gosse, tu mets des robes moulantes et tu te maquille comme une tchoin »

Il m'a trainé jusqu'à la salle de bain, m'a jeté dans la douche, puis a allumé l'eau. Il a ensuite pris un gant et du savon, et a frotté mon visage de toutes ses forces. Les larmes coulent toutes seules, je comprends pas sa réaction, j'ai rien fait de mal.

Une fois qu'il a finit avec mon visage, il déchire ma robe et me traine devant le miroir

« tu croyais plaire a qui comme ca ? t'es grosse et tu ressembles a rien . Personne ne voudra de toi ! »

Il n'y a pas de paroles plus blessante que celle qui vient d'une personne qu'on aime. J'ose même pas me regarder, il me tire par les cheveux pour que je regarde en face de moi

« alors réponds, pour qui tu t'es préparé comme une pute ? »

« pour toi » lui ai-je chuchoté

« pour moi ? » il explose de rire « des meufs bonnes je peux m'en faire quand je veux, j'ai pas besoin de toi, t'es juste la pour élever mon enfant et rien d'autre, je m'en bat complètement les couilles de toi »

« alors laisse moi partir »

« pour que t'ailles porter plainte et que je puisse jamais voir mon gosse ? Jamais ! »

Sur ces mots, il m'emmène jusqu'à la chambre d'amis

« Tu bouges pas d'ici jusqu'à nouvel ordre »

« Lou.. »

Son poing vient d'atterrir avec une violence inouïe contre ma joue. Son coup a été tellement puissant que pendant quelques secondes ou minutes je ne serai pas dire, j'ai perdu connaissance.

Il en a profité pour sortir et m'enfermer dans cette pièce.

J'ai froid, j'ai mal aux ventres, je peux pas avoir des contractions maintenant, il serait capable de me laisser accoucher toute seule. Faut que je sorte d'ici ... Mais comment faire ? J'ai pas mon téléphone, je suis au premier étage je peux pas sauter par la fenêtre ca serait trop dangereux. Il y a la femme de ménage qui vient demain, j'essayerai de m'échapper a ce moment la.

Pour le moment il faut que je me détende. Je me couche sur le lit, je me couvre, et pose les mains sur mon ventre.

« ca va allez bébé, reste bien au chaud dans le ventre de maman, juste le temps que la situation s'arrange ! »

A bout de larmes, j'ai fini par m'endormir.

J'entends le verrou de la chambre s'ouvrir, j'ouvre difficilement les yeux. Il est la devant moi, je me recroqueville de manière a ce qu'il ne puisse pas atteindre mon ventre.

« Mon amour ... je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, j'ai passé une journée de merde »

Il s'approche de moi, je ne peux que reculer, je veux plus qu'il me touche, je veux juste partir, j'aimerai pouvoir retourner en arrière, et écouter Laura quand elle me dit qu'il est nocif.