Chapitre 14

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Le lendemain matin au lycée, la jeune fille était mal à l’aise. Déjà, parce que Debrah continuait de la charrier. Elle en avait marre. Elle aimerait tellement lui envoyer à la figure qu’elle et Castiel s’étaient embrassés pour qu’elle la ferme un bon coup. Mais si elle fait ça… Elle va avoir de gros ennuis, et au fond, elle préfère laisser Castiel gérer son couple que de fourrer son nez dedans. Elle avait déjà assez donné avec ça…
Alors elle ne dit rien, et elle encaissa. Mais à un moment, alors qu’elle était dans la classe en train de ranger une armoire demandé par Nathaniel pour l’aider, Debrah arriva encore à la charge.

Debrah : Dis-moi… Il n’y aurais pas quelque chose entre toi et Castiel ?
Ayame : Non. Qu’est-ce que tu veux encore ?
Debrah : Mettre les choses au clair une bonne fois pour toute.
Ayame : C’est pas ce que tu avais déjà fait les vingt fois précédentes ?
Debrah : Ne joue pas à ça avec moi petite peste. T’as beau avoir du répondant, tu ne m’arrives pas à la cheville.
Ayame : Je ne cherche pas ça. Je veux juste que tu me laisse tranquille. C’est toi qui reviens sans cesse à la charge. Moi je ne demande rien.
Debrah : Si je reviens tout le temps c’est parce que j’en ai assez de toi !
Ayame : Et alors quoi ? Tu vas me rayer du monde ! Debrah, tu n’es pas une princesse ! Il faut que tu arrêtes de te sentir supérieur en pensant pouvoir manipuler les gens ! Moi je ne me laisserais pas faire ! Alors tu peux arrêter de vouloir me persécuter !

De rage, Debrah lui mit une violente gifle, dont un ongle vint griffer légèrement sa joue. La jeune fille tomba au sol sous l’effet de la surprise en lâchant un petit son de douleur.

Debrah : Bien fait, ça t’apprendra !
Ayame : *se relève* Et tu crois que ça va t’apporter quoi de faire ça ? Tu te sens mieux ?
Debrah : Oui, beaucoup !

Ayame soupira et elle se remit à ranger comme si de rien n’était.

Ayame : Y’a vraiment des fois où je me dis que plus tard, tu seras malheureuse.
Debrah : Qu’est-ce qui te fais dire ça ? Qu’est-ce que tu en sais ?
Ayame : Je vois. Et il n’y a à qu’à voir ta façon de te comporter ! Tu te joues grande, tu te prends pour une princesse, tu es capricieuse, vaniteuse et pourrie gâtée ! Si quelqu’un ne fais pas quelque chose que tu veux, tu piques une crise, de même quand tu n’as pas ce que tu veux ! Si quelqu’un à le malheur d’être supérieure à toi, tu le régresses ! En vérité, même si tu penses que tout le monde t’aime, crois-moi, y’en a qui ne t’apprécie pas du tout !
Debrah : Bien sûr que si ! Tout le monde m’aime !
Ayame : Pas tout le monde, non. Moi je ne t’aime pas, et d’autres personnes aussi. Comment veux-tu qu’on aime une personne qui méprise les autres ?
Debrah : … T’es vraiment qu’une garce !!! Arrête de prendre la grosse tête !!!
Ayame : Mais putain Debrah, je ne dis que la vérité ! T’es complètement fausse ! Physiquement et mentalement, tu es fausse !
Debrah : Pfff… T’es jalouse car tu n’es pas aussi belle et parfaite que moi !
Ayame : Mais jalouse de quoi Debrah ?! Tu es comme un tableau ! Tu enlèves la peinture et il ne reste rien ! Juste une toile blanche ! Toi c’est pareil alors arrête de te croire parfaite alors que tu ne l’es pas !

Debrah allait rétorquer, mais, Castiel arriva.

Castiel : Aya, Debrah, on va faire un tour en ville. Vous venez ?
Ayame : J’arrive.

Elle rangea les derniers livre, ferma l’armoire et elle sortit de la classe en passant devant Castiel sans un mot. Le jeune homme, lui, la regarda passer, avec un regard suspicieux. Puis, son regard se tourna vers Debrah. Mais, cette fois celui-ci envers elle.

Castiel : J’ai manqué un truc ?
Debrah : Non, rien mon chéri.
Castiel : Ok.

Il repartit, les bras croisé. En fait, il avait vu la scène. Pas tout, mais il avait le moment ou Debrah avait levé la main sur Ayame. Sur le moment, il fut vraiment énervé. Mais, il voulait attendre un peu avant de régler ça.
Il avait déjà pensé à quitter Debrah, mais là, il avait envie d’attendre pour faire le tri dans sa tête et le faire correctement.
Ayame sortit donc dans la cour rejoindre le groupe et elle redonna les clés de l’armoire à Nathaniel, avant d’être rejoint par Castiel et Debrah, et de partir.
Durant ce moment de sortit, Ayame n’avait pas vraiment parlé. Castiel le vit. Alors, il se mit à discuter avec elle. En réalité, après un petit moment, Debrah se rendait compte qu’il lui accordé plus d’attention qu’à elle. Même beaucoup plus. Et cela la rendait encore plus jalouse. Elle ne fit rien paraître, mais durant tout cette sortie, elle vouait une haine immense et sans faille à Ayame.

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