Chapitre 1.

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« - Qu'avez vous vue Nostradamus, dites moi.
- Elle doit revenir.
- En êtes vous sûre ?
- Sarah est la seule qui pourra assurer la survie du royaume.
- C-cela est impossible vous le savez aussi bien que moi ! »

Les bruits des tambours raisonnent dans ma tête et bien que j'aurais aimé remonté dans mes appartements, je ne le peux pas. Je suis enchaîné par mes obligations envers la reine, qui me regarde, attendant le moindre de mes faux pas. Cela aurait été moins douloureux si elle n'avait pas été ma mère. Celle qui m'a donné le jour mais qui ne m'a pas vue grandir. Celle qui est revenu quelques années plus tard pour m'arracher à ma famille et qui prétend m'aimer. Qui me supplie de la croire quand à tout ce qu'elle a pu faire pour moi, visant uniquement à me protéger. Je ne la crois pas, d'autant plus que je ne suis que le fruit d'un amour défendu, un amour dont l'union n'a pas été réunie par la foie.

Je regrette autant que je peux d'être née. Pour moi, tout ceci est une malediction qui a pour seul but de faire souffrir la seule famille qui est voulu me recueillir, moi, la batarde de la reine, avec tout le risque qu'ils auraient pu encourir a cause de moi.

- Elisa, viens danser avec moi.

Je fixe un long moment la main de mon demi-frère avant de comprendre que mon comportement n'est pas descend. Tout le monde a les yeux rivé sur nous, le dauphin de France et la princesse. Savent-ils que je ne suis que sa demie-soeur ? Même lui ne le sait pas et ce mensonge me tue à chaque fois que je regarde dans ses yeux, comme je le fais en ce moment. Ils sont pétillant, brillant d'une satisfaction qui m'est incompréhensible.

- Pourquoi me regarde tu ainsi.
- Tu a tellement grandit.
- Est-ce si surprenant ?

Il se met à sourire bêtement.

- Non mais nous avons été si longtemps éloigné que je ne peux caché mon enthousiasme lorsque je te vois.

Mon cœur s'alourdit. Je ne suis pas celle que tu crois. Un imposteur aurait été le mot juste mais je ne peux rien lui dire. Même pas que sa vrai soeur, qu'il connaît depuis qu'il est enfant, n'est plus de notre monde. Celle qu'il a tant aimé, qu'il a tant espéré revoir est morte si près de lui, dans un couvant. Rien de tout cela ne m'est arrivé. Je n'ai pas l'art de bien me tenir si ce n'est ce qu'on m'a forcé à apprendre. Je ne le connais que grâce à ce que j'ai pu ou du écouter et toujours sous l'effet de la contrainte. Par malheurs, j'ai appris à le connaître et mes sentiments on pris le dessus car il reste mon demie frère. Mon cœur n'en ai que plus malade de devoir jouer la comédie car maintenant, je dois entraîner de nouvelle personne dans ma chute. Encore et encore.

- Nous sommes réunie maintenant, je dis en tournant au rythme des instruments.

Le roi et la reine s'avancent, une coupe à la main. Puis avec sa chevalière, il fait tinter ce qu'il a dans la mains afin que tout le monde se concentre sur lui.

- Nous sommes réunit ici, pour célébrer une alliance entre la France et l'Ecosse mais aussi les fiançailles de mon cher fils et successeur au throne que voici, et Marie Stuart. Approchez.

Francois s'avance vers son père, les jambes tremblotantes, suivis de Marie, de l'autre côté. Les deux ont l'air si beau, si innocent et si amoureux l'un de l'autre que l'on pourrait croire qu'aucune alliance ne les a réunit.

- J'aimerais vous dire quelque mots.

La voix de la reine me sort de mes pensées comme une trompette qui jouerais au mauvais moment, la mauvaise mélodie.

- Pas maintenant.
- S'il vous plaît mon enfant.

Je me retourne vers elle, essayant de paraître tout à fait normal.

Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant