- Vous n'avez rien dit à François ?
- Non, je répond en la regardant a peine.
- Petite idiote ! L'heure tourne.Je m'enfouis sous ma couette, essayant de l'entendre le moins possible.
- Écoutez moi quand je vous parle ! François va perdre la femme de sa vie et son throne juste à cause de moi. Je ne me permettrais pas. Si vous ne voulez rien dire je vais m'en charger !
Mon rythme cardiaque s'accélère anormalement comme plongé dans la peur. Je me lève alors, et me vêtu de la première chose que je trouve; un peignoir couvrent mes bras nue et descendant le long de ma robe de nuit.
Je la suis difficilement, mes petites jambes m'entraînant derrière elle. N'a-t-elle pas de limite ? La vie de son propre fils n'a-t-elle aucune valeur à ses yeux ? J'en ai presque mal au cœur. Si seulement sa haine et son incapacité a été mère ne visait que moi et non François je serais plus heureuse. Mais voici qu'elle a décidé de le faire souffrir par n'importe quel moyen.
J'ai soudainement peur que la prophétie soit vraiment vraie. Sinon, pourquoi tout ce remue ménage ? Toute ces révélations et hurlements ? Toute ces peines et ces cœurs brisé ?
- François ! Nous disons presque en cœur avec la reine.
J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce moment où Catherine vous prend à parts, l'air dévasté comme si le monde tombait en ruine.
- Mère !
- J'aimerais vous dire quelque chose. Tout ce que j'ai fais je l'ai fais pour vous !
- Je sais, inutile de me le rappeler.
- Vous devez oublier tout ce que je vous ai dit.
- Q-quoi ?
- Toute les choses contre lesquelles je vous ai mise en gardes vous et Marie. Courez vite la retrouver, dites lui qu'à présent vous avez ma bénédiction pour vous marier !La tendresse à laquelle elle fait preuve malgré l'urgence de ses mots me surprend et m'attriste. La petite fille en moi en est presque jalouse. Cette petite fille qui depuis son arrivé à toujours espéré être aimé un peu quand même par la femme au coeur de pierre. Mais son cœur est déjà pleins à craquer et François fait partie de ces personnes que la reine Catherine serait prête à mourir pour protéger. J'avais alors tord. Elle aime son fils et serait prête à tout pour son bonheur. Peut être alors qu'elle disait vrai. Que François ne court aucun danger.
- Qu'est ce que vous racontez ?
- François votre destin a changé ! Mais de toute façon peut importe puisque vous n'avez jamais cru aux prédictions de Nostradamus. L'important dans tout cela, c'est que vous aimez Marie.
- Il est vrai que l'on c'est aimé, mais vous avez tout détruit.
- Vous divaguez. Elle est avec Sébastien mais c'est de vous qu'elle est éprise.
- Ca vous l'ignorez, et je l'ignore aussi.
- Ce qui compte c'est ce que vous voulez. Vous voulez Marie, vous désirez me sauver, sauvez vos frères. Vous voulez le throne de France. Avouez que vous voulez tout ça, je sais que j'ai raison..
- Oui, évidement que je veux tout ça !Les poings serré, je la regarde énumérer tout ce que François a de plus cher, sans jamais prononcer mon prénom dans sa bouche.
- Alors dites à Marie que je ne chercherais jamais à la nuire et quand vous aimant et vous épousant elle ne vous causera jamais le moindre mal. Hâtez vous. Marie est en route pour une Eglise, dans une carrière, près d'un village presque entièrement détruit par la peste.
Sans se faire prier, François s'éloigne pour ne laisser qu'un couloir vide. Je suis alors prise d'un mal de tête comme si les informations étaient trop dur à assimiler d'un seul coup. Je ne peux pas laisser Sébastien se marier, non, je dois y aller, les arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
Je me précipite en cuisine, la ou la seule personne qui pourrait m'aider se trouve.
- Leith !
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Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres)
Romance« Les bruits des tambours raisonnent dans ma tête et bien que j'aurais aimé remonté dans mes appartements, je ne le peux pas. Je suis enchaîné par mes obligations envers la reine, qui me regarde, attendant le moindre de mes faux pas. Cela aurait été...