Chapitre 20

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Nous y sommes enfin. Je peux sentir le stress émanant de mon cher frère et future roi de France. Ses jambes sont si fine et élancé, si tremblotante qu'a tout moment il risquerait de tomber. Je le reconnais bien la, prit par une foule d'émotions lorsque Marie s'approche de lui, vêtu tout de blanc. Je ne lui en veux plus autant. Plus maintenant que je sais qu'elle n'a jamais aimé quelqu'un comme elle aime François. Plus, depuis que je suis convaincu que tout était dans l'unique but de le sauver. Mais comment oublier tout ce qui c'est passé ? Quelque chose en moi ne cesse de penser qu'une part d'elle aimait Sébastien. Je ne la connais que de trop pour savoir que jamais elle ne jouerais avec le cœur d'un homme et qu'elle tient trop aux deux frères pour en faire souffrir intentionnellement un.

Tout le monde est la pour prendre part à l'union des roi et reine et un silence de mort accompagne le moment cruciale ou ils vont signer leur contrat de mariage. Un acte nécessaire avant que les vrais festivités ne commence. Mais Sébastien n'est toujours pas la ce qui m'inquiète. Et s'il lui était arrivé quelque chose pour avoir osé défié la couronne ?

- Ou vous allez ?
- J'ai quelque chose d'important à faire. Je reviens.
- Vous n'êtes qu'une égoïste ! Vous allez le rejoindre ? Il ne reviendra plus. Vous pensez peut être qu'il pourra rester au château après avoir semé le trouble dans l'ordre de succession ?
- Q-quoi ?

Surprise, je m'arrête, comme paralyser par ses mots.

- Vous pensiez jouer à ce petit jeu longtemps ? Quand comptiez vous m'informer ? S'énerve-t-elle, sa main aggripant toujours mon bras.

J'ai tout à coup peur qu'elle y soit pour quelque chose. Que Sébastien ne soit pas venu parce qu'elle la réduit au silence. Prise de panique je me met à courir aussi vite que je peux. Elle est capable du pire. Elle a déjà tué des gens pour aller au bout de ses projets et maintenant, elle aurait tout à gagné à le faire disparaître. Je ne pourrais supporter de le perdre. Pas comme ca, pas alors que je n'ai pu lui dire tout ce que je ressens.

-S'il vous plait mon seigneur, faite qu'il soit toujours en vie, je supplie les poings serré.

J'aimerais croire que tout ira bien mais ces dernier temps ma vie n'a été qu'une succession de malheurs. Et voici que ces fichus larmes m'empêchent d'y voir plus clair sur ma route. Ma tête me fait mal et mon cœur hurle de douleur. Non ce n'est pas possible. Je ne peux pas y croire !

- Sébastien !

Lorsque j'arrive dans sa chambre, sans prêter attention a son garde posté devant, une silhouettes m'apparaît. La pièce semble tourner autour de moi mais je m'avance avec le peut de force qu'il me reste.

- Sébastien, je dis en me penchant vers lui. Sébastien tu es en vie.

Il me regarde, les yeux et les joues rouges. Se spectacle me fend le cœur.

- J'ai tout perdu, essaye-t-il d'articuler.

L'odeur du vin vient brûler mes narines mais ce n'est rien comparé à la douleur dans ma poitrine.

- Je sais a qu'elle point là décision de Marie a été un choc pour toi mais...
- Non j'ai tout perdu !
- Sebastien...

Ma mains sapproche de son doux visage mais une force incontrolable m'empêche de le toucher.

- Je t'ai perdu...
- Q-quoi ?
- J'ai tout fais pour t'éloigner, pour te protéger de Catherine...

Cette révélation n'était pas prévue dans mes plans.

Ses yeux rouge me regardent et se contact est tellement douloureux que si je ne me détache pas tout de suite de son emprise, je risque d'y laisser des plumes. Mais comment faire quand je redemande de cette douleur. Quand la seule chose qui me rend le plus vivante est cette flamme qui grandit en moi au fur et a mesure que mes yeux plongent dans son regard meurtrie. J'ai peur, peur des représailles, peur que Catherine lui fasse quelque chose mais une part de moi veut prendre ce risque, ne serais-ce que pour pouvoir être à ces cotés quelques minutes.

Je prend alors ses grandes mains dans les miennes mais lorsque ma bouche s'ouvre, une vague de panique s'empare de moi.

Je me lève prête à partir.

- Qu'est ce qu'on va faire ? je murmure las de me poser autant de question.

J'aurais aimé qu'il me reponde. Qu'il me prenne dans ses bras et me dise quoi faire. J'aurais aimé ne pas decider de ce qui va suivre et courire me réfugier dans ses grands bras protecteur mais rien de tout cela n'est possible.

Je me met silencieusement à pleurer, comme si ces larmes pouvais soulagé le poids dans mon cœur puis, voyant que je n'aurais aucune réponses à mes questions je me retourne vers lui, mes doigts séchant ces fichus larmes.

Je soupire.

Je ne peux pas le laisser dans cet état, saoul et incapable d'aligner deux mots. Agacé de le voir agir comme un enfant, pas maître de la situation, je le relève tant bien que mal et le pose sur son lit sans jamais rencontrer son regard. Je prend la bouteille et la dépose loin de lui puis je le recouvre d'un léger drap.

- Sarah.

Son bras me retiens.

Je ferme les yeux un moment avant de m'asseoir prêt de lui. J'aimerais figer le temps et que cet instant dure éternellement. 

- C'est égoïste de ma part mais j'aurais aimé que tu sois celui qui reste le plus fort. Celui qui me rassure et m'incite à continuer cette histoire. Je suis si peu courageuse, incapables d'avouer que je t'aime, je murmure a son chevet. J'ai peur d'être avec toi parce que tu risque ta vie chaque seconde passé avec moi.

Je depose un petit baiser sur son front humide avant de continuer.

- Dors mon petit Sébastien. Je t'aimerais toujours.

Je me redresse et le contemple une dernier fois. J'ai fais le bon choix. Tout ceci ne pouvais durer éternellement.

" J'entre enfin dans ma chambre. Cette pièce a toujours été mon refuge dans les moments les plus sombre et ce soir, je peux une fois de plus déposer le masque. Je me dirige vers ma commode et retire des fichus bijoux mais lorsque mes yeux se posent sur le miroir, je ne peux m'empêcher de crier.

- Ma très chère fille traumatisee par un peu de sang.
- P-père, qu'avez vous fais a Amandine ?
- Je l'ai tué, dit-il en s'approchant de moi.

Je recule mais je suis vite arrêté par la commode. Sans crier garde, ses mains aggripent fermement mon cou. Est ce que toute la colère qu'il n'a pas pu exprimer devant Marie ressurgi à présent ?

- Je devrais vous tuer pour avoir osé me défier ! Vous et votre garce de mère m'avaient dupé mais je suis le roi !

Instinctivement, mes mains essayent désespérément de le repousser mais il est trop fort. Je suis alors prise d'un élan de panique puis comme si tout était extremment rapide, son visage devient trouble et l'air me manque.

- J-je..

Pourquoi cet instant entre la vie et la mort semble durer une éternité ? C'est si douloureux que la mort me semble si paisible a côté. J'aimerais alors qu'il abrège mes souffrance mais au lieu de ca, ses mains se retirent de mon cou. Sous cet acte, mon corps se laisse tomber par terre. Je suis tellement terrifié qu'il m'est impossible d'être heureuse de pouvoir enfin respirer.

- Je devrais vous tuer mais je suis curieux de savoir pourquoi Catherine vous a ramené ici.

Il s'agenou devant moi et m'empoigne les épaule violemment.

- Pourquoi vous a-t-elle ammené au château en tant que ma fille !
- E-elle pense que je suis la seule à pouvoir vous sauvez tous. Le château est menacé.
- Par qui ? Hurle-t-il en me secouant.
- J-je ne sais pas...

Il se redresse, laissant mon corps frêle reprendre ses esprits.

- Je ne peux vous tuer pour l'instant. Catherine a sacrifier ma fille et elle paiera pour son crime mais pas maintenant. Elle a une bonne raison de prendre le risque d'être exposé et si je ne peu assouvir ma rage, je peux au moins profiter de votre statue . Vous serez donc a mes ordres quoi qu'il arrive. Vous devrez me faire pars de chaque mouvement que fera Catherine et vous devrez épouser l'homme que j'aurais choisi ou Sébastien finira comme cette servante"

Je pensais que lui dire adieu aurait été simple. Je m'étais préparé, j'avais même
appris mon texte mais rien de ce que j'avais imaginé ne c'est produit et j'ai mal. Mon coeur saigne comme jamais il n'a saigné auparavant.

Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant