Chapitre 8

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Je reste un long moment devant sa porte avant de ne réussir à frapper, la main tremblante. Il c'est passé de longs jours depuis notre dernière entrevu qui c'est mal terminé et je n'ai trouvé le courage de lui faire face qu'aujourd'hui.

La porte daigne enfin s'ouvrir devant moi mais ce n'est pas Sébastien qui me regarde. Diane.

- J-j'aimerais parler à Sébastien.
- Nous sommes occupé.

Elle me regarde comme si j'étais un insecte qu'il fallait écrasé et malgré ça méchanceté je ne dis rien et m'apprête à partir quand trois gardes armés et vêtu d'une armure qui m'est inconnu nous forcent à entrer dans la chambre.

Nous nous exécutons sans dire un mot.

- Prend les deux jeunes.

Sans attendre, je me retrouve prisonnière des bras de cette brute, ainsi que Sébastien qui n'a pas dis un mot depuis leur arrivé. Il daigne enfin parlé.

- Qui êtes vous ?
- Tais toi et avance.

Je reconnais ces escaliers qui s'assombrissent au fur et à mesure que nous montons et qui mènent aux prisons. Lorsque nous arrivons, l'entré est gardé par un même gardes. Habillé du même uniforme.

- Que se passe-t-il ?

Ils ne nous répond pas et nous jette dans une cage. Je me retrouve par terre, les mains enflammé par la douleur que me procure ces petits cailloux pointus. Je me relève et regarde Sébastien se diriger vers un troue dans le mur en guise de fenêtre. Celle ci nous donne une vue sur l'entrée du château qui est assiégé par une vingtaines de gardes.

- Ce sont les Italiens. Ils ont prit le contrôle du château.
- C-comment est-ce possible ?
- Henry étant partit mener bataille avec ses troupes, ils en on profité. Je me demande qui est leur commendant.
- Mais pourquoi ? Que vont-ils faire de nous ?
- Je ne sais pas. S'ils avaient voulu nous tuer ils l'auraient fait, s'agace-t-il. Pourquoi tu es venu me voir ? Pourquoi ?
- J-je voulais.. j'avais besoin... de te voir, je dis honteuse de moi.

« - J'ai enfin le plaisir de me retrouver seule avec vous. J'ai longtemps attendu ce moment princesse.

Il s'arrête et me fais face. Nous avons marché ce qui me paraît une éternité mais je n'avais pas envie de m'arrêter, pas comme ça, pas pendant qu'il se rapproche de moi. Je recule jusqu'à me retrouver contre le mur.

- Vous êtes si belle.

J'essaye de me convaincre que tout ce qu'il me dit est normal, que je lui ai promis cette balade et qu'il essaye juste de me courtisé. Je me dois de rester ici jusqu'à la fin même si je suis dégoûté à l'idée de le regarder, de l'entendre parler et respirer si proche de moi. Pourtant, il n'y est pour rien mais c'est plus fort que moi.

- J'ai fais préparé notre dîner dans ma chambre, nous serons plus tranquil.

Je manque de m'étouffer puis recule un peu plus lorsqu'il s'approche de moi, sa main sur ma joue. Je commence à étouffer, comme prisonnière mais quelque chose m'empêche de dire non. Bien plus que mon devoir envers le roi, c'est moi que j'essaye de punir alors je ne dit rien et sourie.

- Vous êtes si douce. Je suis heureux de voir que vous appréciez ma compagnie.

Son visage s'avance encore un peu. Ses lèvres ne sont plus qu'à quelque centimètre des miennes et je sens que mes larmes ne vont pas tarder à descendre. Je n'en ai pas envie. Pas maintenant. Pas avec lui.

Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant