Je suis dans cette petite pièce, couché, depuis ce qui me semble une éternité, alors que beaucoup trop de question s'agitent dans ma tête.
Je regarde Nostradamus, qui es la depuis mon arrivé, et qui m'a soigné, partir de la pièce. Avant ça, il se tourne vers moi, à conte coeur, les points serrés. C'est comme si une force intérieure l'empêchait de me parler et moi je suis la, a le supplier intérieurement de communiquer avec moi.
- Faites attention à vous. Beaucoup de personne voudrons vous détruire.
Je le regarde, surprise par cet aveux.
- Q-qui ?
Je me lève, pas certaine de ce que je viens de faire mais je ne peux reculer, même si ma tête me fait mal et que mes muscles m'ordonnent de leurs donner du repos.
- Dites moi s'il vous plaît. Je sais très bien, du moins je me doute, que vous connaissez mon identité. Est-ce la reine Catherine ?
- Je ne suis sur de rien...
- Parlez quand même. S'il vous plaît.A cet instant, François entre, suivit de Sébastien.
- Elisa que fais-tu debout ?
- J-je...Je sens mon coeur faiblir et ce mal de tête me reprendre d'un coup, puis je me rend compte que si je tiens debout, c'est uniquement parce que Nostradamus me tient.
- Vous êtes encore faible.
- Je vais bien, je murlure.À cet instant, de douloureux souvenir refont surface, malgré moi.
« - Je vais bien.
Le regard rivé sur mon père, je le supplie de me croire.
- Il y a sûrement un autre moyen.
- Non père. C'est la seule solution.Ses yeux jusque la baissé sur ses genoux, me regardent. Ils sont tellement rouge et humide.
- Je ne veux pas perdre ma fille.
- Je serais bien la bas, ne t'inquiète pas et maman aura une chance de vivre.Je regarde le lit sur lequel ma mère est couché, à moitié inconsciente, agonisant. Son torse se lève et s'abaisse à une vitesse folle. Elle souffre et j'aimerais lui dire que tout ne sera qu'un mauvais cauchemars mais je ne peux pas. Elle m'en dissuaderait de toute les façons les plus inimaginable.
Je détourne le regard, en essayant d'être là plus convaincante possible.
- L-la reine m'a assuré que leur guérisseur pourrait la guérir. Elle va s'en sortir n'est ce pas formidable ? Je rétorque naïvement. »
- C-c'est vous ? Vous l'avez sauvez ! Vous êtes celui qui a sauvé ma... Je m'exclame, prête à lui demander si elle va bien, avant de réaliser ce que j'étais en train de faire.
Je m'arrête à temps, et recule. Tout le monde a les yeux rivé sur moi mais je suis trop concentré sur ce que je viens de découvrir. J'aimerais avoir des nouvelles de ma mère. J'ai longtemps cherché un moyens d'en savoir plus, mais peut être que lui peut m'aider ? Je ne crois pas en ses dons surnaturels mais s'il le faut je suis prête à tout essayer, tout expérimenter ne serais-ce que pour espérer avoir de ses nouvelles.
- Tu devrais te recoucher Elisa, intervint François.
Je le regarde, surprise de les voir encore la. A cet instant le roi fait son entré.
- Les dirigeants sont dans la salle dû trône et attendent une réponse. Qui était cette personne, demande-t-il agité ?
- J-je..
- Peut importe. Vous devez vous remettre sur pied rapidement car ils attendent de vous revoir debout et pleine de vie ! Comme si nos problèmes avec l'Angleterre n'était pas déjà pesant, je dois aussi protéger ma fille. Quand vous verrais-je enfin l'épouse d'un haut dignitaire pour que je puisse enfin reposer tranquille ?
- Père elle est encore fatigué et sous le choc.
- Je me moque de ce qu'elle est ! Je la veux rétablie pour ce soir ! Tiens, nous allons organiser une fête en l'honneur de son rétablissement. Et pourquoi pas inviter le comte de Villier qui est un très bon partie pour Elisa et rapporterait beaucoup à la couronne.
- L-le comte de Villier ? Je demande avec le peut de force qu'il me reste.
- Père, le compte de Villier n'est pas de son âge et a deja eu cinq femmes.
- Et bien elle sera la sixième.Je n'ai pas le temps de pouvoir dire quoi que ce soit que le roi s'en va. Plus que de la rage, de la tristesse s'empare de moi. J'avais oublié a quel point tenir le rôle de Lisa était dur.. Mais j'étais loin de me douter de tout ce qui allait m'attendre. Le mariage y faisant partit. J'ai signé pour la vie, pourtant une part de moi espère un jour que tout ce drame s'arrête. Peut être seule la mort pourrait m'aider à y parvenir. Cela semble une bonne alternative. Quoi de mieux que d'arrêter de souffrir en sachant que mes parents sont en sécurité. Oui, si la mort est orchestré de façon à ce que rien ne laisse supposer que j'y suis pour quelque chose, Catherine laissera mes parents sains et sauf ?
Je me racle la gorge et efface ces mauvaises pensées de ma tête.
- Tu dois te reposer, je vais essayer de raisonner père.
J'acquiesce et le regarde s'en aller, toujours autant perdu. Je sais que lorsque le roi a une idée derrière la tête il est dur de l'en dissuader.
Je regarde autour de moi.
Nostradamus aussi s'en est allé. Quand ? Je ne l'ai pas vue partir. Sans doute lorsque le roi est arrivé ? Je ne sais pas. Je ne sais plus...
- Si vous me disiez toute la vérité, je pourrais vous aider.
Je lève les yeux en sa direction, surprise.
- Il n'y a rien à dire.
- Oh que si. Faites moi confiance. Elisa, dit-il en venant s'assoir prêt de moi.L'entendre prononcer ainsi mon prénom ne fait que me rendre encore plus nerveuse. Cette sincérité que je lis dans ses yeux, à cet instant, est si présente et ne demande qu'à être prise au sérieux. Devrais-je me fier à mon instinct ? A cet instant celui ci me hurle de l'écouter et cette proximité ne fait qu'intensifier d'avantage mon désire d'être proche de lui. De cet homme qui semble partager la même souffrance que moi. Celle d'un enfant mal écouté, d'un batard que tout le monde renie.
Alors que je m'apprête à tout lui dire, mes pensées vont vers ma mère et mon père. Je recule, et respire profondément. La réalité m'a rattrapé.
- Vous êtes loin de savoir tout ce qui se passe.
- Je ne pense pas.
- Je suis une princesse. C'est mon devoir d'épouser un riche prétendant et d'en faire profiter la couronne.Je me lève, déterminé.
- Je vais mieux, je vais retourner dans mes appartement pour m'apprêter.
Sans me retourner je me dirige vers mes chambres. Les couloirs sont bondé de nobles me saluant à chaque pas que je fais alors que je les regarde et souris malgré moi. Voient-ils toute la souffrance et la misère qui se trament juste sous leurs yeux ? Je ne le pense pas. Les délices de ce monde ont bandé leurs yeux. Ils ne vivent que pour être aimé du roi et de la reine et seraient prêt à faire n'importe quoi ne serais-ce que pour obtenir leur faveur. Est-ce de la crainte ? Ont-il les mains lié comme les miennes, attendant juste qu'un miracle se produise ? Que toutes ces manigances ne cessent ? Savent-ils, comme je suis au courant, que rien ne sera plus comme avant ? Que dès lors qu'ils ont franchis les portes de la cours, ils ont signé leur arrêt de mort ?
J'arrive enfin. La porte fermé derrière moi, je peux enfin respiré. J'aurais voulu, à cette instant, serrer très fort ma mère. J'aurais voulu qu'elle me rassure comme elle l'a toujours fait mais il n'y a personne. Je suis seule et je le serais toujours et bien plus que ce mariage, j'ai maintenant peur qu'on découvre qui je suis et les menaces de la reine sont la pour me le rappeler. Je suis certaines que cette attaque est encore une de ces manigance mais j'étais loin de me douter qu'elle irait jusqu'à me tuer. N'a-t-elle plus besoin de moi ? Pourtant, à l'entendre, j'étais la seule à pouvoir l'aider, mais de quoi ? De qui ? Et comment ? Je ne sais pas. Je ne sais rien. Je soupire, las de ne pas avancer face à toute ces questions.
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Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres)
Romantizm« Les bruits des tambours raisonnent dans ma tête et bien que j'aurais aimé remonté dans mes appartements, je ne le peux pas. Je suis enchaîné par mes obligations envers la reine, qui me regarde, attendant le moindre de mes faux pas. Cela aurait été...