Chapitre 11

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Mes yeux s'ouvrent sur des draps vide. Je me redresse et prend un instant pour essayer de me remémorer la veille. Je ne me souviens plus quand mes yeux ont décidé de se fermer et mon esprit arrêter de fonctionner mais je sais une chose. C'est que Sébastien était la. Son doux parfum ensorcelle encore mon esprit.

- Princesse Elisa, je vous ai fait coulé un bain chaud.

Je la regarde et me lève persuadé que ça me fera du bien. Je retire mes habits mais quand je me retrouve nue, quelque chose attire mon attention. Ma peau est violette prêt de ma taille et lorsque je le touche, un frisson de douleur me parcours a l'endroit même. Je ferme les yeux un instant et essaye de respirer. Ce n'est rien. Ça va partir. J'entre dans l'eau chaude, qui brûle ma peau. Pourquoi est-elle si brûlante ? Si étouffante ?

- Hélène, l'eau est très chaude.
- Pourtant, rien a changer. J'ai fais en sorte qu'elle soit comme vous aimez.

J'en ai conscience mais aujourd'hui, elle m'est particulièrement insoutenable. Cette chaleur m'empêche de respirer convenablement, je décide alors d'écourter ce bain, censé m'apporter un peu de réconfort, et de m'empresser de m'habiller avec l'aide de mes servantes. Cette robe est coriace et je ne peux nouer mon corset sans leur aide.

- Le roi et la reine vous attendent pour déjeuner.
- Quelle heure est-il ?
- Bientôt midi. Vous avez dormis toute la matinée.
- Pourquoi ne m'avez vous pas réveillé ?

Je me tourne vers Hélène qui a coutume de me réveiller lorsque je tarde trop.

- J'ai reçu ordre de ne pas vous déranger ce matin.
- De qui ?
- Votre demie frère Sébastien. Avez vous besoin d'autre chose ? Me demande-t-Elle le dos courbé vers moi et le regard baissé.
- Non, Helene. Merci.

Je sors et me dirige dans la salle à manger. Tout le monde y es installé et il ne manque plus que moi. François se lève immédiatement après m'avoir vue.

- Elisa.

Il me prend dans ses bras. Je sens alors mon cœur se réchauffer et mon corps s'apaiser.

- J'ai voulu venir te voir hier soir mais l'on m'a dit que tu dormais. Ce matin aussi. Comment te sens tu ?
- J-je vais bien ne t'inquiète pas.

Il m'entraîne jusqu'à la table et m'aide à m'asseoir comme si j'allais à tout moment tomber puis il me sert, de lui même, en interrompant une servante. Que lui arrive-t-il ? Il ne semble plus vouloir me laisser seule.

- Tu à besoin de prendre des forces. Mange tout ce que je te met dans ton assiette.

Il me tend mes couverts et me regarde. J'aimerais lui faire face mais je suis déstabilisé par ses yeux insistant. Je ne comprend pas. Il semble avoir peur que je m'envole. Je le sens mal à l'aise. La reine aussi me regarde comme si j'étais tout ce qu'elle avait peur de perdre.

- Je vais bien, je dis en regardant mon demie frère et en ignorant la reine. Tu n'a pas à t'inquiéter.
- Je m'en veux si tu savais.
- Personne n'aurait pu prévoir et tu ne peux t'en vouloir pour les erreurs de tes... de nos parents. Ou es père ? Je dis pour changer de sujet.
- La prise d'otage à laissé un sacré ménage. Il doit calmer les dirigeants qui s'inquiètent pour rien.

J'acquiesce puis me lève. François a l'air surpris mais il ne dit rien, me comprend silencieusement et fait de même. Il m'accompagne jusque devant la porte. Avant de me laisser partir, il dépose un doux baiser sur mon front et me regarde m'en aller. Sur le chemin du retour, je croise Sébastien, qui m'attend devant ma porte. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtementet m'avance vers lui, les mains jointes et le cœur léger.

- Bonjour.

Il me sourit et m'entraîne plus loin, à l'abris des regards indiscret. Ses yeux brillent d'une folle excitation et je ne peux m'empêcher de lui demander ce qui se passe.

- Nous allons sortir. J'ai une surprise pour toi.

L'excitation redescend aussi vite qu'elle est venu.

- J-je n'ai jamais quitté les portes du château depuis que je suis ici. Catherine ne me laissera jamais...
- Fais moi confiance. Sois en bas dans une heure.

Il m'embrasse furtivement avant de me quitter. Lorsque je retourne dans ma chambre, il me faut un moment pour me calmer. Couché sur mon lit, je ne cesse de bouger comme une adolescente et ce sourire accroché à mes lèvres ne veut plus me quitter. Je ne sais même pas comment je dois m'habiller. Ou va-t-on ? Dois-je être vêtu d'une simple robe ou bien dois-je sortir mes plus belles pièces ? Je reste un moment à réfléchir à ce que je pourrais mettre. Je n'ai pas l'habitude de sortir et encore moins avec un titre et un homme a mes côté. Et s'il ne me trouvait plus à son goût ? Je ne sais pas. Je passe mes mains sur mon visage, désespéré. Je n'avais jamais pensé que choisir une tenue serait aussi difficile. Et si le vêtement n'avait pas beaucoup d'importance pour lui ? Non...

Je souffle agacé puis me lève. Je sais que lorsque Kenna s'apprête, elle y met toute son âme. En plus de sa beauté, elle est très doué pour accorder à merveilles ses tenues vestimentaires. Moi, je ne sais rien de la cours et de la mode. Lorsque j'étais encore chez mes parents, je n'avais pas d'autre choix que de m'habiller de vêtements confortables et je gardais mes plus beaux habits pour de grandes occasions. Ceux-ci se sont fait très rare et aujourd'hui, me voilà à essayer de trouver une robe pour mon premier rendez vous.

Ce mot sonne si doux dans ma bouche mais si irréel. Dois-je prendre cette sortie comme un rendez vous galant ou bien, une simple sortie hors du château pour nous permettre de passer du bon temps entre ami ? Je souffle agacé par ce que je suis en train de m'imaginer et me lève, déterminé à trouver la robe parfaite. La robe bleu nuit, au tissus fluide me correspond le mieux. Simple et non tape à l'œil, elle m'assurera de ne pas attirer l'attention. De plus, je ne suis même pas sure que ce soit un rendez vous officiel. Je ne veux pas me retrouver gêné et déçu. Je préfère ne pas tenter quoi que ce soit de stupide et qui le mettrais aussi mal à l'aise. Je prend aussi ma cape que je ne met pas de suite, la plaçant juste sur mon bras afin de la transporter sans que personne ne se doute de quelque chose. Puis je descend.

Le stresse me gagne alors en arrivant a l'endroit prévu, comme si tout ces moments passé avec lui n'avaient jamais existé. Comme si j'avais peur qu'il découvre la vrai moi. La Sarah un peu coincé et terrifié à l'idée même de parler à un garçon. La Sarah qui n'a rien d'exceptionnel. Je me rend compte que le personnage qu'on m'avait forcé à jouer était une barrière vers se monde inconnu. Aujourd'hui, je ne suis plus que moi et je ne suis pas certaines que cela pourra lui plaire.

- Sarah, me chuchote quelqu'un à l'oreille.

Je sursaute, pour enfin comprendre que ce n'est autre que Sébastien qui me fixe à présent. J'en étais sure. Je ne suis pas à son goût. La robe est trop triste mais c'est moi. C'est ce que j'aime. Je ne suis pas Elisa, avec ses robes flamboyante et ses bijoux.

- J-je ne savais pas comment m'habiller, j'essaye de me justifier. Tu ne m'a rien dit à propos de l'endroit et...
- Tu est magnifique.
- Q-quoi ?

Il s'approche de moi, ses grand bras entourant ma taille.

- Tu es magnifique peut importe ce que tu porte.

Avant que je n'ai le temps de rétorquer quoi que ce soit il m'entraîne dehors sans passer par l'une des portes principale. Derrière, un carrosse nous attend.

- C'est l'un des carrosses royale, je dis, prise de panique.
- Ne t'inquiète pas. Personne n'en saura rien fais moi confiance.

Il me tend sa main et m'aide à entrer. Lorsque je monte, mes yeux ne peuvent s'empêcher de regarder autour, pour être certaine que personne ne nous a vue mais une silhouette attire mon attention, caché par une longue chevelure doré. Et un garçon. Un homme plutôt, vêtu d'une drôle de façon. Négligemment mais très confortablement. Ces vêtement me rappel ceux que mon cousin portait lorsqu'il venait nous aider. Comparé a la jeune demoiselle, qui elle est habillé d'une longue et belle robe qui m'est très familière, mais j'ai beau cherché je ne trouve pas en quoi.

Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant