- Tu n'a cessé de penser à cette femme.
- C'était Greer Sébastien.
- Tu en ai certaines ?
- Oui.Je souffle agacé. Depuis que nous somme sur la route, je n'ai cessé de penser à elle, et j'en ai gâché la sortie mais c'est plus fort que moi. J'ai peur des répercussions si l'homme avec elle venait à parler. Et si elle disait tout ? Une fraction de seconde, je me vois détruite par les remueurs. La princesse et son demie frère qui sont étrangement proche. Intimement proche. Ce genre d'accusation vous colle à la peau toute une vie. Même pire, vous pouvez en mourir. J'ai tout à coup peur. Mourir me fait à présent frissonner comme si j'étais à présent rattaché à se monde et, bien plus que ça, ma famille pourrait en subir les conséquences. Sébastien aussi...
- Calme toi...
Sa mains viens se poser sur la mienne et je sens mon cœur se détendre un peu. Juste un petit peu.
- Profite. Je suis sure qu'arrivée à destination tu oubliera tout ça.
Ses paroles ne font que renforcer la curiosité qui m'anime depuis le départ. Je me demande où nous allons et s'il y aura du monde. J'aimerais le savoir mais je sais aussi que s'il me le dit, je serai d'avantage plus stressé à l'idée de me faire voire.
- Nous y sommes.
Les sabots du cheval ne font plus de bruit et une petite secousse c'est faite ressentir à l'arrêt. Je n'ai pas regardé hors de la fenêtre mais j'ai comme l'impression de connaître cette endroit. Un sentiment en moi, en est convaincu, et il y a cette familière odeur. La même, de pain grillée que l'on confectionnait dans mon village et que maman ramenait souvent à la maison.
Tout à coup, je pense comprendre. Non, c'est impossible ? Je le regarde, les yeux brillant d'excitation et je sais, rien qu'en le regardant sourire, que j'ai vue juste.
Sans réfléchir, et en laissant l'émotion m'emporter comme une enfant, je sors du carrosse royale, prête à dévaler les vieilles marches cassé de l'entrée de ma maison mais, l'endroit et si froid, si abimé et mal entretenu, que je m'arrête net.
Ce n'est pas la maison de mon enfance. Du moins, ça ne lui ressemble plus. Les piliers qui servait de maison pour les quelques poules sont détruite. Il n'y a plus Borice, notre seul et unique coque qui avait l'habitude de faire du bruit même après que le soleil ce soit levé. Hector notre chien, n'est pas là non plus. Il avait l'habitude d'accourir lorsqu'il entendait quelqu'un arriver.
- Les as-tu prévenu de notre arrivé ?
- Non, je voulais vous en faire la surprise.Quelque chose en moi est soulagé. Je peux enfin respirer convenablement et m'avancer. La porte devant moi, je n'ose pas frapper. Je m'arrête et fait face à Sébastien.
- Et s'ils m'en voulaient d'être partie ? Si ma mère ne me reconnaît plus et si...
- Sarah, me dit-il en prenant mes petites mains tremblante. Il n'y aura rien de tout cela parce que t'es parents t'aime et ils comprendrons ce qui t'a mené à faire tout ceci.C'est impressionnant à quel point rien qu'en le regardant, rien qu'en l'écoutant mon cœur s'apaise. Lui qui avait l'air si désintéressée de tout, est le seul à me comprendre, le seul à avoir cru en moi malgré qu'il est, lui aussi, souffert des agissements de notre reine.
Maintenant certaines que tout se passera pour le mieux, je frappe à la porte. Les secondes deviennent alors des minutes, les minutes de heures, puis finalement...
Nous restons immobile, se regardent puis essayant de s'analyser. Ses yeux ne semblent pas comprendre. Les miens semblent, eux aussi, se demander ce qui se passe. Sa bouche forme alors un petit « o » étonnée. Elle ferme la porte.
Surprise, je l'appelle et frappe aussi fort que je peu à la porte.
- Claude ! Claude ouvre cette porte !
La porte finit par s'ouvrir mais ma demie sœur n'est plus devant moi. Je regarde Sébastien, qui me fait mine d'entrer.
Il fait sombre malgré qu'il face jour. Les fenêtres sont toute ferme et une vieille odeur de renfermer se fait sentir. Je sens les battements de mon cœur s'accélérer et un mauvais pressentiment me submerge, lorsque nous arrivons dans la cuisine, ou Claude nous fait face.
- Qu'est ce que tu fais ici ?
- O-ou sont papa et maman ?Elle rigole. Pas parce que ma question était drôle. Pas parce qu'elle est heureuse mais parce qu'elle m'en veut. Oui, c'est ce que je ressens au plus profond de mon être. Ma demie sœur, avec qui je n'ai jamais été vraiment proche mais où rien ne pouvait l'empêcher de sourire, me haïe. Alors, le moment semble durer une éternité. Juste le temps de laisser mon esprit se torturer devant son silence.
- Claude !
Ses yeux essayent de me parler, de me faire comprendre que la situation est grave mais mon esprit me hurle que tout ça n'est pas réel. Alors, c'est le cœur en miette, que je me met à parler.
- Où sont ils ? Claude, répond moi !
J'agrippe ses bras et la secoue pour la faire réagir. Son silence me tue à l'intérieur de moi. Elle n'a pas le droit de se taire. Je veux qu'elle parle, qu'elle me dise qu'ils vont bien et qu'ils sont partie au marché, comme un petit couple, profitant de leur journée. Puis elle s'apprête à parler, mais je l'arrête. Je sais ce qu'elle compte me dire. Je le sais mais je ne suis pas prête. Je ne veux pas !
- Non ! C'est faux ! Claude c'est faux !
Je me met à hurler dans toute la pièce comme si cela pouvait les faire revenir. Je hurle à m'en déchirer les poumons, sous les yeux de Sébastien et de Claude.
- Elle avait promit ! Elle devait la guérir ! Pourquoi ?
- Sarah, calme toi.Je sens les bras doux et protecteur de Sébastien qui viennent emprisonner mon corps en feux mais je résiste et recule, pleine de rage. C'est lui qui m'a emmené ici. Il était au courant. Je suis même certaine qu'il complote avec Catherine pour me punir. Punir d'avoir osé défier la reine. Il n'était qu'un test et j'ai succombé.
- Pars ! Tu n'a rien à faire ici ! Tu est comme eux ! Tout ça est de ta faute !
Il ne bouge pas et me regarde, les yeux petit et le visage rouge. Encore du cinéma ? Quand me laisseront-ils tranquille ?
Je décide alors de le faire sortir par mes propres moyens et le bouscule pour le faire reculer jusqu'à la porte. Son grand corps se laisse aller, à la plus grande surprise et je le vois, qu'il recule. Pas aussi rapidement que je l'espérais mais je continue même si mes poing me font mal.
- Pars ! Sors de ma vie ! Sortez tous !
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Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres)
Romantik« Les bruits des tambours raisonnent dans ma tête et bien que j'aurais aimé remonté dans mes appartements, je ne le peux pas. Je suis enchaîné par mes obligations envers la reine, qui me regarde, attendant le moindre de mes faux pas. Cela aurait été...