Chapitre 4.

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- Princesse Elisa, votre frère est la.

Hélène s'approche de moi, les mains jointe et la tête baissé. Je ne me fais encore pas à l'idée d'être un personnage effrayant pour la plupart des serviteurs de ce château. Seule les nobles ont le courage de me regarder en face et ce geste, à mon égard, c'est intensifié quand Madeleine est décédé, dans ma chambre.

Aujourd'hui, si l'on travail pour moi ce n'est pas par bon vouloir ou par devoir, mais parce qu'ils ont peur de quelque chose de bien plus grand que la mort selon eux. La reine Catherine et le roi Henry qui les ont forcé à m'accompagner et à me servir. Je me demande qui des deux est le plus effrayant. Pour l'instant la reine à l'avantage et je crois qu'on m'assimile beaucoup trop à elle.

- Elisa, Sébastien m'a raconter. Qu'est ce qui t'a prit.

Cet idiot à tout raconté. J'ai soudainement des envie de meurtre mais j'essaye de paraître normal.

Je pose le miroir sur ma commode et me lève.

- François, je voulais juste en savoir un peu plus sur ce qui s'était passé.
- Ce n'est pas ton travail.
- Ce n'est pas le tiens non plus et pourtant tu persiste à vouloir savoir ce qui se passe. N'ai je pas le droit, moi aussi, d'être au courant ? Je dis en m'asseyant sur le rebord du sofa.

Il me suit dans mon geste et prend mes petites mains gelées.

- Je tiens à ta sécurité et je t'ai promis que j'allais retrouvé le coupable mais, maintenant, elle est hors d'état de nuire alors accorde toi du repos.
- Oui, je mens en évitant de le regarder.

Il soupire.

- J'étais venu te prévenir que nous avons un tournoie de tir dans le jardin, ils sont en train de tout aménager, j'espère te voir la bas. J'y retourne.

Je le suis lorsqu'il se lève mais je n'ai pas le temps de dire un mot qu'il me coupe.

- A toute de suite, rétorque t il avec un doux sourire.

Il sait très bien que ma bonne humeur n'est pas au rendez vous mais il persiste à vouloir que je sois présente dans sa vie. Je l'aime pour cette détermination, ce non relâchement, car beaucoup de personne aurait flanché et cessé de me comprendre avec tout ce qui m'arrive. C'est comme s'il me comprenait.

Je soupire à mon tour, repensant à la veille.

«  - Vous l'avez tuez ! Je rétorque en m'approchant violemment de la reine.

Elle me prend par le bras et me tire hors de la foule. Elle jette un bref coup d'œil avant de parler.

- Que diable vous arrivent-il ?
- Vous avez tuez cette pauvre femme ! Je suis sur que vous êtes derrière cette histoire, que vous avez ordonné le meurtre de Madeleine et cela uniquement dans le but de m'effrayer.
- Je suis de votre côté Elisa, pourquoi agirais-je ainsi ?
- Parce que c'est dans votre nature, je dis d'un air dégouté.

Elle me prend par les deux bras, cette fois ci trop fort à mon goût.

- Êtes-vous folles ? Mes menaces ne fonctionnent-elles pas sur vous ou préférez-vous peut être que je m'exécute ?
- Lâchez moi ! Je dis en reculant, les larmes presque arrivé à destination.

Elle me fixe d'un air satisfait comme si elle avait gagné une bataille. Je reste la, sans rien dire, la regardant se réjouir de la tristesse et la peur qu'elle a pu provoqué en moi. »

Je sèche les quelques larmes qui on pu s'échapper et respire un bon coup avant de me regarder dans le miroir. Mes yeux sont rouge et ma mine laisse à désirer. Je tapote légèrement sur mes joues pour leur donner un peu de couleur et de vie avant de quitter ma chambre. Je me dirige vers les escaliers pour descendre.

Princeps || Reign (réécriture et nouveau chapitres) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant