CHAPITRE 15

102 11 23
                                    

Je me réveille, étire lentement chacun de mes membres et remarque soudainement que je n'ai plus aucune sensation dans le bras droit.
Etrange...

J'ouvre les yeux, je regarde et vois mon bras en dehors des couvertures et ma main à quelques millimètres de celle d'Asher qui dort encore.
Il a l'air innocent quand il dort – contrairement à d'habitude.

Pourquoi nos mains sont-elles comme ça? Je récupère vite mon bras. [NDA: oui cette phrase est un peu bizzare...] Il me fait mal. Je le secoue et le sang se remet lentement à criculer dans mes veines.

Je remets délicatement celui d'Asher sous sa couette afin qu'il n'est pas la même sensation que moi.
Malheureusement, il a faut que je le réveille.

Sa couette est soulevée et son bras toujours dans ma main quand il dis les yeux encore clos:

«Dis donc princesse. On essaie de me voir?»

Je sursaute si fort que j'atterie deux mètres plus loin.
Son bras lui cogne le visage et sa couette lui retombe dessus.
Je rougis violemment et m'exclame:

«Mais non idiot! Ton bras était en dehors de ton lit. J'ai voulut te le remettre pour qu'il ne se détache pas de ton corp à cause du froid.

- On se soucie de moi? dit-il amusé en se redressant les cheveux en bataille.

- Plutôt mourir!

- Alors là, ça me blesse.»

Nous rions puis prenons notre petit déjeuner. Il fait tellement froid que l'on reste enroulé dans nos couvertures respectives. Dedans au moin, on est bien au chaud.

Je ne fais pas plus attention à la positions étranges de nos main lorsque je m'étais réveillée.
Asher semble l'ignorer. Tant mieux. Car il n'en finirait pas de me charier!

Il me fixe, je fais semblant de ne pas m'en rendre compte. Mais son regard devient pesant. Et d'un coup, je prends conscience du jour que nous sommes et je bondis sur mes pieds, restant dans les airs à cause de l'élant, en m'écriant:

«Je veux voir les feux d'artitrifice!

- Haha! rigole Asher. Je me demandais quand tu allais me poser la question. J'ai le regret de t'annoncer que tu devra attendre ce soir, un peu avant minuit.

- C'est pas vrai, tu te fiche de moi c'est ça hein?

- Non. Mais je dois avouer que c'est drôle de te faire des fausses joies.

- Oh! Tu vas voir toi!»

Je laisse tomber ma couverture et me mets à le pourchasser en faisant semblant de vouloir le taper. Enfin, je ne fais pas si semblant que ça...

Comme je ne suis pas très intelligente, je lui cours après sans même que l'idée de voler ne vienne l'effleurer.
J'accélère pour le rattraper, mais il se stop, se place sur le côté et me fait un croche patte. Je tombe et il me rattrape à 10 centimètres du sol.

Wow.

«Mais c'est quoi le délire? je m'écrie. Maintenant je ne sais pas si je dois te taper ou te remercier!

- Un bisou! dit-il en désignant sa joue.

- Se sera la baffe.

- Ah ça non!»

Il me soulève comme si j'étais aussi légère que du tissus et me pose sur son épaule. Je lui hurle de me lâcher en tapant dans son dos, mais il n'en fait rien. Il ne peut pas me reposer?!

Mystique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant