CHAPITRE 22

69 12 10
                                    

Les jours passent très rapidement en ce moment. Il neige de plus en plus et j'adore ça. La neige, c'est trop bien.

Asher avait raison au fait que toutes ces révélations ne changeraient rien à ma vie. Elles m'ont embrouillée le cerveau durant deux-trois jours et maintenant je n'y pense plus.
Tant mieux! J'ai déjà assez vécue dans le questionnement comme ça. Mais à mon avis, c'est surtout grâce à Asher. Si j'avais appris ça chez les anges, j'y penserais sûrement jusqu'à la fin de mes jours. Enfin bref.

Mais en y resongeant, je me dis que, de toute façon, je ne vois pas ce que ces informations auraient changé. À part, bien sûre, la satisfaction de mon esprit, ce qui me suffit emplement. Malgré le fait que cela à accentué un autre mystère...

Bref.
Contrairement à ce que Asher pensait, Monsieur White n'a pas fondu! Son petit sourire biscornu nous attend toujours dans le jardins. On lui a même donné une paire de vieux gants au bout des bâtons lui servant de bras et un bonet usé. Cela le rend encore plus choupinou!

En plus, on lui a aussi fait des amis. Un certain Mister Cold, plus grand, ne souris pas et porte un vieux chiffon noir en guise de veste.
Il y a aussi Madame Snow qui a un grand sourire et une écharpe violette.
Eux trois sont les meilleurs amis du monde.

Non... Je ne me suis absolument pas amusée à leur inventer des vies. C'est un mensonge.
Non pas du tout...

Tout va pour le mieux en ce début de février. Aujourd'hui, Asher a prévu de me montrer une nouvelle activitée.
Pour l'instant, les seules choses que nous avons fait avec la neige, c'est des batailles et des bonshommes. Là, nous allons faire ce qu'il appel la luge.

Nous sommes en train de grimper sur une colline enneigée. La pente est assez raide mais apparemment c'est ce qu'il faut.

Asher traîne avec lui un gros bac en bois avec une corde. C'est la «luge» en question.
Je suis fatiguée à force de marcher mais il fait trop froid pour que j'arrive à bouger mes ailes que j'ai donc emmitoufflées dans mon gros manteau.

«Dis, tu veux toujours pas me dire ce qu'on va faire avec ce truc que t'appelle luge? je demande pour la troisième fois.

- Non. répond-il simplement.

- Juste un petit indice. je le supplie.

- Tu verraa après.

(Je cours pour le dépasser et me place devant lui. Je fais une petite tête trop mignonne avec de grands yeux.)

- S'il te plait.

- C'est pas juste! râle-t-il. Tu sais très bien que je ne peux pas résister à cette petite moue trop craquante. (Je ne réagis pas. Attends, il a dit trop craquante?? Je rougis mais mets ça sur le compte du froid.) Bon juste un indice: J'espère que tu n'as pas peur de la vitesse. (Et il continu son chemin.)

- Quoi? Mais ça ne m'aide pas ça!

- M'en fou. T'as eue ton indice.»

Je grogne et ça le fait rire. Je ne peux m'empêcher de sourire à l'entente de son rire. Avant, lorsque j'entendais quelqu'un rire, j'étais jalouse ou en colère. Moi aussi je voulais rire et cela m'énervait que des gens rient et pas moi. Mais quand c'est Asher, ça m'apporte de la joie.

Quand on arrive en haut, mes yeux se font assassiner par la blancheur. Heureusement qu'il neige, car s'il y avait eue de la lumière du soleil, je crois bien que se serai l'apocalypse. La neige est aussi blanche que l'entre-monde mais reflete le soleil. Du coup, c'edt encore pire. Le paysage est tout de même très beau.

Mystique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant