Vos choix détermineront votre destin

Choix 1.3.1.1.1 : Choix 2 chemin de droite

Choix 2 chemin de droite : Tu prends sa main

Tu le regardais, ne sachant trop quoi faire. Mais tu décidais de prendre cette main qu'il te tendait. Tu posais alors la tienne sur la sienne, attendant quelque chose. Tu n'avais plus d'arme, elle servait à tenir la porte fermée. Elle te sauvait d'un des deux dangers qui était là avec toi. Maintenant, restait à se débarrasser de l'autre. Mais, à ta grande surprise, le fantôme fut plus surpris que toi. Il te regardait, sans trop comprendre. Puis, un vrai sourire apparut sur son visage, remplaçant l'autre sourire forcé et effrayant. Il était plus beau et beaucoup plus chaleureux avec ce sourire. Et il te semblait bien moins dangereux. Il parla alors, d'une voix froide et rauque :

« Iv : Je suis Ivan Braginski. Et toi ?

Toi : E-e-euhm je suis (nom)...

Iv : Je suis ravie de te rencontrer.

Toi : T-tu es... un des enfants qui étaient sur la photo... lors de l'anniversaire. » Il te regarda tristement avant d'hocher la tête.

« Iv : Tu n'aurais pas dû fouiller. Arthur est très énervé contre toi. Il va te tuer.

Toi : J-je ne veux pas mourir...

Iv : ... Je pourrais t'aider, si tu veux.

Toi : V-vraiment ?

Iv : Oui, bien sûr. Mais, j'aimerais quelque chose en échange.

Toi : Oui, si je peux le faire, je veux bien... Qu'est-ce que ce serait... ?

Iv : Tu devras nous libérer. Cela fait depuis trop longtemps que nous sommes ici. Et je veux m'en aller. Mais je ne peux pas partir sans les autres. Même s'ils ne m'aiment pas, je ne veux pas les laisser là tous seuls et perdus. Ils ont plus peur que moi, tu sais ?

Toi : Mais, qu'est-ce qu'il vous est arrivé ? Pourquoi le cadeau d'Alfred n'était-il pas ouvert ?

Iv : Il est mort avant.

Toi : Quoi ? Comment ?

Iv : Nous avons été assassinés. Violemment. A coups de poignards. J'ai été le dernier à mourir. Ils appelaient mon prénom, ils le hurlaient, cherchant mon aide. Mais je n'ai rien pu faire. J'étais trop petit, et j'avais peur. Ils ne m'ont jamais pardonné. Et ils m'ont laissés tomber après. Aujourd'hui, je suis tout seul, avec mes regrets et mes peurs. Mais, toi tu peux nous libérer. Tu pourras sortir dès que 6h sonnera. En attendant, tu peux rester ici. Je ne ferais rien. Je le promets. J'ai besoin de toi, alors il n'y a pas de raison que je te tues.

Toi : Très bien... D'accord, je vous libèrerais.

Iv : Génial ! Mais... Saches que si tu me mens.... » Il te regarda, ayant repris son air effrayant, et te plaqua contre le mur, avec force.

« Iv : Je te ferais revenir ici... Et là, tu agoniseras lentement, je m'en assurerais. Est-ce que j'ai été clair ? » Tu ne fis qu'hocher la tête vivement. Satisfait, il te relâcha, son sourire chaleureux étant alors revenu. Et il disparut.

Tu attendis jusqu'à 6h du matin, et tu repartis rapidement chez toi. Tu n'allais même pas réparer Alfred comme tu aurais dû. Tu étais directement rentré chez toi. Une fois rentré, tu pris une longue douche (ou bain comme tu préfères), puis tu t'habillas et te regarda dans le miroir. Et là, écris en rouge était le rappel du marché que tu avais fait. Une simple phrase qui ne faisait que te rappeler son visage et la menace qu'il avait faite. Comme si cette phrase était un signal magique pour faire apparaître ces images dans ton esprit. Cette phrase, composée de trois mots : « It's me ».

Le lendemain soir, alors que personne n'était dans le restaurant, tu allas dans les cuisines et tu trafiquas les tuyaux pour créer une fuite de gaz. Puis, tu courus aussi vite que tu pus à la sortie. Une fois à l'extérieur, tu fis un cocktail Molotov. Et le jetas dans le restaurant. S'en suivit d'une énorme explosion. Et, dans ce bruit de flammes tu pus distinguer un simple « Merci, (nom) » qui disparut dans la nuit. Et à ce moment-là, tu savais que tu venais de libérer les âmes de plusieurs jeunes enfants et qu'ils allaient enfin pouvoir vivre en paix.

Bonne fin historique