Sarah et Ibrahim : est ce que tu me supporteras toda la vida ?

Si t'es mon pote, j'ferais jamais la cours à ta soeur

A partir de ce jour là me demandez pas pourquoi mais j'ai su qu'il se passerait quelque chose avec ce type, et pourtant il etait vraiment comme tous les autres. Un rat de quartier qui traîne en bas, qui tiens les murs et qui fais rien de sa vie. J'avais entendu dire que c'etait un homme à femme et honnetement ça m'etonnais pas, loin de là. Mais il avais un pouvoir d'attraction sur moi, allez savoir pourquoi , il m'intriguait. J'avais besoin d'en savoir plus sur lui, et surtout j'avais besoin qu'il entre dans ma vie d'une manière ou d'une autre. Au debut c'etait juste histoire de m'occuper l'esprit le temps de l'été, mais l'histoire à très vite tourné au vinaigre.

Je savais bien, que moi j'avais pas le droit de lui parler du fait que c'etait un mec du quartier et surtout que c'etait un des meilleurs amis d'enfance à Souley. C'est d'ailleurs ce qui freinait mes ardeurs, mais plus les jours passaient et plus il me tappait dans l'oeil ; pourtant c'etait un noir comme les autres, grand de taille (enfin plus grand que moi, disons le comme ça) environ 1m80/85, assez stock, bois noir comme je les aime avec une bouche bien pulpeuse et des yeux très foncés, mais il avait un petit charme vicieux qui faisait qu'à chaque fois que je le croisais j'esquissais un sourire malgré moi. Ne pensez pas non plus que j'etais naïve , je savais très bien dès le départ que cette peut-être future relation ne menerait nulle part pour tout un tas de raison à commencer par le fait que je me voyais absolument pas envisager quelque chose de serieux avec un mec comme lui. C'était un cliché sur pattes et ma mère le croisait tous les jours en rentrant du travail alors que lui venait de se reveiller. Par ennui sûrmeent je voulais juste aller voir ce qui se cachais de l'autre côté.

Un dimanche après-midi, alors que j'etais venu recuperer des affaires pour aller dormir chez ma cousine, sur le chemin du retour je l'ai croisé en bas de mon batiment. Au loin, Souley approchait près de nous :

Souley : oh les filles ça va ou quoi

Charlène (ma cousine) : Oh Souley tu vas bien ? Ca fait vraiment longtemps ?

Souley : Ca va et toi ? C'ets vous on vous voit plus ! Vous faites quoi là

Moi : On rentre j'etais venu prendre deux trois vetements pour aller dormir chez Charlène et toi

Souley : J'attends mon menu là, je suis au grec ; vous auriez pas 1 euro 50 pour ma boisson là ? Histoire de ?

Moi : Si attends je regarde

Charlène : Tiens

Pendant qu'elle lui tendais toute sa petite monnaie et que je verifiais si de mon cote j'avais pas le compte, j'ai entendu quelqu'un s'approcher de nous. A peine j'ai lever la tete que je l'ai vu , en train de serrer la main à Souley et discutez avec Charlène, c'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai appris qu'ils se connaissaient lui et elle. Sachez que Charlène c'est la grande sœur que ma mère ne m'a pas donnée, c'est ma cousine directe, la fille de la grande sœur à ma mère et on a vraiment été élevée ensemble, sans aucune différenciation les uns avec les autres. On est par ailleurs très proche sauf sur tous ce qui est vie sentimentale, c'est vraiment le seul point sur lequel on a du mal à s'accorder. Autant elle ça la derangerai pas de tout me dire, autant moi j'ai vraiment du mal avec ça et je prefere garder toutes mes histoire pour moi. Parenthèse fermée, au bout de quelques instants , il finit par croiser mon regard et me tendis sa main :

Ibra : Salut

Moi : Bonjour

Je le sentais pas à sa place et visiblement j'avais raison, il me fuyais du regard et je me sentais en confiance pour pouvoir me jouer de lui. Mais j'ai à peine eu le temps de poser mes yeux sur lui, qu'il avais pris Souley à part pour « discuter » sois disant. Tout au long de l'échange je sentais qu'il se passait quelque chose d'etrange mais j'ai pas relever, et le temps filant, ma cousine et moi on a fini par débarasser le plancher avant qu'ils ne reviennent.