Départ

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Fanny : je sens qu'il y a un truc qui te tracasse là

On venais de se réveiller, sieste du dimanche après-midi oblige, on se questionnais sur le fait ou pas de sortir rejoindre les filles. Mais étant donné que j'embauchais super tot le lendemain matin, je préfererais renoncer.

Moi : Putain Fanny dégages tes pieds de sur moi là, ils sont glacés.

Fanny : Menteuse, ça fais trois heures qu'ils sont sous la couette

Moi : Me racontes pas ta vie, tu sais très bien que j'aime pas ça

Fanny : Ouais bah en attendant esquives pas le sujet

Moi : Mais de quoi tu parles en fait ?

Fanny : De ton nouveau négro..

Moi : Ptdrrr y'a erreur sur la personne

Fanny : Envoies lui un message , ça va pas te tuer. Pour une fois que c'est toi qui fera le premier pas

Moi : Mais MDRRR meme le centième pas je le fais pas

Fanny : Mais Dieu as dis que..

Moi : Tu sais très bien que tu vas m'avoir avec ça. Met pas Dieu dans mes conneries haramistes

Fanny : Bah envoies et ferme là

Moi : Vas-y et je dis quoi ?

Fanny : Coucou mon chou, je t'ai senti chelou tout à l'heure dis moi que pasa ?

Moi : T'es morte

Fanny : Ptdr , bah je te donne les grandes lignes, à toi de construire ton argumentation

Moi : Merci monsieur le professeur. Tu dors encore ici ce soir ?

Fanny : Je sais pas demain tu travailles, tu vas me réveiller, flemme un peu

Moi : Eh vas-y me racontes pas ta carrière je voulais juste savoir si je dois me lever pour faire à graille ou non

Fanny : Ptdrrrrrrr alors là tu reves, j'ai fais à manger à midi

Moi : C'est pas toi, c'est Grace (ma sœur)

Fanny : Bon j'avoue, bon alors il a répondu quoi ?

Moi : Bah , j'ai pas encore envoyé, au pire je lui propose qu'on se voit non ?

Fanny : Aie aie aie Sarah dans la plaza. Et ta fierté alors ?

Moi : Partie faire un tour au Pérou



Il avais mis longtemps à me répondre, très longtemps.. A tel point que j'avais eu le temps de regretter cinq mille fois mon geste. Mais aux alentours de 22 heures, il m'avais dis de le rejoindre dans dix minutes. J'ai à peine pris le temps de m'habiller, j'ai enfilé un ensemble , j'ai attaché mes cheveux et j'ai filé. 

Sur la route je me rappelle avoir croisé deux mecs qui me demandait « une cité » dans le coin, pour pouvoir acheter de la cons. Et le pire c'est que je leur avais indiqué, dans la précipitation bien sur parce que tout le reste du chemin je me demandais ce qu'il m'avais pris. Comme ci j'etais devenue attachée de presse pour les vendeurs de mon quartier, non mais oh !



Je sais pas pourquoi mais pour la première fois depuis que je « datais » Ibra, j'étais stressée, j'avais peur de ce qui m'attendais là bas et au fur et à mesure du temps je le voyais vraiment comme un ami. Je l'avais vraiment senti bizzarre le matin, du genre inquiet et attristé et je redoutais que ce soit pour de mauvaises raisons.

Sarah et Ibrahim : est ce que tu me supporteras toda la vida ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant