Y'a des limites à pas franchir

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Comme ci Dieu m'avais entendu, le lendemain soir, je rentrais d'être allée boire un verre avec une de mes nanas, et je me hatais pour atteindre mon immeuble . Pour une fois que le hall était vide, ça me faisais bizzarre , j'avais qu'une hate c'etait plonger dans ma douche avant de pouvoir me mettre en pyjama et me poser devant la télé. Mais bien entendu, l'ascenceur avait encore décidé de faire des siennes, je me dirigeais donc vers les escaliers et tant pis pour ce que celui ou ceux qui se trouvaient à l'interieur allaient me dire. Il etait tard.

Je me suis doucement approchée de la porte et j'ai frappée, attendant qu'on m'ouvre

Moi : Je suis désolée les ascenceurs ils sont en panne, je suis obligée de passer par là

Je savais meme pas a qui je m'adressais , surement au meme type qui passait sa vie ici, je crois que c'etait lui le premier vendeur, du matin au soir il était là , à vi-ser ; on devait lui verser une prime à lui vu les horraires qu'il faisait. C'etait sa cage d'escalier ! 

Sans surprise, c'est lui qui finit par m'ouvrir la porte , et c'est tete baissée que je suis rentrée pour cavaler les escaliers. D'habitude , il est jamais seul, ils sont toujours au moins à trois quatre de ce côté là, mais aujourd'hui les marches m'avaient l'air vide, je franchis un pallier pour arriver ua premier étage et je me retrouve bloqué par un mec assis sur les marches entre le premier et le deuxième en train de téléphoner. Il avais une capuche sur la tete et etait tout de noir vetu donc bien evidemment je pouvais pas mettre un visage sur la personne, ce qui est sur c'est que quand j'allais pour le contourner, j'ai vu qu'il ne se poussait pas. Chose etrange , il avais le telephone accolé à l'oreille mais ne disait pas un mot, il laissait son interlocuteur s'exprimer sans rien dire. Dans ma tête j'etais certaine que sa mere ou sa nana devait etre en train de l'embrouiller à l'autre bout du fil, mais pour autant ça lui donnais le droit de m'obstruer le passage.

Moi : Excuse-moi

C'est à ce moment là qu'il a relevé la tete, pas de suspens à deux balles c'etait Ibrahim. Des qu'il m'a reconnu il a raccroché ;

Ibra : Salam, tu vas bien

Moi : Ouais ça va

Ibra : Tu rentre tard hein

Moi : Tu trouves ?

Ibra : Bah si je te le dis, t'etais ou habillée comme ça ?

Moi : Ca te regardes ? Eh d'ailleurs toi, je sais pas ce qui t'es arrivé à aller me cheb via Souley mais t'avais pas bien dormi ou quoi ?

Ibra : Je pensais pas il allait le prendre comme ça

Moi : Mais c'est irrespectueux, c'est comme çi il voulais gerer ta sœur . T'aurai dis quoi toi serieux ?

Ibra : Rien à voir. J'ai pas dis que j'allais te marier, redescends à faire la meuf mortelle.

Moi : Tu m'as entendu dire ça ? Bon voilà merci, tu passes par lui au lieu de passer directement par moi comme ci j'etais un enfant

Ibra : La dernière fois que je t'ai parlé, tu m'as repondu tellement sechement que j'ai pas voulu chercher plus loin

Moi : Ca voulais peut-etre dire que je voulais pas non ? Pourquoi insister ?

Ibra : Je sais pas, tu me met mal à l'aise ça m'ai jamais arrivé avec une nana

Moi : Trop crédible le type.

Ibra : Mais si tu savais...

Moi : Oui , enfin bon tout ça pour dire qu'il l'a super mal pris Souley, je veux meme pas etre a l'origine d'une dispute entre vous. Je voulais juste t'expliquer que t'avais vraiment pas fais les choses correctement sur ce coup là.

Sarah et Ibrahim : est ce que tu me supporteras toda la vida ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant