Dur à raisonner

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Les jours passaient et je continuait à voir Chris, mais plus je me forçais et moins ça avais l'air de donner quelque chose qui me plaisait : il etait ininterssant. Et pourtant Dieu seul sait les efforts qu'il faisait, il m'emmenait souvent manger, se balader ou boire un verre. On faisait des sorties de grand, d'adultes quoi, il venait meme me chercher au travail pour me ramener à la maison. Il etait vraiment au petits soin pour moi, mais rien à faire, il m'ennuyais à mourir. 

Comme je suis pas hypocrite, je lui avais déjà dis clairement à plusieurs reprises que j'avais du mal à me lancer , mais il insistait et je me disais que peut-etre qu'avec le temps ça viendrais ; mais rien à faire. De nombreuses fois il avait tenté de m'embrasser, mais je bloquais, pour moi c'etait pas possible de franchir ce pas avec lui, ça aurai été l'occasion de lui donner de faux espoirs et je suis pas de ce genre là. Je suis surement une grosse peste et je sais que mon comportement laissais franchement à désirer mais voilà, si je m'engageais avec lui c'etait pour essayer de construire quelque chose de correct ce qui signifiait couper les ponts avec l'autre voyou. Et pour le moment, j'en avais pas envie.




A cote de ca, Ibrahim et moi c'etait retomber comme un soufflé, pour tout vous dire on se calculais plus ; il etait tres respectuex, aidait maman à porter ses courses, et rendait services à mes sœurs dès qu'il pouvais, mais lui et moi on s'adressait plus la parole. 

Je voyais souvent Souley, il passait son temps à venir manger chez moi et parfois, quand il etait pris d'un elan de gentillesse, il me ramenait un petit truc, des petits cadeaux par ci par là. Le temps passait, et l'été avec , le mois d'aout pointait le bout de son nez et il ne me restait que quelques semaines avant de reprendre les cours. 

J'avais fini par couper les ponts avec Chris, chose qu'il avait eu du mal à accepter, à tel point qu'à chaque fois que je rentrais du travail , je le croisais dans sa voiture à roder dans le quartier. Il m'avais tellement fais peur que j'en avais parlé à Souley qui avais été lui toucher deux mots et du jour au lendemain, il avais completement disparu : tant mieux. J'etais vraiment pas faite pour lui et vice versa, meme si il etait persuadé du contraire : c'est pas tous les opposés qui s'attirent. J' essayais de me convaincre que j'etais tout simplement pas prête à me lancer dans une relation, pour vous dire même pour Ibra je ressentais rien donc à quoi bon ?



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On était allongée sur le lit de Selma, enfin elle moi et Fanny, Mel était posée sur la chaise et on se demandais ce qu'on allais faire un vendredi soir.

Selma : On a déjà tout fait ici, j'en ai marre. Cette ville me rends ouf, ça vous dit pas qu'on changes d'air un peu, on monte faire la java sur Paris demain ?

Fanny : Attends pause, tu crois que c'est Paris qui vas te detendre ? Oublies ma belle, moi j'ai besoin du soleil et de la mer

Mel : Ouais je suis d'accord avec Fanny, faut que je me lezardes au soleil, que je bronzes un peu

Moi : Y'a que toi et Selma qui avez besoin de bronzée, mais le soleil ça me dis bien , et le sud me manques

Selma : Excuses nous la Toulousaine

Moi : Ouais je t'excuses, de toute façon c'est bientôt la rentrée, bientôt je vais vous abandonner et je vais retrouver mon petit chez moi

Fanny : Ca t'as saoulée d'etre ici ?

Sarah et Ibrahim : est ce que tu me supporteras toda la vida ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant