Chapitre cinquante-cinq

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Point de vue de Zayn.

J'aide l'infirmière à s'installer sur la chaise à côté du lit de Giorgio, elle sanglote beaucoup trop pour le faire elle-même. Elle doit bien rester quelques minutes accrochée à mon cou avant de me lâcher. J'ai les larmes aux yeux, je ne m'attendais pas à voir une telle scène en entrant ici. Le malade tousse encore, il pose une de ses mains sur son front en fermant les yeux. Je reste debout à côté de Carole, j'attends qu'elle parle pour m'expliquer la situation. Je ne savais pas que le cuisinier allait aussi mal. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? J'ai vraiment eu peur qu'il meurt, il était en train de cracher du sang lorsque je suis arrivé à l'infirmerie. Liam lui a donné son sang, j'espère que cela pour pourra l'aider à combattre sa maladie. Je prie intérieurement pour qu'il guérisse, je ne sais pas ce que je ferai si mon ami meurt. Le couple a toujours été mon pilier depuis que je loge au château. Ils m'ont toujours soutenu pendant les moments les plus difficiles et je ne pourrai jamais assez les remercier pour cela. Je me souviendrai toute ma vie le moment où Giorgio est entré dans ma chambre avec un gâteau dans ses mains, me chantant un joyeux anniversaire accompagné de sa petite-amie. Nous l'avions mangé ensembles avec celle-ci à nos côtés.

Je caresse doucement le dos de la vampire qui peine à m'expliquer ce que son compagnon a, elle n'arrête pas de pleurer.

- Il a déjà fait une grosse chute de tension hier, commence la vampire. Il n'était déjà pas bien il y a une semaine, il a souvent eu des vertiges et je devais le faire s'asseoir pour qu'il ne s'écroule pas. Puis, elle sanglote, il a commencé à tousser et à ne plus pouvoir se lever sans aide. J'ai tellement peur Zy', je ne peux plus fermer l'œil. Maintenant, chaque nuit, je reste assise près de lui et j'écoute son cœur battre.

Giorgio ouvre doucement les yeux pour me regarder, il sourit en me voyant m'accouder sur son lit.

- On est là pour toi, je lui dis.

- Merci, Zy'.

J'essuie mes yeux en soufflant, le voir dans cet état me brise le cœur. Je l'ai toujours considéré comme mon deuxième père, de plus il a l'âge parfait pour l'être. Le cuisinier me demande comment il fera pour me faire à manger s'il est sur ce lit sans pouvoir bouger, je roule des yeux en souriant faiblement. Je saurai me débrouiller. J'ai réussi à acquérir quelques bases en cuisine grâce à lui, je ne devrais pas mourir de faim.

- Le roi va me tuer, c'est la règle. Je ne sers plus à rien si je ne sais pas cuisiner, dit l'Italien en souriant tristement.

- Penses-tu sérieusement ce que tu viens de dire ? Je lui demande.

Carole relève soudainement la tête pour me regarder avec des yeux remplis de larmes, elle a la bouche légèrement ouverte.

- Il ne te fera aucun mal, il n'est pas comme ça. Il sait très bien que nous sommes amis et n'oserait même pas toucher à un de tes cheveux. Même si cela ne se voit peut-être pas, il vous en est très reconnaissant d'avoir été là pour moi lorsqu'il ne l'était pas.

L'infirmière sourit en embrassant tendrement son petit-ami, je souris en les voyant aussi amoureux. La vampire essuie rapidement ses joues en reniflant, j'essaierai de lui changer les idées et de lui remonter le moral. Giorgio me demande soudainement comment se passe ma relation avec le roi, je rougis en baissant la tête. Je leur raconte ce que nous faisons sans pour autant leur dire tous les détails, certaines choses doivent rester secrètes. Carole intervient en me disant qu'elle m'entend encore crier pendant que nous couchons ensemble lui et moi, j'écarquille les yeux en répliquant que je les ai aussi entendus. Nous discutons de tout et de rien, l'atmosphère devient plus joyeuse. Nous rigolons à cause de blagues stupides que nous nous racontons.

The time of our lives [Ziam]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant