12: J'ai pas de papa...

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Narrateur Antoine Griezmann:
Madrid, 9 novembre 2017:
Je me réveille aux côtés de Sonia. Elle dort toujours ce qui me fait plaisir. Je sors rapidement du lit et pars dans la chambre des enfants. Je les réveille en douceur avec beaucoup de bisous avant d'ouvrir les volets. Je prépare leurs vêtements et les pose sur le lit puis attends qu'ils se lèvent:
Hugo: Bonjour 'Toine.

Il se frotte les yeux avant de me faire un bisou et d'aller dans la salle de bain pour se préparer. Je m'assieds sur le lit et chatouille Mathéo. Il ouvre les yeux et rit avant de me faire un câlin. Il se déshabille et je lui donne ses vêtements. Il les enfile et Hugo revient. Nous descendons tous les trois et je leur prépare le petit-déjeuner. Je leur donne leur bol de céréales et leur verre de jus de fruits avant de me préparer un café:
Mathéo: C'est toi qui nous emmène?
-: Oui. On va laisser maman se reposer et je dois faire les courses. Je vais en profiter pour y aller.
Hugo: Elle va bien maman..?
-: Elle a bien dormi cette nuit. Votre présence l'apaise. Elle n'avait pas aussi bien dormi depuis l'audience.
Hugo: Du coup c'est mieux si on vit ici. On veut que maman guérisse vite.
-: C'est mieux et pas que pour maman. Je veux aussi vous avoir près de moi.
Mathéo: Tu vas faire comment?
-: C'est vrai que tu t'es endormi quand je l'ai expliqué. Vous allez expliquer au juge ce qu'il s'est passé durant cette semaine en espérant qu'il soit plus gentil que la dernière fois. J'ai déjà appelé notre avocat. Dans une quinzaine de jours vous serez de nouveau avec nous et cette fois pour de bon. Je vous le promets. Je regarde l'heure Vous vous brossez les dents et vous enfilez vos chaussures? On va être en retard.

Ils filent à l'étage et je débarrasse la table. Je laisse de la nourriture dessus pour ma famille et Sonia avant d'enfiler mes chaussures. Je rejoins les enfants pour me brosser les dents tandis qu'ils vont chercher leurs cartables. Nous redescendons et j'ouvre la porte d'entrée. Ils s'installent dans la voiture et je vérifie que leurs ceintures soient attachées avant de démarrer. Je me gare devant l'école et sors de la voiture pour avoir un bisou. Je me mets à la hauteur de Mathéo d'abord pour à celle de Hugo. Ils m'embrassent la joue avant que je ne leur fasse la même chose. Une femme sort de l'école et me regarde avant de me tendre la main:
-: Bonjour...?
Hugo: C'est la directrice.
-: Excusez-moi madame.
Directrice: J'aurais dû me présenter. Je suis madame Mendes. J'ai vu votre femme il y a quelques jours et à ce que je vois, vos enfants sont beaucoup plus souriants.
-: Ce ne sont pas mes enfants... Je me gratte la nuque Ce sont les enfants de ma compagne.
Mathéo: Mais c'est un peu notre papa quand même.
Hugo: C'est papa 'Toine.
Directrice: Monsieur Griezmann est gentil avec vous?
Hugo: Il est au-dessus de gentil.
Mathéo: Il est trop cool!
Directrice: Et votre papa?
Mathéo: J'ai pas de papa...
Hugo: Moi non plus. On partage 'Toine avec maman et notre petite soeur comme ça on a un demi papa.
Directrice: Un demi papa? Qu'est-ce que c'est que ça?
Hugo: C'est le copain de maman mais pas notre vrai papa. Du coup, c'est un demi papa.
-: Un beau-père plutôt.
Mathéo: Et on a une petite soeur trop belle.
Directrice: Vous ne m'aviez jamais dit que vous aviez une petite soeur.
Hugo: Elle est magnifique madame. Elle est comme maman.
-: Les garçons, arrêtez d'embêter votre directrice.
Directrice: Ils ne me dérangent pas. J'aime parler avec les écoliers. Par contre il est l'heure d'aller en classe les garçons. Ravie d'avoir fait votre connaissance monsieur.
-: C'est réciproque.

J'embrasse une dernière fois les enfants avant de remonter en voiture pour faire les courses. Je rentre à la maison une heure plus tard avec les courses et un bouquet de fleurs pour ma belle. Je me dirige vers la cuisine et la trouve assise sur le plan de travail avec Malía dans les bras. Je les embrasse fort avant de tendre les fleurs à ma femme. Elle me remercie et je prends notre fille dans mes bras avant de regarde Sonia:
-: Tu as bien dormi mon ange?
Sonia: Mieux que la nuit dernière. Je ne sais pas si c'est la présence des enfants qui a joué sur mon sommeil mais ça m'a fait du bien. Je me sens mieux.
-: Je suis allé faire les courses après avoir déposé les enfants à l'école.
Sonia: T'es un amour. Elle m'embrasse C'était pas trop compliqué les courses?
-: Il n'y avait personne dans le magasin. C'était plutôt bien. J'allais oublié, la directrice des enfants m'a parlé.
Sonia: Qu'est-ce qu'elle voulait?
-: Elle m'a dit que les enfants étaient beaucoup plus souriant et après les garçons ont dit que j'étais plus que gentil, que j'étais un demi papa, qu'ils n'avaient pas de père et que Malía était aussi belle que toi.

Elle m'embrasse une nouvelle fois avant de boire son café. Je m'assieds et assieds Malía sur mes jambes. Elle gigote avant de taper dans ses mains. C'est à ce moment que ma mère arrive dans la cuisine. Elle nous embrasse tous les trois avant de se servir un café:
Maman: Vous avez bien dormi les enfants?
Sonia: Oui et vous Isabelle?
Maman: J'ai bien dormi ma puce merci.
Sonia: J'ai oublié de te dire mon amour. Pedro m'a appelé ce matin. Il a réussi à avoir une audience pour la semaine prochaine je crois. Il va t'appeler pour te le confirmer.
-: Je vais enfin avoir les garçons rien que pour moi.
Sonia: Je serais tellement heureuse de les récupérer. Ça sera grâce à toi et uniquement à toi.
-: Tu viendrais me voir jouer si on réussit à les récupérer?
Sonia: Peut-être. Elle me sourit tendrement Ça fait longtemps que je ne suis pas venue au stade en plus.
-: Ça me ferait plaisir de t'avoir avec moi. Ça m'aiderait à marquer encore plus de buts.

Malía frappe de nouveau dans ses mains en regardant ma mère. Je la pose sur la table et la chatouille d'une main. L'autre est sous sa tête pour qu'elle ne se fasse pas mal. Je souris en la voyant rire. Je pose ma bouche sur son ventre et expire afin de créer des petites vibrations. Son rire s'amplifie pour mon plus grand bonheur et celui de sa mère. Notre fille éternue fort et je lui mouche le nez. Elle se laisse faire et je rejoue avec elle. Nous allons ensuite tous les deux dans le salon et je la mets sur son tapis d'éveil. Je lui donne quelques jeux et m'allonge à côté d'elle pour la surveiller. Elle s'approche à quatre pattes et s'allonge sur mon torse. Je la serre contre moi et ne bouge plus. Je suis bien avec ma fille. Elle me touche le visage et je ne peux m'empêcher de lui embrasser les mains:
-: Je t'aime mon bébé.

Ses beaux cheveux blonds lui retombent sur le visage et je lui remonte d'un geste de la main. Elle sort des bruits incompréhensibles qui me font sourire. Sa petite voix me fait fondre. Je suis sous le charme de ma fille. Elle se dégage de mon emprise et avance à mes côtés pour finalement s'asseoir près de ma tête. Elle fait glisser ses petites mains dans mes cheveux et fini par tirer les mèches les plus longues. Sa maman arrive et me frappe la cuisse tandis que Malía continue avec mes cheveux:
Sonia: Maîtrisé par sa propre fille.
-: Et martyrisé par sa femme. Je souris J'ai vraiment pas de chance dans la vie.

Elle s'allonge sur le sol et pose sa tête contre mon torse. Je détaille son visage et souris:
-: Tu es magnifique mon coeur.
Sonia: Tu peux arrêter de mentir.
Théo: Mon frère a raison chère belle-soeur.

Je la regarde en souriant avant que Théo n'attrape Malía pour nous laisser seuls.

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Deux chapitres aujourd'hui juste pour vous faire plaisir ☺

{Tome 2} Une vie transformée à jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant