{Tome 2} Une vie transformée à jamais

30: Il faut des actes maintenant.

Narrateur Antoine Griezmann:
Mâcon, 29 juillet 2018:
Je me réveille dans les bras de ma princesse. Ses mains glissent dans mes cheveux et sur mon dos. Je souffle, heureux et lui embrasse le cou. Le sourire de ma belle s'agrandit et je lui embrasse doucement les lèvres:
Sonia: Tu vas mieux?
-: Je me sens encore un peu fatigué mais ça va.

Elle continue de me caresser les cheveux et je me blottis encore plus dans ses bras:
Sonia: Bébé Grizou. Elle m'embrasse le crâne Mon petit bébé Grizou?
-: Qu'est-ce que tu veux me dire?
Sonia: Les grands-parents des garçons m'ont appelé... Ils veulent les voir... Je ne veux pas les faire venir ou aller chez eux sans toi ou sans ton autorisation...
-: Mon coeur... Ce sont les grands-parents des garçons. Je ne peux pas les priver de leurs petits-fils. Ça ne m'enchante pas vraiment mais je le fais pour les enfants.
Sonia: Ils veulent également venir demain... Je vais aller au parc avec eux. Je ne veux pas qu'ils viennent ici...
-: Tu y vas avec qui? Je ne pourrais pas t'accompagner...
Sonia: Je vais demander à Camille de venir avec moi.
-: Maman va garder Malía. Je ne veux pas que tu sortes seule avec nos trois enfants. Tu vas débordée et puis c'est ton anniversaire demain donc tu ne devrais même pas t'occuper des petits.
Sonia: Tu es vraiment le meilleur des maris du monde. Elle fait les gros yeux Oups...
-: Je suis surpris Le meilleur des maris? C'est vraiment bien comme nom tu ne trouves pas?
Sonia: Je crois que je n'attendrai jamais la fin des discours à l'Église et à la mairie. Je vais juste crier des oui.
-: Il faut que tu attendes que je fasse ma demande ma puce mais c'est pour bientôt ne t'en fais pas.

Je me relève et en profite pour qu'on inverse nos places. Elle se retrouve allongée sur moi pour mon plus grand bonheur. Je passe ma main sur son crâne et sourit doucement:
-: Tu piques bébé.
Sonia: Quoi?
-: Tu piques. Je repasse mes doigts sur son crâne Je crois que tu retrouves tes cheveux. Viens! On va demander à maman si c'est possible.

Elle se lève rapidement et descend les escaliers en courant et en criant le prénom de ma mère. Je me dépêche de descendre et trouve les deux femmes, toutes souriantes:
Isabelle: Tu peux acheter la bague de fiançailles mon chéri. Ta future femme se remet tranquillement de cette épreuve et ses cheveux commencent à repousser. Mais commence par mettre des vêtements.

Je ris et ma chérie me saute dans les bras. Elle s'accroche bien en serrant ses jambes autour de ma taille. Elle pose ses lèvres sur les miennes tout en souriant. Je sais que maman nous regarde mais là, je m'en moque complètement. Ma femme est heureuse et c'est tout ce qui compte pour moi. Deux petites mains s'accroche à ma jambe et je repose ma femme pour pouvoir porter mon bébé d'amour:
-: Malía Je l'embrasse Je te vois déjà avec ta magnifique petite robe blanche mon ange. Tu seras tellement belle mais moins que maman. Ça doit être elle la plus belle.
Sonia: Des paroles, des paroles. Elle sourit Il faut des actes maintenant.

Des actes? Je veux vraiment la surprendre et faire ça simplement. Je ne vais pas lui demander de m'épouser demain. Ça serait trop simple. Je veux faire ça quand elle s'y attendra le moins et surtout, il faut que j'achète cette fameuse bague. J'ai déjà une petite idée mais il faut que quelqu'un m'aide à trouver la bonne. Je pense que Fabien pourra être de bons conseils. Il connaît bien les goûts de sa petite soeur.

Narrateur Sonia Lopez:
Mâcon, 30 juillet 2018:
Antoine: Il chante Joyeux anniversaire amour! Joyeux anniversaire amour! Joyeux anniversaire!

Je passe mes bras autour de sa nuque et dépose mes lèvres sur les siennes. Il est midi et c'est la première fois que je le vois aujourd'hui:
Antoine: Alors mamie? Ça fait quoi d'avoir trente et un ans?
-: Mamie vas te priver de câlins et de bisous jusqu'à nouvel ordre.

Ses bras entourent mon ventre et je souris quand sa bouche se pose sur ma nuque:
-: Tu as de la chance, je ne te fais pas la tête.
Antoine: J'ai vraiment beaucoup de chance alors.

Je l'embrasse une nouvelle fois avant qu'Alain ne nous interrompe. Nous le suivons jusqu'à la terrasse pour aller manger. Isabelle et Théo apportent le plat de viande et les salades. Maud me donne le repas de Malía et Antoine me prend la cuillère de mains:
Antoine: Tu ouvres la bouche Malía? L'avion va atterrir.

Il fait voler la cuillère avant de la mettre dans la bouche de notre princesse qui est morte de rire. Nous commençons à déjeuner et je prends le relais avec Malía pour qu'Antoine puisse manger:
-: Tu vas rester avec mamie Isa aujourd'hui. Vous allez bien vous amuser toutes les deux.
Isabelle: On va aller à la piscine entre filles.

Je souris à la maman d'Antoine tout en continuant de nourrir ma fille. Une fois son repas terminé, elle se blottit contre moi et ferme les yeux. Je lui caresse le dos du bout des doigts. Elle adore ça, comme son papa. Je sens sa respiration se calmer et comprends vite qu'elle s'est endormie. Je termine de manger en bougeant le moins possible pour ne pas la réveiller et Antoine finit par la prendre dans ses bras. Il lui embrasse le crâne avant de lui caresser la tête. Il est vraiment un père extraordinaire. Après le dessert qui était juste excellent, je pars sur le canapé pour me préparer psychologiquement à la rencontre avec Caroline et Hervé. Les garçons viennent me voir vers quatorze heure et nous partons après avoir salué toute la famille. Nous arrivons au parc et les enfants sautent sur leurs grands-parents tandis que Camille reste à mes côtés. Elle a bien voulu nous accompagner et ça me rassure énormément. J'embrasse mes anciens beaux-parents et leur présente Camille. Nous nous baladons dans le parc avant de nous asseoir sur l'herbe pendant que les garçons jouent ensemble. J'en profite pour envoyer des messages à mon chéri:
Caroline: Ils ont tellement grandi. Ils sont vraiment beaux. Je suis désolée pour tout ce que Nicolas t'as fait... C'était vraiment horrible de sa part.
-: Ne vous excusez pas Caroline. Ce n'est pas vous qui m'avez fait subir toutes ces horreurs.
Caroline: Je suis heureuse de savoir que tu as la garde exclusive des garçons. Tu sais, Nicolas et les enfants...
-: Je sais, il les a eu une semaine et les garçons n'ont plus voulu y retourner.
Hervé: Antoine est un vrai homme j'espère?
Camille: Un vrai de vrai. Toujours là pour protéger sa famille.
-: Il s'occupe très bien des enfants en plus.
Caroline: C'est ce qui compte le plus pour nous.
Hervé: Vous comptez vous marier un jour?
-: Bientôt. J'attends qu'il me fasse sa demande.
Caroline: C'est la suite logique. Vous avez eu un bébé, il faut que vous vous mariez maintenant.
-: Comment vous savez que..?
Hervé: Antoine est connu. On suit tout ce qu'il fait depuis qu'il est avec toi. Ça nous permet d'avoir des photos des garçons en plus.
-: J'essayerai de vous en envoyer plus... Puis Antoine a accepté que vous veniez à Madrid pour les voir. Ça vous permettra de passer des moments ensemble et de prendre des photos.

Caroline me sourit avant de me prendre la main. Une larme coule sur sa joue et je la serre contre moi. Ça me fait de la peine de la voir dans cet état. Je lui frotte doucement le dos:
-: Votre fils est la pire des ordures mais nous ne pouvons pas vous priver des petits. Vous les avez vu grandir et vous les verrez devenir des hommes.