{Tome 2} Une vie transformée à jamais

13: Rien ne va Antoine...

Narrateur Sonia Lopez:
Madrid, 16 novembre 2017:
Je suis au tribunal avec Antoine et les enfants. Je ne suis toujours pas confiante et j'ai réellement peur de ce qui peut se passer. Les garçons sont censés retourner chez leur père ce soir mais je ne veux pas. Je m'assieds aux côtés de mon compagnon et de notre avocat. Pedro est confiant. Selon lui, nous avons assez d'éléments contre eux:
Pedro: Ne vous inquiétez pas madame Griezmann. Tout vas bien se passer. Cette fois, c'est la bonne. Vous allez les récupérer.
-: J'espère que vous avez raison Pedro.

La juge revient s'asseoir et j'attrape la main d'Antoine. Les garçons ont dû parler et une traductrice était présente pour que la juge puisse tout comprendre. Les coéquipiers de mon chéri ont également fait quelques déclaration à l'écrit pour qu'on puisse mettre toute les chances de notre côté. Je regarde la dame qui est face à nous et ferme les yeux par peur d'entendre ce qu'elle dit:
Juge: Après avoir étudié chaque élément de ce dossier, mademoiselle Sonia Lopez obtient la garde exclusive de Mathéo et Hugo Lopez, ses enfants. Monsieur Dupont, je suis dans l'obligation de vous donnez une amende pour obstruction à l'éducation de deux mineurs.

Deux poids s'écrasent sur moi et des lèvres se posent sur mes joues. J'ouvre les yeux pour voir mes enfants, un énorme sourire sur les lèvres:
Hugo: Ça va te faire guérir maman. Tu verras.
-: J'aimerais tellement que tu ais raison mon coeur.
Antoine: Je crois en ce que Hugo dit. Maintenant on va vivre une vraie vie de famille mes amours.

Il les embrasse avant de remercier Pedro, chose que je fais également:
Pedro: Maintenant vous pouvez profiter de vos enfants et de votre compagnon madame Griezmann.
-: Merci du fond du coeur.
Antoine: Si madame Griezmann veut bien qu'on rentre à la maison.
-: Mademoiselle Lopez. Et c'est oui.
Antoine: Notre avocat à le droit de t'appeler madame Griezmann mais pas moi. Je suis déçu.
-: Parce que tu me le diras quand on sera mariés.
Antoine: Je pourrais vraiment t'appeler comme ça?
-: Si on se marie, je ne serais pas contre.
Antoine: J'ai hâte de t'épouser alors. Il me prend la main En route. J'ai envie de passer le reste de la journée en famille.

Nous sortons du tribunal et je tiens la main des garçons. Je suis tellement heureuse de les avoir pour moi uniquement. Nous grimpons dans la voiture et Antoine démarre après avoir attaché Malía. Mon chéri pose sa main sur ma cuisse avant de froncer les sourcils:
Antoine: Combien depuis la dernière fois?
-: Trois kilos...
Antoine: Tu vas manger de bons petits plats pour les reprendre.
-: Tu m'aimes quand même..?
Antoine: Bien sûr que oui. Je me fiche du poids que tu fais. J'ai juste pas envie que tu deviennes trop maigre.
-: Je vais faire attention.
Antoine: Nous arrivons à la maison Tu ne peux pas faire attention. Ce sont tes médicaments qui transforment ton corps.
-: Les garçons partent immédiatement dans leur chambre avec Malía Mais je me laisse aller... Tu as le droit de le dire... J'ai perdu mes cheveux, mes cils, mes sourcils, je perds du poids, je m'éloigne de toi parce que j'ai peur... Une larme coule sur ma joue Rien ne va Antoine... Rien ne va...
Antoine: Ne pleure pas. Nous nous asseyons sur le canapé Tu peux rester comme ça toute ta vie, je m'en moque parce que je t'aime. Je n'ai pas envie de te voir pleurer pour des cheveux ou des poils. Tu vas reprendre ton poids, je vais t'aider d'accord? Je hoche la tête Et si tu as besoin de t'éloigner un peu de moi, je n'accepte pas. Je n'accepte pas parce que je sais que tu penses faire ça pour mon bien mais c'est tout le contraire que tu fais. Je veux ma femme à mes côtés, peu importe que tu sois bien, mal, malade, souriante, en pleurs comme maintenant. Je veux juste ma femme pour lui prouver que je suis près d'elle et qu'elle a mon soutien. Je t'aime et c'est tout. Tu peux même me tromper je t'aimerais toujours. J'irais d'abord casser la gueule de ce mec mais je t'aimerais toujours.

Un léger rire sort de ma bouche et Antoine sèche mes larmes. Il m'embrasse tendrement avant de me serrer dans ses bras. J'y reste un bon moment et profite de ce câlin. J'aime tellement être dans ses bras en ce moment:
Antoine: Tu sais, hier on m'a appelé. On m'a proposé de réaliser un documentaire sur ma vie. Ils veulent filmer un peu mon quotidien pour montrer ce que c'est une vie de footballeur et bien évidemment, ils vont me poser des questions. Ils veulent que je me confie.
-: Est-ce que filmer ton quotidien ça veut dire me voir..?
Antoine: Seulement si tu le souhaites.
-: Si je n'accepte pas, je pourrais quand même t'embrasser et te faire des câlins?
Antoine: Je veux que tu sois assez proche de moi même si tu ne veux pas être devant les caméras et je veux aussi que tu protèges les enfants de la médiatisation.
-: J'accepterais que les garçons passent une ou deux fois à tes côtés mais pas plus. Je n'ai pas envie qu'ils soient embêtés à l'école.
Antoine: De toute façon, dans mon quotidien, il y a le trajet à l'école, la douche, les dents et les devoirs sans oublier le bisou au coucher. Donc quoiqu'il arrive, je parlerais d'eux.
-: Tu es vraiment un père parfait.
Antoine: Je dois dire que leur mère est m'apprends très bien ce métier.
-: Accepte ce documentaire mon amour. Cette occasion ne se présentera pas une deuxième fois. Et puis ça me permettra d'apprendre des choses sur toi que je ne sais toujours pas.
Antoine: Tu sais déjà tout bébé.

Je m'assieds sur ses cuisses avant qu'il ne m'embrasse. Un sourire se forme sur mon visage quand je sens ses mains se poser sur mon ventre:
-: Qu'est-ce que tu fais?
Antoine: Un jour un autre bébé sera logé ici. Enfin si tu veux bien.
-: On verra si on peut... Parce qu'avec le traitement...
Antoine: On adoptera s'il le faut même si je préférerai qu'il soit de nous.
-: On essayera quand même.
Antoine: Une nouvelle petite Sonia dans mes bras.
-: Un petit Antoine pour qu'il hérite de la beauté de son père. Un joli petit garçon.
Antoine: Il sera très mignon alors.

Je passe mes mains sur sa nuque et l'embrasse quand la porte d'entrée s'ouvre. Je vois du coin de l'oeil que c'est Théo et j'en ai la confirmation quand je l'entends parler:
Théo: Vous avez une chambre pour faire ça.

Je tourne la tête de façon à ce que personne de la famille Griezmann me voit et laisse couler une larme qu'Antoine arrête:
Maud: Théo s'il te plaît, vas faire un tour...
Théo: Qu'est-ce que j'ai fait?
Antoine: Ça fait six mois qu'on ne peut rien faire Théo.
Théo: Il s'approche de moi Je suis désolé belle-soeur... Je ne savais pas...
-: Laisse-moi Théo. S'il te plaît...

Il s'éloigne de moi et Antoine m'embrasse la joue avant de me chatouiller légèrement. Un sourire se forme sur mon visage et il m'embrasse de nouveau:
Antoine: Je gagnerai toujours face à tes larmes.