Notre Mariage, Tout Feu Tout Flamme

Chapitre 2

Thierno Malick Haïdara (TMH):

Il est 21h quand  je pu enfin quitter les bureaux pour la maison. Je suis épuisé en rage et préoccupé. Surtout préoccupé car malgré mon état, mon cerveau ne s'arrête pas de fonctionner. Il réfléchit encore et encore ... Il essaie comme depuis ce matin de trouver une solution, une porte de sortie parce-qu'il semble que tout soit perdu.

Aucun de mes contacts n'a pu m'aider. Quand à ceux qui se disait être mes amis personnes ! Personne ne veut me faire confiance tant que j'ai Abdel dans mon entreprise car sa mauvaise réputation d'enfant pourri-gâté, joueur, mauvais pour les affaires la précédé..

Moi je savais qu'il n'était pas bien pour mes affaires mais c'est mon cousin. Il fallait que je lui donne sa chance en plus c'est presque la seule famille qui me reste. Je n'aurai pas pu l'abandonner. C'aurait été abandonner ma tante et ça c'est quelque chose que je ne ferai jamais...

A ma tante, je dois tout: la vie. Elle est tout ce qui me reste et tout ce qui compte... C'est ma mère. C'est elle depuis que celle qui m'a mise au monde n'est plus. J'avais cinq ans, j'étais encore un enfant lorsque mes parents ont eu cet accident. Leur voiture est tombé d'un pont et moi à l'arrière, par miracle j'ai survécu. Cependant J'ai dû être hospitaliser des mois durant et c'est ensuite ma tata qui m'a recueilli. Depuis elle m'a élevé, comme son fils. Elle n'a jamais été mauvaise avec moi. Au contraire, elle me traitait bien mieux que ses propres enfants et même aujourd'hui c'est encore le cas.

Comment voulez vous que je n'aide pas son fils quand il y'a toutes cette histoire derrière ? Moi je suis reconnaissant, je suis noble. Je n'oublie pas tous ceux qui ne m'ont jamais oublié...

Mes parents avaient pourtant d'autres parents mais personne n'a vraiment voulu de moi, prétextant que je serai une '' bouche de plus à nourrir '' . C'est vrai que nos familles ne baignions pas dans l'or et l'argent mais je n'ai rien demandé moi. J'avais besoin d'eux. C'était ma famille mais ce n' est qu'aujourd'hui que j'ai enfin quelque sous, qu'ils s'en souviennent.

De temps en temps, ils sortent de nul part pour me quémander des choses que je me fais une joie de les offrir à chaque fois que la chose en question est en mes cordes car pour moi ceci est la meilleure des vengeances...

Bon je suis maintenant à la maison  mais je ne traverse point la grande cours pour accéder à mes appartements. Je prends la petite porte. Je n'ai pas très envie de croiser quelqu'un: je ne suis pas vraiment d'humeur...

Je viens de vivre l'une des journées les plus éclatées de toute ma vie. Il me faut me reposer avant toute chose...

Quand je pousse la porte de mes appartements, la télévision est encore allumé sans personne devant, de même que presque toutes les lumières... Je grimace parce-que je déteste ça...

Combien fois le lui ai-je pourtant dis ? Bref j'éteins le tout avant de monter dans ma chambre.... Oh là ! Je ne la reconnais pas....

Elle avait changé d'ambiance. Décorée légèrement par ci par là... Mon épouse est au beau milieu du lit dans une petite nuisette rouge que j'arrive à identifier malgré la faible lumière...

- Sofia ? réussis-je à sortir

- surprise bb, dit_elle d'une voix aguicheuse

Puis face à ma non réactivé, elle se lève et.... je peux vous dire qu'elle ne porte presque rien là. Je comprends immédiatement le sens des mots D'Allah << vêtue sans être vêtue >> Seigneur ces femmes ! Je ferme les yeux et inspire un grand coup car Madame était maintenant face à moi et s'était donné pour mission de me débarrasser de mes vêtements.