"Héros"

Partie sans titre 3

Cela faisait environ neuf mois que j'étais arrivée au Mexique. Avec une livraison par semaine, je changeait chaque fois d'itinéraire pour ne pas me faire remarquer. Le nouveaux gouvernement américain avait des espions partout, même de ce côté de la frontière, il fallait donc être prudent pour quatre. je déposais le paquet devant la porte et je repartais après avoir frappé à la porte.

Tout se passait bien jusque-là, mais quand L' E.D.A et le Mexique ont signés un accord permettant aux soldat américains d'intervenir sur la frontière a changé la donne.

Les têtes de résistant commençaient à pleuvoir, la cellule que j'approvisionnais se réduisait de plus en plus jusqu'à ce qu'une vingtaine de personne ne restent. Je venais moins souvent, une fois par mois ; j'aurais voulu vivre ma vie normalement au Mexique, mais le destin en voulait autrement. Je n'avais toujours pas assez d'argent pour m'enfoncer dans les terre vers Mexico , les américains avaient tous les droits, et mon patron soutenait la résistance. Je n'avais donc pas le choix, il fallait que je fasse mon boulot en priant de ne pas être démasquée.

Le patron m'a demandé, de changer le jours de la livraison, je ne devait plus passer en semaine, mais les week-ends. Il fallait que je change mes habitudes selon-lui. J'ai accepté sans broncher, j'avais un bon salaire et si je voulais me barrer de la frontière au plus vite, il fallait que je cède au moindre de ses caprices.

J'ai donc commencé à venir le dimanche au lieux du mardi. Il y avait plus de monde dans les rues le soir, j'avais l'air moins louche, j'ai alors cru que c'était un changement pour le mieux pendant un petit moment.

lors d'une de mes livraisons, j'ai remarqué que quelqu'un me suivait a peine quelques jours après l'anniversaire de mon arrivée ici. J'avais beau faire un détour long d'un kilomètre pour perdre mon poursuivant, je le voyais à chaque coins de rue. Ils devaient savoir où je me rendait, mais ils avaient besoins de confirmation. J'ai enfin réussis à le semer, mais je me sui dépêchée de partir pour déposer mon paquet et un mot destiné au résistant pour les prévenir que j'avais été suivie.