Discution avec un Yakuza.

70 11 0
                                    


Madame Pan, la coréenne, est venue frapper à la porte. Elle demandait Eve pour traduire des messages des autres villes. Elles sont partie à la salle des communications au Rez de chaussé et je me suis dirigé vers la coure. Mon groupe était endormie, même les enfant ; je n'avais par conséquent rien à faire. J'avais croisé Sacha qui se disputais avec Maria car cette dernière ne voulais pas quitter le quartier pour se mettre en sécurité. J'ai trouvé un coins ou m'assoir, j'ai sortit du papier à dessin et un crayon. 

Ma mère me disait que j'aurais du devenir artiste au lieu d'aller au casse-pipe en faisant l'armée.  J'aurais sûrement du l'écouter. Je regrettais beaucoup de mes années de service sous Zadira, les ordres auxquels j'aurais préféré désobéir me hantaient. J'ai tué pour lui, j'ai menti pour lui, j'ai détruit des familles pour lui, j'ai torturé pour des informations que lui voulait. Je regrettais même le fait de m'être porté volontaire pour faire partie de la meilleure équipe : son équipe. 

J'avais toujours du matériel sur moi. Par habitude du temps ou je ne pouvais pas sortir sans un crayon, un bloc note et une gomme blanche. Maintenant ce petit trousseau est accompagné un pistolet neuf millimètre chargé en permanence. 

J'ai fait un croquis du quartier. On aurais dit un vrai petit village ; il ne manquait plus qu'un marché et une mairie. Une équipe s'occupait de réunir les personnes qui devaient quitter la ville.   Par quartier de New York, des centaines de femmes et d'enfants partaient vers le Mexique ou le Canada. Dans les autres villes on observait le même phénomène. Même si les frontières étaient fermées, il y avait toujours un moyen de les franchir et le gouvernement canadien accueillait autant de monde qu'il le pouvait. Au Mexique, on confiait les réfugiés à des citoyens qui devaient les cacher en attendant de leurs donner une nouvelle identité et de les envoyer à l'étranger. Le gouvernement mexicain n'étant pas sure, des associations s'occupaient de ce travail. On se croirait en guerre. 

Avant que je ne m'en rende compte, le voisin ex yakuza d'Eve s'était glissé derrière moi. J'ai sursauté quand il a commencé à parler, il était assis là sans bouger avec la présence d'un fantôme : 

"Salut !

-Vous m'avez fait peur !!

-On fait tous ça ici !!

- Coutume de quartier ? 

-C'est pour faire peur à la petite. 

- Eve ? 

- J'arrivais jamais à lui faire peur pendant nos entrainements alors j'ai commencé ce jeu. Je me suis rendu compte plus tard qu'elle savait juste très bien le cacher, mais tout le quartier avais déjà prit le pli. 

-Elle est pas très ouverte. 

- Elle s'est renfermée sur elle-même pour se protéger de son oncle et de sa famille. Mais elle à l'air plus enjouée en ce moment. 

- Pas plus que d'habitude je trouve. 

- Tu ne la connaissais pas avant. 

- Elle était comment ? 

- Un vrai ours dans sa grotte, elle ne laissais personne entrer dans son appartement. Si tu voyais la tête qu'elle faisait ! 

- Quel genre de tête ? 

- Le genre d'un assassin à qui ont à piqué sa proie, terrifiant. 

-Ça a pas vraiment changé, si ?

- Maintenant elle sourit plus souvent, Hans est tombé des nu quand il l'a vu de ses yeux pour la première fois. 

- C'était si rare que ça ? 

"Héros"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant