Retour à la maison (par Eve)

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Leonardo venait de nous enfermer Sacha et moi, j'avais presque finit de couper mes liens et j'allais m'enfuir. Pendant ce temps je parlais à Sacha :

" Alors pas trop déçu ?

     - De quoi ?

     - Tu sais très bien

     - Bien sur que non, je sais très bien qu'il te battait, et que tu le hais.

     - Comment t'as su pour ça ?

     - Tu t'appuyait jamais sur le dossier de la chaise et je suis assez intelligent pour savoir que les règles ne durent pas deux mois d'affilé.

      - Je me suis fait grillée si facilement.

      - Tu te démerdais bien pour une gamine de ton âge, mais à l'époque j'étais encore le gros ivrogne qui détruit tout sur son passage, je ne voyais pas l'utilité de t'aider. Tu l'a pas dit à Léo ?

      - J'ai déjà assez d'emmerde, j'ai pas envie qu'on ait pitié de moi.

      - T'as pas eut de chance, c'est pas une honte .

      - A quoi sert la chance quand on a une famille ?

      - Qui ? Le quartier ? T'es vachement fleur bleu gamine !!

      - Je vois pas le rapport, vous m'avez tout appris, mais notre bon vieux fusils a pompe de Sacha n'a pas retenue la technique d'Alessandro.

      - celle qui dit qu'on doit garder un truc tranchant au poignet en cas d'enlèvement ou ce genre de chose.

     - celle-là même !

     - Tu te tire alors.

     - ouais mais je ferai quand même passer la frontière aux autres et à ta famille en priorité, c'est le moyen le plus sure.

     - je viens avec toi gamine

     - T'es sûre ?

     - La résistance ne peu plus rien pour nous.

     - OK, j'espère que tu te souviens de comment on vole une voiture

     - Bien sûre !!! tu me prends pour qui ? "

On a attendu une heure et on est partis. Leonardo s'était endormi en descendant l'alcool coupé aux somnifères de Sacha. (Allez savoir pour ses goûts étranges.)

On est partis et on à contourné la ville dans une voiture volée et on est entrés dans l'EDA a pied. On a parcouru quelques kilomètres avant de voler une autre voiture. Ça a pris deux jours pour revenir a New York. On reprenais la voiture pour ne pas s'arrêter pour dormir.

Pendant que Sacha conduisait, et par extension que je dormais, je rêvais de mon oncle qui me frappait.... C'était horrible.

On est arrivé à la périphérie de New York, ont est entré dans les égouts et on s'est dirigé vers le quartier de cette manière. Une fois arrivés, on a eut droit au commité d'accueil armé ; mais on était rentrés à la maison.

Sacha a prit son fils dans ses bras pour la première fois. Il a demandé Maria en mariage et elle à dit oui et tout le quartier était invité. Une raison de plus pour mettre fin à l'EDA.

Alessandro m'a alors dit d'un air rassuré et réconfortant :

"Bon retour à la maison

         - Ça va faire quatre ans .

         - Il était temps alors.

         - Merci Alessandro, je suis rentrée et je vais mettre la pattée à mon tyran d'oncle. "

Je n'avais pas besoins de la résistance. J'avais ma famille et ça suffisait. Dans deux moi allait se dérouler l'anniversaire de la prise de pouvoir de mon oncle. Le quartier avait déjà fait des plans avant que j'arrive, la date prévue était ce jour là. La guerre contre le tyran avait commencé.

Les résistants n'avaient pas voulu de mes infos tant pis pour eux, j'allais gagner avec ou sans leurs aide. Pour la famille, ... et pour l'Amérique aussi.

    


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