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j'arrivais au nouveau QG des résistants, il semblait y avoir de l'animation a l'intérieur. Je n'osais pas entrer, je ne savais pas comment me présenter, comme la résistante dont ils connaissaient tous le visage ou comme quelqu'un victime du destin....

J'aillais faire demi-tour, mes dernières relations humaines, en dehors de mes voisins, étaient loin d'êtres bonnes. J'avais coupé les ponts avec mes amis du primaire quand je suis entrée au collège. Je ne m'étais pas faite d'amis depuis, je n'avais pas de temps pour eux et les amener chez moi aurait énervé ma tante ce qui m'aurait posé  problème par la suite. Même au travail je ne m'attachais pas...

J'étais à quelques mètres de la planque, je regardais les environs en espérant ne pas croiser le regard d'un soldats américain posté dans le coin, mais heureusement personne n'étais là.

Je n'arrivais pas à franchir le pas ; si je ne le faisais pas, m'enfuir vers le centre n'aurait plus aucun sens, mais si je le faisait, je ne pouvait plus me retourner.

Je sentais tout à coup une arme glaciale à l'arrière de mon crâne, j'avais peur que l'armée m'ait finalement retrouvé, j'ai levé les mains en l'air et il à commencé à me poser des questions :

" américaine ?

           -ouais et alors ?

           - Quel bataillon ?

          - je suis pas dans l'armée

          - chasseur de prime ?

          - encore moins

          -alors t'es qui ?!!

          - je suis vraiment obligée de répondre ?

          - la ferme si tu veux pas avoir du plomb dans le crâne !!"

L'homme avait un accent mexicain assez léger, il devait avoir de la famille de ce côté de la frontière. A en juger par ses questions il devait être résistant, une autre personne dont la voix m'étais familière  arriva et interpela son ami :

"Du calme Julio !!! Ne vas pas tuer notre invitée !

             - Elle est américaine Léo, j'l'ai surprise à roder autour de la planque !! en disant ça il appuyait son flingue encore plus fort sur ma tête.

             - Aller rentre ! je m'en occupe !

             - t'es sûr ?

            - oui aller rentre je te dis !!

            -Bon OK appel si tu as un problème

            - T'inquiète !!"

L'homme repris l'arme des mains de Julio. Il me demanda d me retourner doucement ce que je fit. J'avais mon foulard sur le visage, tant qu'il y restait, je ne tentais rien et tout se passait en douceur, mais évidemment il a essayé de me le retirer. Pendant qu'il approchait sa main, je l'ai attrapé et je lui ait fait une prise d'aïkido que j'avais apprise avec un autre de mes voisins, japonais cette fois.

J'avais vécu avec des ex-mafieux et autre personnes "peu fréquentables"  venant du monde entier, mais ce qu'ils m'avaient appris m'a sortit de pas mal de problèmes.

J'ai pris l'arme du type pendant qu'il était à terre, mon foulard était malheureusement tombé pendant l'action, la rendant inutile, mais cette fois j'avais l'avantage. j'ai chargé mon arme car j'étais en pétard, puis le type à rétorqué :

    " Du calme ! c'est bon j'allais pas te tuer !

        - je sais mais t'as fais ce qu'il fallait pour me mettre en rogne !

        - tu parle de ton foulard ? tu pense que je peux faire confiance à quelqu'un qui ne montre jamais son visage ? 

Dans la pénombre je ne pouvais pas voir la face de mon opposant, mais d'après sa posture, il faisait partie de l'armée. Il s'était remit debout  pendant que je lui parlait et sa trop grande confiance en lui ne m'inspirait rien de bon. Il repris :

        - t'es la femme de ménage du cartel non ?

j'étais surprise qu'il ne m'ait pas tout de suite reconnu, mais je savais d'où lui venait cet élan de confiance, il était juste simplet:

         - ouais mais j'ai démissionné il y a environ deux heures

ne sentant plus d'animosité à mon égard, j'ai baissé mon arme et il m'a montré la planque en disant :

        - tu veux entrer ? "

"Héros"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant