"Héros"

Chapitre 3 : Préparation

Je ne m'attendais ps à revoir cet appart' ce si tôt. C'était une cachette de choix pour les informations top secrètes de mon oncle. J'avais photocopié les plans et les failles que j'y avais caché pendant qu'il prenait un appel dans son jardin. J'avais dix-sept ans, et son obsession me faisait peur. C'était peut-être une précaution qui aurait pu paraître exagérée au moment où je l'ai prise, mais c'était devenu l'échelle qui allait nous sortir du trou.

J'avais mis les plans plastifiés dans une pochette étanche et je les avais cachés dans le tuyau de l'évier. Personne ne savait pour les plans à part moi. si Alessandro se doutait, par mes réactions lors de sa prise de pouvoir, que Zadira était mon oncle, il ne savait pas que j'avais aidé à la réalisation de son empire.

J'avais honte de ma famille et seul Sacha avait remarqué que Zadira me battais. La plupart des gens du quartier étaient des ex-mafieux ou des anciens du crime, mais le nombre de secret que j'avais n'avait rien à envier aux leurs.

Cela ne faisait que quelques heures que j'étais arrivée au quartier ; mademoiselle Pan, notre Nord Coréenne en fuite avait organisé une soirée théâtre pour remotiver les troupes, dans l'immense sous-sol du bâtiment où habite Sacha. Le thème de la soirée impro était "les personnes que vous admirez". Je n'allais pas participer, admirer quelqu'un c'est en faire son héro et vous savez mon amour pour les héros, mais j'avais hâtes de savoir ce qu'il en était pour les autres.

Il y avait ceux qui admiraient leurs parents, leurs amis, leurs proches décédés dans un combat, leurs famille au sens large, chaque histoire me faisait du bien. J'entendais le récit de gens courageux qui s'en sont sortis en partant d'un tas de terre et d'une canette de viande périmée, de personnes qui aimaient la justices, de personnes qui avaient tout perdu, de personnes qui ont donné leurs vie pour d'autre sachant qu'il n'en retirerait même pas un enterrement.

J'étais surprise de voir Alessandro monter sur scène, mais ma surprise fut plus grande encore quand j'ai entendu ce qu'il avait à dire :

" Vous vous souvenez sûrement, pour certain du moins, de ce jour il y a un peu plus de douze ans, où le soleil tapait et ou je m'étais installé dehors pour une sieste comme à mon habitude pendant les jours de forte chaleur. Quand est arrivé une voiture noire, qui sortit de la route pour déposer une gamine avec pour seul bagages des cendres et une photo de famille.

Elle s'est présentée devant la porte voisine à la mienne, c'est à dire l'appartement le plus miteux de tout le quartier et elle à commencé à y vivre. Elle avait tout perdu et on lui avait prit ce qui lui restait de dignité.

Le lendemain, elle à fait le tour de tous les appartements de l'immeuble avec pour seuls cadeau pour ses nouveaux voisins un sourire empli de tristesse et d'espoir.

Elle travailla plus dure que toutes les personnes de son âge, à commencé à payer le loyer seul dès quinze ans, et à survécu à la folie de son oncle qui la battait dès qu'il en trouvait une raison que lui seul pouvait considérer comme "suffisante".

Elle se soignait seule, endurait seule, et pour chaque fête des voisins, seule réunions qui nous rassemblait tous dans ce beau quartier, elle trouvait toujours le moyen d'économiser assez d'argent pour faire un gâteau.

Elle est devenu l'un des soleil qui égaient ce quartier. Elle nous a quittés, mais ce soir elle est parmi nous et va rester pour nous aider à mettre fin au régime de terreur qu'inspire son oncle.

Demain commence la préparation de notre combat pour honorer ceux que nous admirons. Nous ne sommes pas les héros que certains espèrent que nous soyons, mais au moins on a la capacité de mettre fin à ce bordel qui dure depuis trop longtemps...."

J'ai pleuré en l'entendant, j'ignore comment il a su pour mon oncle, Sacha était à coté de moi avec sa famille dans la salle, je l'ai dévisagé mais il m'a regardé avec l'air du "comment veux-tu que je sache comment il a su ?". Alessandro à donc deviné et gardé le secret pour lui. J'étais très heureuse qu'il me voit comme ça .

Le lendemain nous avons mis au point notre plan d'attaque.