"Héros"

Le dernier détail du plan

Le temps passait vite, Eve et moi n'avions pas vraiment le temps de parler et j'avais l'impression qu'elle faisait de son mieux pour m'éviter. 

Nous étions presque au jour de l'assaut. La tension était au maximum, les préparations pour l'assaut étaient faite et réglés au millimètre. Chacun connaissais son rôle. 

Une partie de la rébellion s'était faite engagée directement dans la garde, dans le personnel de chambre et dans une agence de personnel spécialisée dans ce genre d'évènement employée expressément par Zadira pour leurs connaissances dans les fêtes à thèmes préférées du "leader". Ce soir ce serait bal masqué, parfait pour passer inaperçu. 

Nous avions en tout une cinquantaine de personnes qui travaillaient sous couverture dans la maison de Zadira. Cela représentait à peine un huitième de tout le personnel de la maison. Et nous ne parlons même pas du personnel de la chaudière. Le bâtiment est tellement immense qu'il y a au moins une dizaine de chaudières à charbon. Monsieur le Tyran veut montrer son côté écologique et refuse d'acheter du pétrole au arabes, putain de raciste oui. 

Nous avions aussi des personnes infiltrés dans la police, mais pas dans l'armée, pour s'enrôler, il ne fallait pas y avoir le moindre soupçons du gouvernement sur nous, et jurer fidélité à Zadira sur nos vies. De toute manière entrer dans l'armée aurait prit beaucoup trop de temps. 

La majorité de la population n'en pouvais plus de travailler dans des conditions pitoyables, même les plus grand diplômés des plus grandes écoles recevaient un salaire de misère. La vie était dure pour toute les classes. Donc même si nous faisions un trou dans un mur de la chaufferie pour faire passer des armes, le personnel régulier ne nous poserait aucun problème. Les Etats-Unis d'Amériques étaient une grande nation avant l'arrivée de Zadira au pouvoir, maintenant que les frontières étaient fermées et que tous les autres pays avaient abandonnés le commerce avec nous à cause des taxes trop importantes, nous étions ruinés et avions perdu notre réputation de pôle de la mondialisation. Le peuple n'en pouvait plus d'être dominé, alors nous avions son soutien. Nous étions le peuple et nous allions nous révolter. Nous allions crier Révolution.

De ce que j'avais compris, un appel radio à été passé sur une ligne sûre pour appeler à la manifestation. Les policiers infiltrés devaient s'assurer de ne blesser personne et de contrôler les émeutes pour les emmener à des points clés pour faire un maximum de grabuge qui nécessiterait l'intervention de l'armée. Dans toutes les villes ce serait le même schéma, les résistant rejoindraient la rébellion pour ajouter du monde et se battre contre les militaires. 

Nous avions fondé un gros réseau, l'armée serait trop occupée à gérer les révoltes qu'elles n'auraient pas le temps de répondre à l'appel de détresse de Zadira. 

Nous devions faire vite. Si la tête est coupé, alors le reste suit, l'armée n'a pas la volonté de se battre contre sa nation qu'elle à juré de protéger. De plus beaucoup de soldat on été renvoyés car il n'étaient plus indispensables et coutaient trop cher à l'état. En bref, ils étaient en sous nombre. 

J'étais dans l'équipe de la chaudière, je m'étais fait engagé un mois auparavant, juste après mon arrivée au quartier. Le responsable m'avait reconnu, mais il s'est mêlé de ses affaires, il n'a rien dit à personne et à demandé à son personnel de ne pas faire de remarque désagréables sur ma ressemblance avec l'ennemi numéro un de l'état. Tout le monde avait bien compris que quelque chose se tramait. Mais quand je me suis rendu compte que tous ces travailleurs étaient en fait des musiciens de l'orchestre le plus réputé de New York qui avaient refusés de jouer pour le chef d'état et qu'ils avaient été bannis de tous les groupes de musique pour ça, je me suis dit que nous avions beaucoup de chance. apparement quand ils avaient suppliés Zadira de les réengager comme instrumentistes, il avait accepté de les réengager pour "faire chanter les chaudières".