Chapitre 14

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« Le Soleil ça fait grandir, et quand on se met à l'ombre on rétrécit »

Goupil

Après avoir mis une claque à l'horrible individu qu'est Ajeff, je partis en courant vers ma chambre.


Arrivé dans mes appartements, je m'enfermai à clé et m'adossai à la porte. Je sentis mes yeux piquer et sentis un liquide couler sur mes joues.

Je pleure ?

Je ne pense pas avoir déjà pleuré dans ma vie.

Alors... pourquoi maintenant ? Est-ce le fait d'avoir le bonheur de dizaines de personnes sur les épaules ? D'avoir mon propre bonheur sur les épaules ?

Je n'en peux plus. Je veux juste dormir et ne plus me réveiller. Mais ça serait lâche de ma part de faire ça. Des personnes comptent sur moi.

Je restai plusieurs minutes à pleurer puis m'endormis par terre, contre ma porte.

Lorsque je me réveillai de ma sieste sans rêve, la première chose que j'entendis était des bruits sourds. Comme si quelqu'un frappait à ma porte.

- Zya ! Zya est-ce que ça va ? Ouvre-moi ! cria une voix de l'autre côté de la porte.

Je crus reconnaître la voix de Priscilla. Je ne sais pas pourquoi mais je me levai et, comme un automate, j'ouvris la porte de ma chambre. Priscilla arrêta ses coups contre la porte. Je remarquai qu'elle avait les larmes aux yeux. Elle réduit l'espace qui nous séparait à néant et me prit dans ses bras. Je sentis les larmes venir à nouveau et les laissai couler. J'aperçus, par dessus l'épaule de Priscilla, Ajeff qui nous regardait d'un air mauvais. La lueur que je voyais danser dans ses yeux était un mélange de colère, d'envie et de profonde tristesse. Il se retourna et partit, presque en courant. Je n'y prêtai pas plus d'attention. Priscilla se décolla doucement de moi et ferma la porte. Elle me prit à nouveau dans ses bras et me coucha dans mon lit et s'étendit à côté de moi. Elle me carressa doucement les cheveux et nous finîmes par nous endormir, dans les bras l'une de l'autre.


Je me réveillai le lendemain avec l'impression de n'avoir jamais aussi bien dormi que cette nuit. Je regardai autour de moi et remarquai que personne n'était à côté de moi. La place qu'occupait Priscilla était encore chaude.

Je me redressai et m'étirai doucement. Je préfèrai ne pas penser au fait que j'ai dormi avec Priscilla. Je me disais que c'était... amical...

Bref, passons.

Je me levai doucement de mon lit et me dirigeai vers ma salle de bain. Avant que je ne puisse me préparer, la porte s'ouvrit brusquement. Ajeff entra en courant dans ma chambre et me prit par le col.

- ELLE EST OÙ ? me demana-t-il en criant et en me secouant.

- Qu... qui ?

- FAIS PAS SEMBLANT, IDIOTE ! OÙ EST PRISCILLA ?

- J-Je sais pas...

- JE L'AI VU HIER SOIR VENIR DANS TA CHMABRE ! DIS-MOI CE QU'IL S'EST PASSÉ OU JE T'ÉTRANGLE !

- O-on a juste dormi ensemble... et elle n'était pas là à mon réveil.

Il me lâcha et se calma. Un sourire malsain se dessina sur son visage.

- Elle ne t'aime pas... elle s'en fout de toi.

Et sur ses mots, il fit volte-face et s'élança dans le couloir. Anaïs se précipita vers moi et me prit dans ses bras, les lamres aux yeux.

- Il ne t'a rien fait ? Tu vas bien ?

- Euh... o-oui.

- Il faut qu'on trouve Priscilla avant lui ! Sinon il risquerait de la... de la...

Et elle fondit en larmes et Rédouane s'avança vers Anaïs pour la consoler. Il me regarda et me dit doucement :

- Suis le avec Walid.

- D-d'accord...

Je sortis de la pièce et remarquai que le tas de muscle –appelé Walid par l'humanité- attendait patiemment près de ma porte.

- Suis-moi, je sais où est Priscilla.

Il partit en courant et je fis de mon mieux pour le suivre.


Au bout de quelques minutes à courir du plus vite que nous pouvions, nous arrivâmes dans le gigantesque jardin de la villa. Et la scène qui se déroulait sous nos yeux était des plus inattendues.

Ajeff semblait près à frapper Priscilla : il la tenait par le col d'un main, son autre main semblait prête à la frapper et son visage était toujours déformés par la couleur.

Il allait la frapper.
Mais à la place, il l'embrassa.

Je fus tellement surprise que je restai bloquée, la bouche entrouverte. Je sentis des larmes couler à nouveau sur mes joues.

Priscilla se dégagea brusquement de l'emprise d'Ajeff et lui mit une claque. Il sembla s'énerver encore plus et mit un coup de poing à Priscilla. Walid accourra vers Ajeff pour essayer de le retenir. Je m'approchai moi aussi de Priscilla. Ajeff, malgré le fait que Walid le tenait fermement, réussi à remettre un coup au visage de Priscilla et celle-ci s'effondra dans mes bras.

Walid sortit un taser de l'intérieur de son costume et tasa Ajeff qui s'effondra, lui aussi, dans les bras de Walid. Le tas de muscle ne prit pas la peine de le porter et le laissa tomber à terre.


- Porte Priscilla et suis-moi, on va l'emmener à l'infirmerie.

- Et... pour Ajeff ?

Il me lança un regard assassin.

- Tu veux vraiment l'aider ?

- Euh...

- Aide-le si tu veux. Mais ne t'attends pas à ce que je t'aide après.

- Je... vais le laisser.

- Bien.

Il se mit en marche vers la villa et je le suivis.


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Eh, devinez quoi !

Conscience : Ok donc la meuf, elle dit même pas bonjour.

On est le premier avril !

Conscience : Naaaaaaaan ! Vraiment ! Personne ne le savait...

Donc je ais vous faire une blague.

Conscience (se tape la tête contre un mur) : Mais elle est con... mais elle est con... Quand tu fais une blague, IL FAUT PAS LE PRÉVENIR AVANT !

Je suis une licorne !

Conscience : En plus ta blague c'est de la merde.

Eh non, c'était une blague.

Conscience : C'est pas comme si tu nous l'avais dit avant de faire ta blague (de merde).

Bon bah j'vais aller bouffer un peu de Nutella moi... * s'en va *

Conscience : En plus elle dit même pas au revoir... faut vraiment tout faire à sa place. J'espère que ce chapitre vous aura plu, et à la prochaine !

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