- Ta cousine est vraiment adorable, c'est dommage qu'elle ne soit pas restée plus longtemps, fais-je en prenant ma brosse à dent.
Après le repas, Arielle nous a quitté en nous disant avoir une longue route à faire. Grâce à décider d'aller prendre une marche avec l'une de ses amies, alors Derek et moi sommes descendu dans notre chambre pour nous préparer à nous mettre au lit. Depuis mon accident, je suis constamment fatiguée. Comme si le simple fait de me lever du lit le matin, m'épuisait. Je n'ai donc plus l'habitude de me coucher très tard.
- Vous aviez l'air de bien vous entendre, commence Derek, sous la douche. Je ne savais pas que tu pouvais être aussi aimable...
J'éclate de rire et crache dans le lavabo. La douche cesse de couler et je l'entends attraper sa serviette.
- J'aimerais que tu me présentes les autres membres de ta famille, dis-je en laissant ma brosse à dent dans son pot. S'ils sont tous aussi gentil qu'elle, je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas me les présenter...
- Je t'ai déjà parlé du reste de ma famille... Ils ne sont pas comme elle, voilà pourquoi j'ai décidé de venir vivre chez toi et non pas chez eux, dit-il avec dégout.
Il sort de la douche, la serviette enroulée autour de sa taille. Ses cheveux sont encore trempés et des goutes tombent contre son torse. De la vapeur s'échappe de son corps et il semble sortir tout droit d'un film pour adolescent. Je ne peux m'empêcher de soupire d'excitation. Comment ai-je fait pour avoir un homme aussi beau ? Il me jette un coup d'œil et je m'avance vers lui. Il se laisse faire, mais je sens sa respiration cesser, comme s'il avait peur que je fasse quelque chose. Mais quoi ? Il est vrai que depuis mon accident, nous ne nous sommes jamais plus qu'embrassées. Même la nuit, sous les draps... Il ne me pousse pas à aller plus loin et on dirait que je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'aller plus loin. Pour moi, c'est comme de revivre ma première fois et je crois que c'est pour cela qu'il se garde une petite gêne. Derek est un garçon vraiment attentionné.
Je pose mes mains sur son cou et descend lentement sur son torse. Il se laisse faire, mais ne fait aucun autre mouvement. Je me lève sur la pointe des pieds pour coller mes lèvres contre les siennes. Ses lèvres sont douces, salés. Au bout de quelques secondes, il passe ses mains dans mes cheveux et approfondis le baiser. Je sens tout mon corps devenir mou, comme s'il prenait tout mon énergie et ne me laissais que le goût délicieux de ses lèvres. Il me pousse contre le mur de la douche. Je sens toutes les parcelles de mon corps s'envenimé au contact de ses mains. Je laisse glisser mes mains sur son ventre et défait sa serviette, qui tombe sur le sol en silence. Il arrête immédiatement le baiser, en se reculant, essoufflé.
- Quoi ? demandais-je à bout de souffle. Ça va ?
Il hoche la tête et ramasse sa serviette sur le sol.
- Attends, Derek, dis-je en lui prenant la main. Qu'est-ce qui ne vas pas ?
Il soupire.
- Rien, Bree. Tout va bien, ok ?
- Tu n'as plus envie de moi ? dis-je timidement. C'est à cause de mon accident ? Je ne suis plus aussi attirante...
Il lève ses yeux pour me regarder. Il semble frustré.
- Brianna, tu es la femme la plus... incroyablement belle et séduisante que je connaisse. Tu ne peux même pas t'imaginer à quel point j'ai envie de...
Il soupire et passe une main dans ses cheveux. Il est nerveux. Mais pour quelle raison ?
- Ça fait un mois que je suis revenue et en un mois on n'a jamais... tu sais... osée faire le pas ?
- Je ne veux pas te brusquer, dit-il.
- Mais justement, tu ne me brusque absolument pas. Je... j'en ai envie.
Il pince les lèvres.
- Est-ce que tu vois quelqu'un d'autre ? chuchotais-je.
Il parut horrifié. D'un pas rapide, il s'approche de moi et pose son front sur le miens. Je sens la chaleur de son corps réchauffer le miens.
- Jamais je n'irais voir ailleurs, Bree. Tu es parfaite, tellement parfaite que je suis en train d'en devenir fou ! Ne doutes jamais de moi, d'accord ?
Je ne doute pas de lui. J'essaie seulement de trouver ce qui cloche. Je pose mes lèvres sur les siennes et l'embrasse doucement. Tendrement. Pour ne pas le faire fuir à nouveau. Sauf que je ne veux pas me contenter que d'un baiser. J'ai besoin de plus.
- J'ai envie de toi, murmurais-je contre ses lèvres.
Il soupire et l'instant d'après, il est parti. Je me retrouve seule, contre le mur de la douche, a fixé le sol en silence. Qu'est-ce qui cloche avec notre couple ? Les journées qui suivent me font répéter de plus en plus souvent cette question. Chaque fois que nous nous retrouvons seul dans la maison, il prétexte une excuse pour sortir, ou pour faire autre chose. La nuit, il dort le plus loin possible de moi et si je suis trop près, il va dormir dans le salon en disant ne pas être capable de s'endormir. Dans la rue, les magasins ou pendant les repas, je n'ai aucun mal à l'embrassé. Mais dès que nous somme seul, il devient nerveux et essai constamment de s'enfuir.
Je ne sais pas s'il sait le mal que ça me fait de le voir réagir comme ça. S'il ne veut plus de moi, pourquoi ne pas simplement me le dire ? Je déteste avoir l'impression de ne rien pouvoir faire pour arranger les choses. Alors maintenant, je décide d'avoir des réponses. Je sors de la salle de bain et rejoint Derek au salon. Grâce est parti à une soirée de fille. Elle ne sera pas de retour avant le petit matin. C'est toujours comme ça. Derek est assis sur le sofa et lit un livre. Je m'assois près de lui, et attrape son livre d'une main. Il lève les yeux vers moi, vaguement impressionné.
- On doit parler, dis-je.
Il hoche la tête, les lèvres pincés. Je dépose le livre sur la petite table devant nous.
- Tu dis que tu es heureux avec moi, mais tu n'oses même plus m'approcher... commençais-je.
- Si je t'approche, regarde, je suis prêt de toi là, non ? me dit-il en pointant nos deux genoux qui se touchent.
Je soupire en me levant.
- Ça suffit, j'abandonne, grognais-je.
- Bree, attends, dit-il en me prenant la main pour m'empêcher de partir.
Il me tire sur lui et je tombe sur le sofa. Il attrape ma tête entre ses mains et m'embrasse. Je sens sa langue glissée sur la mienne et en une seconde, j'oublie tout ce qui s'est passé ces derniers jours. J'oublie ses excuses minables. Il passe ses mains le long de mon dos et retire mon chandail d'un mouvement fluide. Il a l'air expérimenter. Je passe mes jambes de chaque côté de son corps et m'appuie contre son torse. Ses lèvres ne cessent de bouger contre les miennes et je me sens transporté dans un tourbillon d'émotion. Je lui enlève son chandail et le regarde dans les yeux. Ceux-ci semblent pétillés d'une lumière nouvelle. Je passe lentement mes mains sur son torse et le regarde frissonner d'excitation. Je me penche ensuite de nouveau vers lui pour capturer ses lèvres. Il répond à mon baiser avec un énorme fougue, et s'arrête soudainement.
- On devrait allez ailleurs, pour ne pas courir la chance d'être vue par Grâce, dit Derek en riant.
Je le repousse en riant et me met à courir vers la chambre. Rapidement, il me rejoint et me coince contre un mur. Il m'embrasse tendrement, et passe ses mains sur ma poitrine. Il retire mon soutien-gorge. J'entends un grognement d'excitation au fond de sa gorge. Je l'embrasse de plus belle, en passant mes mains sur son jeans pour en enlever la ceinture. Il se laisse faire et j'arrive facilement à l'en débarrasser. Une fois le jeans au sol, il me prend contre lui et me transporte jusqu'au lit. Il m'y dépose doucement et retire mon jeans. Ses yeux parcourent mon corps et un éclair de bonheur y apparait.
- Encore plus belle que dans mes rêves, dit-il en se penchant pour m'embrasser.
Je rie et le laisse m'envelopper dans un torrent d'amour. Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'à ce moment-là. Pour la première fois depuis un mois, je me sens enfin complètement moi-même. Je sais ce que je veux dans la vie : être avec lui. Pour toujours et peu importe ce qui en coutera.
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Rebelle
VampireIls sont la puissance, je suis leur cauchemars, je suis la Rebelle de notre monde.