Épilogue

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Je m'assoie sur la roche près de Kyle, qui passe son bras autour de ma taille. À nos pieds, l'eau de la mer glissent sur la sable jusqu'à frôler nos orteils. Kyle m'embrasse doucement sur la tempe, puis sur la joue et j'étire le cou pour lui laisser la place. Il sourit.

- J'ai l'impression que notre premier baiser, sur cette plage, c'était il y a un milliard d'année, dis-je en sentant sa bouche sur mon épaule.

Je frissonne.

- Et dans un milliard d'année, nous reviendront ici dire la même chose, chuchote-t-il.

Je sourie et tourne mon visage vers le sien, pour le regarder. Ses yeux turquoise semblent briller.

- Tu crois que nous serons encore en vie ?

Il hausse les épaules.

- Je l'espère... tant que tu es avec moi, dit-il en m'embrassant sur le front.

- Je ne sais pas si un amour peut durer aussi longtemps...

- À nous de le découvrir, dit-il en me prenant la main. Je suis fou de toi, depuis que je te connais. Depuis la première fois où j'ai posé le pied sur l'escaliers devant chez toi, que j'ai cogné à la porte et demandé à reconduire la petite brunette de notre village, jusqu'à l'école.

Il m'embrasse sur le bout du nez.

- Je suis fou de ta bouche, depuis la première fois que l'on s'est embrassé dans le placard.

Il m'embrasse sur les lèvres.

- Je suis fou de ta voix, depuis la première fois où je t'ai entendu dire mon nom.

Il m'embrasse sur le menton.

- Et je suis fou de ton corps, depuis la première fois que j'ai retiré ton chandail...

Il m'embrasse sur mes deux clavicules. Je ris et lève doucement son visage avec ma main. Ses yeux se plongent dans les miens.

- Bree, j'ai quelque chose à te demander...

Il fouille dans sa poche et en sort une petite boite en cuir noir. Il me la tend.

- Tu es tout ce que j'ai de plus précieux dans ce monde et je veux être près de toi, pour toujours...

J'ouvre la petite boîte et y voit, accroché avec un soyeux ruban en soie blanche, une bague en argent surmonté d'un diamant. Je lève les yeux vers Kyle, qui sourit.

- Voudrais-tu être ma femme ? me demande-t-il.

J'en reste bouche bée. Oui, c'est sûr que oui, mais je n'arrive pas à prononcer un seul mot.

- On attendra que tu ais dix-huit ans et que ton père ait digérer la nouvelle mais... commence-t-il.

J'éclate de rire et le prend dans mes bras, en portant sa bouche sur la mienne. À ce moment-là, je sais que c'est avec cet homme que je vivrai le reste de ma vie de vampire. Je sais aussi que peu importe ce qui arrivera, nous le surmonterons ensemble.

RebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant