Beautiful Mask - II

Chapitre 35

PDV Décember

Je me réveille difficilement, en sortant de mon sommeil. Dès que mes yeux s'habituent à la lumière, je panique en regardant autour de moi. Mais je ne pouvais faire aucun mouvement, mes mains étaient attachées derrière mon dos par une corde ainsi que mes pieds donc impossible de faire le moindre mouvement. J'inspecte ma prison, c'était une salle à peine éclairé avec une commode et un lit rendant bientôt l'âme, je dirais qu'on m'a enfermé dans le sous-sol.

Très bonne déduction! Pour une fois tu dis un truc gentil! Ne t'inquiète pas, ça ne va pas durer.

Oh mon Dieu. J'espère que mon bébé n'a rien! Si je perds mon enfant à cause d'elles, je vous jure, sur la VIE DE MA MÈRE qu'elles vont se noyer dans leur sang! Comment vais-je faire moi pour m'en sortir ? Vite un plan ! Mais comment réfléchir avec cette peur et cet angoisse qui m'habite à chaque seconde? J'avoue, j'ai peur; pas pour moi mais pour mon bébé. Il n'est même pas encore né qu'il assiste déjà aux exploits de Superman.

La porte s'ouvre et en voyant Brittanie, je hurle en sursautant.

- AAAAHH ! UN MONSTRE ! Ah non c'est juste ta gueule.

- Salut Décember. Dit-elle d'une voix faussement enjouée, je vois qu'en matière de vêtements tu ne t'es pas améliorée.

- Et je vois que ton spray pour les cheveux essaie toujours de s'enfuir, on le comprend.

Toujours aussi insupportable et maléfique, son goût vestimentaire n'a pas changé: robe ultra courte avec un maquillage dégoulinant et fuyant. Même moi qui ne suis même pas maquillée, je suis plus belle qu'elle. Il faut l'enfermer, c'est une honte pour la mode ça. Tu sembles bien à ton aise pour quelqu'un qui vient d'être séquestrée. Il faut bien trouver un moyen de décompresser.

- Bon j'ai appelé tout à l'heure ton chéri et il n'est pas très ravi à l'idée de te savoir avec moi, continue t-elle faussement offensée, mais ne t'inquiète pas. Avant de mourir on va s'amuser comme avant.

Bon ce n'est pas que j'ai peur de cette pétasse mais vu le sosie de King Kong derrière elle, je suis légèrement paniquée. Les gars faites en sorte de me retrouver...!

- Je préfère me jeter le long d'une falaise que de t'écouter.

Mes liens aux poignets commencent à me faire mal et je sens une douleur au ventre. Pas mon bébé ! Je me retiens de pleurer contre la douleur et la peur de perdre mon enfant. Seigneur protégez mon bébé...

Allez reste forte Déc'!

- Je m'en fous, j'ai de petites confessions à te faire avant que tu ne disparaisses. Elle continue, bon la première est que c'est moi qui ai ordonné de t'empoisonner, mais apparemment tu es aussi difficile à éliminer qu'un taureau.

- Non sans blague ! Dis-je ironiquement, quel dommage qu'il n'y ait pas de vaccin contre la stupidité.

Elle semble irritée et énervée par mon comportement serein et ironique, mais Dieu seul sait qu'au fond de moi, c'est le chaos total. À ce moment là, la porte s'ouvrit de nouveau laissant voir Madame Ravensway, deux armoires à glace... Jamal et Camilla ?
Mais qu'est-ce qu'ils foutent là ? Ah j'avais oublié qu'ils ont sympathisé avec ces deux folles.

Camilla me fait un clin d'œil et Jamal mime un Dieu sait quoi qui ressemble à "ils arrivent" et ça me rassure et me terrifie en même temps. Et s'ils se faisaient tuer par ma faute ? Je ne me le pardonnerais jamais.

- Alors comment se passe les retrouvailles en famille ? Commence Madame Ravensway

Elle, toujours la même, froide comme un congélateur déguisé en clown. Même son regard n'exprimant aucun sentiment ne m'avait pas du tout manqué. Il faudrait vraiment qu'elles aillent voir une fashion victime parce que là, c'est une insulte.