chapitre 5

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Qui dit mauvaise nouvelle pour moi dit bonne nouvelle pour vous !
Ouvrez les yeux les chapitres arrivent ❤

La main sur la poignée de la porte de la salle de réunion, je laisse mon geste en suspens pendant quelques secondes.

Inspire... Expire...

Je sais qu'elle se trouve juste derrière et que d'un instant à l'autre je vais enfin la revoir. Bordel, mes jambes flageolent, mes mains tremblent, mon rythme cardiaque s'accélère de manière démesurée. Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je le savais que me confronter à elle allait me mettre dans un état pas possible, mais pas à ce point.

Allez Jamie, lance-toi ! Tu ne peux plus reculer.

Au moment où j'appuie sur la poignée et que j'ouvre la porte, mes yeux la trouvent immédiatement. Mon cœur manque un battement. Bordel ! Elle est encore plus belle que dans mes souvenirs, comment est-ce possible ? Ses cheveux sont attachés en une queue de cheval, elle a mit un rouge à lèvre rose qui fait ressortir son teint pâle et elle porte ses lunettes. Je ne l'ai vu que rarement avec, c'était si rare de la voir les porter, ça lui donne une touche sexy qui se répercute immédiatement dans mon calbute !

- Excusez-moi de mon retard, Jameth Tessier, nouveau chef du service construction neuve, je cherchais la salle, je me présente en essayant de paraître sûr de moi, bombant le torse et en parlant fort pour que tout le monde m'entende.

Alors que ses yeux captent les miens, elle manque de s'étouffer en recrachant l'intégralité de ce qui se trouvait dans sa bouche.

Je me retiens de rire. Cette scène me rappelle le jour où j'avais salé son café, et me ramène quelques semaines en arrière. Qu'est-ce qu'elle m'a manqué...

Elle s'agite, attrape tout ce qui lui passe sous la main pour éponger le désastre qu'elle vient de causer. Ne rigole pas Jamie, garde ton sérieux.

- Je vous en prie, prenez place nous allons commencer, m'indique le Directeur Général en me montrant un siège de libre.

Je la vois parler tout bas au même mec qui se trouve à côté d'elle et se lever. Alors qu'elle passe à côté de moi, je ne peux m'empêcher de la taquiner et de la provoquer.

- Jameth Tessier, enchanté, lui dis-je tout en lui tendant la main.

Nouveau flash, elle, moi, son ancien bureau, et ce foutu coup d'électricité qui m'avait percuté, foudroyé directement en plein cœur sans même m'en apercevoir.

Je vois qu'elle jauge ma main, comme si elle était contagieuse, comme si le simple fait de me toucher pouvait lui infliger une maladie incurable. Et ouais bébé, ça s'appelle la maladie d'amour et je compte bien te contaminer. Elle regarde autour d'elle, et elle se rend compte que tout le monde nous jauge. Puis elle se lance.

- Mademoiselle Berthet, me répond t-elle en acceptant ma poignée de main et en empruntant un ton froid et distant.

Sa paume entre enfin en contact avec la mienne. Je ressens sa chaleur, sa douceur. Bordel, je me retiens de l'attraper et de la serrer fort dans mes bras. Comme la première fois, malgré tout ce que nous avons partagé, malgré tout ce qu'il s'est passé, je ressens cette même intensité. Cette même fougue. Apparemment le courant passe encore entre nous.

Elle ne demande pas son reste et retire sa main rapidement, comme si la paume de la mienne l'avait brûlé, quittant la salle la seconde suivante.

Je m'installe sur le siège de libre, le même que le directeur m'avait indiqué et la réunion commence sans ma belle blonde.

Alors que le Directeur commence à faire l'appel, ouais, ouais, comme à l'école, qu'il présente ensuite l'ordre du jour, nous entamons le premier sujet de la matinée les conséquences de la loi de finance.

Only YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant