Only You

chapitre 16

Hey mes petits bouchons, comment ça fait grave longtemps !!! Comment vous me manquez, c'est un truc de dingue comment on devient accroc à cette plateforme et surtout aux supers lecteurs comme vous qui me donnez la niak de continuer malgré les baisses de morales et de motivations. Et oui, j'ai enfin envoyé mon manuscrit pour effet miroir et autant vous dire que j'étais dépitée. Je suis super contente de ma trame, de mon histoire, mais j'ai tellement peur qu'elle ne plaise qu'à moi, que vous ne kiffiez pas autant que moi. Bref... Je raconte un peu ma vie et vous voulez lire c'est ça? OKKKK ! Bon, effet miroir étant terminé, je vais tenter de reprendre l'écriture ACTIVE.... Oui, oui, j'ai bien dit active ... de Only You. Je ne pourrais pas poster un chapitre par jour, tout simplement car la trame n'est pas décidée dans ma tête et que j'avance carrément à l'aveugle, mais je vais tenter au moins une fois voir deux par semaine. Voilà j'espère que ce petit retour vous fera plaisir. Pour info, c'est un peu nian nian, mais bientôt... Bah ça va remuer... Bah ouais sinon on va se faire chier ! Des bisous mes petits bouchons !!! Et n'hésitez pas à me suivre sur mon compte instagram facebook et à me laisser pleins de commentaires. Ouais je quémande et alors? je les kiffs moi vos coms !!!

La réunion est longue mais longue !!! Je manque de m'écrouler sur mon bras qui maintient ma tête péniblement tandis que je somnole presque en écoutant les différents architectes nous présenter leurs plans. Je réprime plusieurs bâillements et fait mon possible pour garder mes paupières ouvertes qui se font de plus en plus lourdes. A moitié endormi, je tente de me concentrer sur leurs discussions alors que mes pensées se tournent malgré eux vers Jameth. Tout s'est déroulé si vite hier soir. Ma soudaine chute de tension, ma fatigue quasi permanente et le besoin de me coller à lui. Retrouver la chaleur de ses bras m'a immédiatement ramené quelques semaines en arrière. J'ai eu l'impression de ne l'avoir jamais quitté, comme si là près de lui, j'étais enfin de nouveau à ma place.  Je ne peux m'empêcher de repenser à tout le mal que j'ai éprouvé suite à sa trahison, mais sa présence ici et sa détermination me prouve qu'il a de réels sentiments pour moi. En plus, avec ce petit être qui grandit au creux de mon ventre, je ne peux pas être égoïste et laisser mon égo dicter le cours de ma vie. Mon enfant mérite son père, et celui-ci a traversé des kilomètres et quitté toutes ses attaches pour venir nous rejoindre, aussi il mérite une seconde chance. Ou peut-être une troisième dans son cas quand on y réfléchit bien.

L'ensemble des collaborateurs se lève et me coupe dans mes pensées. La réunion est enfin terminée et je suis incapable de savoir le fin mot de leur venue. Au final, les plans ont-ils été approuvés ? Je n'en sais strictement rien, il faut absolument que je vois Will pour qu'il me débrief. Alors que mon assistant me détaille avec une moue réprobatrice, j'en fais abstraction et le contourne pour aller chercher Jameth dans son bureau.

Je ne prends pas la peine de frapper et entre sans y être forcément invité, après tout, c'est moi la chef. J'ai l'impression de revenir quelques mois en arrière et j'ai peur d'y découvrir Jameth en charmante compagnie. Ces images n'ont cessées de s'immiscer dans mon esprit à de nombreuses reprises. Mais alors que la porte me cède, le cœur battant à cent à l'heure, je découvre mon super connard la tête plongée dans ses dossiers. Il est tellement concentré qu'il ne remarque même pas ma présence. Bras croisés contre ma poitrine je l'observe et le détaille avec attention. Ses sourcils se froncent tandis qu'il gribouille je ne sais quoi sur ses feuilles. Il a l'air de porter un intérêt certain à son travail. Attendrie par le spectacle qui s'offre à moi, je reste plusieurs minutes à le regarder sans voir le temps passer. Sa cravate est dénouée, ses cheveux sont en batailles, signe qu'il a dû à plusieurs reprises passer ses mains dedans pour preuve d'agacement. Les manches de sa chemise sont relevés sur ses avants-bras dévoilant sa montre hors de prix que je déteste tant. Quel flambeur !  Je ne me lasse pas de le regarder quand nous sommes interrompus par l'une de nos collaboratrices.