Grégory me fit entrer et asseoir devant son bureau sur le fauteuil en cuir présent. Mes mains tremblaient sur les accoudoirs. J'avais l'impression de ne plus être moi, d'assister à la scène du point de vue de quelqu'un d'autre. Grégory sortit d'un de ses tiroirs un dossier ainsi qu'un magazine. Il posa le dossier devant moi et le l'ouvrit, c'était les photos de moi faîtes avec Simon.
- T'es magnifique sur ces photos, t'as une lueur dans le regard qui te donne un côté sauvage et diablement sexy. Comme j'ai fais avec les autres filles, je vais te montrer ta page dans le magazine et t'expliquer un peu comment la suite va se dérouler.
Il prit le magazine, regarda quelques secondes le sommaire et se dirigea vers le milieu du magazine. Il le tourna vers moi me permettant ainsi de voir. La page était organisée méthodiquement, les mensurations étaient en bas à gauche, les tarifs en haut à droite, deux photos à gauche, deux photos à droite.
- Il y a différents tarifs selon ce que veut le client : accompagnatrice d'événements sans sexe et avec sexe, carte blanche c'est-à-dire que le client fait ce qu'il veut de la fille comme celui de ce matin, utilisation à des fins professionnelles puis des choses plus précises fellation, masturbation et ainsi de suite. Je fais varier les tarifs selon le physique de la fille comme la taille de poitrine, des fesses, du tour de taille, je sais que c'est vachement superficielle mais bon on s'adapte juste à la société.
Il fouilla de nouveau dans son tiroir et sortit une feuille remplie de diagramme circulaire. De son doigt parfaitement manucuré, il m'en montra un nommé "les préférences physiques".
- Tu vois, l'année dernière, les clients préférés les rousses aux yeux bleus avec un bonnet C d'une taille qui se situe entre 160-165 cm. Il y a deux ans c'était les brunes, métisses avec les cheveux crépus aux yeux foncés pourvu d'un bonnet D ou E d'une taille entre 165-170 cm. Les gens vont d'un extrême à l'autre c'est pour ça que j'ai autant de filles. La première que j'ai eu est là depuis quatre ans, c'est Célestine, je l'ai trouvé affamée dans la rue en train de mendier, sa beauté m'a conquit, je l'ai ramené chez moi, je l'ai nourrie, habillée, logée. Un jour, un ami l'a vu et m'a dit qu'il était prêt à me payer pour une nuit avec elle et c'est ainsi que j'ai eu cette idée. J'ai fait aménagé ma cave puis suis allée en quête d'autres filles et maintenant je me fais du cinq milles euros la journée si ce n'est plus.
Quatre ans en étant exploitée et souillée. Un enfer quotidien. Et lui qui se vantait de sa fortune, de son réseau pervers et malsain d'exploitation d'humains. Je devais sortir d'ici, nous devions toutes sortir d'ici. Question de vie ou de mort. Je réfléchissais en vitesse, c'était mon unique chance, il me fallait la saisir.
-...Accompagne un riche homme dans une soirée mondaine.
- Je suis vierge.
Il se stoppa net. Il lâcha un petit "oh". Je le regardais droit dans les yeux, c'était mon unique chance. J'inspirais lentement avant de parler.
- Si je dois m'embarquer dans cette histoire je tiens d'abord à perdre ma virginité et il est hors de question que se soit avec un inconnu.
- Qu'est-ce que tu proposes donc ?
- Prends-la moi.
Il fronça les sourcils, visiblement, je l'avais pris au dépourvu. Il se pencha en avant et posa ses avant-bras dessus, il ne me quitta plus des yeux, comme s'il voulait vérifier la sincérité de mes propos. Je sentais mon cœur s'affolait dans ma cage thoracique, mon unique chance. Il se leva et se mit à marcher avec lenteur jusqu'à se placer derrière moi.
- C'est avec plaisir, me chuchotait-il à l'oreille.
Sa main se posa sur mon épaule, il descendit ma bretelle, embrassa ma clavicule et remontais doucement jusque sous le lobe de mon oreille. Il le mordilla, un petit gémissement s'échappa de ma bouche. Je me levais, passais mes bras autour de son cou et l'embrassais à pleine bouche. Je ne pouvais pas rester statique, il doit croire à mon mensonge. Ses mains descendaient ma fermeture Éclair, je me débarrassais de ma robe d'un coup de pied, elle glissa jusqu'au pied du fauteuil. Je lui déboutonnais sa chemise pendant qu'il me faisait des suçons dans le cou, une de ses mains se glissa dans ma culotte et ses doigts s'introduisaient à l'intérieur de moi. Je vis sa bosse à travers le tissu de son pantalon, je m'activais à défaire sa ceinture, il s'enleva de moi, je lui enlevais son pantalon ainsi que son boxer.
Je me stoppais face à son organe, devais-je aller jusqu'à là pour m'évader ? Je me mis à genoux et l'empoignais d'une main. Je commençais mes vas et viens, il lâcha un grognement, je le vis fermer les yeux et lever la tête en l'air pour montrer son extase. J'en profitais pour examiner autour de moi, il y avait un vase à côté de la porte, posée sur un petit meuble, si j'arrivais à trouver une excuse pour m'approcher de la porte avec lui, je pourrais lui fracasser le vase dessus, libérer les filles et partir. D'un coup, il me plaqua au sol, lui par dessus moi, il a emprisonnait mes mains en tenant mes poignets au dessus de ma tête. De son autre main de libre, il jouait avec ma poitrine, suçais mes tétons puis se s'arrêta et me fit écarter un peu plus les jambes. C'était le moment.
- STOP ! Arrête-toi ! Je ne me sens pas bien, criais-je en me dégageant de son emprise.
Je me levais et reculais vers la porte. Il se releva aussi, l'incompréhension se lisait dans ses traits mais aussi de la colère. Il s'approcha de moi mais je reculais encore jusqu'à sentir le meuble dans mon dos.
- Ça t'amuses de faire bander un mec puis de lui dire d'arrêter, ça t'amuses de faire la salope !
Il s'avança encore un peu et quand il fut assez près, je me saisissais du vase et le frappa avec, le vase se détruisit sur son crâne et je vis son corps tomber au sol. Je pris sa veste et vidais ses poches, j'avais trouvé les clés d'en bas. Je fonçais vers la porte et descendis les escaliers en courant. Il y avait cinq clés sur le trousseau, j'en essayais une puis une seconde pour la porte quand j'entendis du mouvement là-haut. L'adrénaline me monta, la troisième clé était la bonne.
- RIMA !
Je fonçais jusqu'en bas, les filles en me voyant se levèrent, je me dirigeais vers la première cellule, j'enfonçais une clé dans la serrure, c'était la mauvaise, dans ma précipitation, je fis tomber le trousseau, j'essayais une autre clé quand Grégory débarqua soudain. Du sang s'écoulait d'une plaie de son crâne, il m'attrapa le bras et me jeta par terre, il récupéra les clefs. Il me souleva du sol, agrippa ma gorge et me plaqua contre une cellule.
- Espèce de sale petite pute, t'as voulu te foutre de ma gueule avec ton numéro de la pauvre vierge, je te fais la promesse que je vais faire de ta vie un cauchemar, un cauchemar où là seule issue serait la mort.
Il m'empoigna le bras et me jeta dans ma cellule. Je me réceptionnais sur mes avants-bras, derrière moi, la cellule se ferma violemment. J'ai gâché mon unique chance.
VOUS LISEZ
Le Nouvel Ordre tome 1
ParanormalRima vivait dans une société corrompue jusqu'à la moelle. Cette société était divisée en deux : les riches et les pauvres. Meurtres, viols, tortures et esclavagisme étaient courant, les riches avaient le droit de faire ce qu'ils voulaient des pauv...