Chapitre XIII

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Quand Amaury me déposa devant la maison de Grégory, le stress me prit la gorge, et si j'échouais de nouveau ? Il sonna à la porte et mon bourreau ouvrit avec un grand sourire aux lèvres. Il nous fit monter à son bureau

- Vous êtes en avance ! Il vous restait encore une demie-heure.

- En effet, lui répondit Amaury en sortant sa montre à gousset. Mais je ne souhaite abuser plus de la gentillesse de cette demoiselle. Vous préférez être réglé en chèque ou espèce ?

- Comme vous le souhaitez.

Amaury sortit un chèque et un stylo de sa poche.

- Alors accompagnatrice d'événement sans sexe, l'heure est à 250€, vous l'avez prise pour quatre heures mais vous la rendez avec une demie heure d'avance donc cela vous fait un total de 875€.

Amaury remplit le chèque, nous salua puis partit. Dès que la porte se ferma, Grégory m'attrapa violemment le poignet et m'attira à lui. j'étais piégée entre ses bras. Il me chuchota tout bas à l'oreille :

- Je n'ai pas oublié ton aptitude de ce matin, te souviens-tu de ce que j'ai dis sur la fautive ?

J'acquiesçai d'un mouvement de tête.

- Dis-le à voix haute, je veux te l'entendre dire.

- Qu'elle méritera une punition et qu'elle sera différente selon ton humeur, bégayais-je difficilement.

- C'est exact et il me semble que je ne t'ai pas encore corrigé. Sache que je suis encore très excité de ce matin, avant que tu ne me brises ce vase sur la tête, j'aimerais terminer ce que l'on a commencé.

Il baissa ma fermeture Éclair, ma robe tomba au sol dans un petit bruit, toujours dans ses bras, j'étais à sa merci puis le contact froid de la clé me rappela que je portais notre espoir à tous. Du peu de mouvement que je pouvais faire, j'avais réussis tout de même à toucher ses parties.

- Laisse-moi me racheter Grégory, lui disais-je avant de l'embrasser. Maintenant que je sais que mes fautes auront des répercussions sur les autres, je vais être une fille sage et attentionnée.

Il me lâcha, cette fois-ci je dois y aller jusqu'au bout. Je commençais par déboutonner sa chemise avec lenteur, j'embrassais son torse en descendant un peu plus à chaque fois. Arrivée à la hauteur de sa ceinture, je la défaisais toujours cette même lenteur calculée puis je m'attaquai au pantalon, il tomba au sol. Ne resta plus que son boxer noir avec la même bosse. Je le caressais d'abord à travers le tissu de haut en bas puis je lui enlevais.

Je faisais des petits mouvements circulaires sur le gland avant de reprendre mes mouvements de vas-et-viens toujours en passant sur la partie sensible. Et de nouveau, je me mis à genoux, j'inspirai un grand coup puis mit son pénis dans ma bouche. Pendant quelques minutes, je le suçais tout en continuant mes gestes de la main jusqu'à qu'il éjacula. Il m'aida à me remettre debout et m'embrassa.

- T'es pardonnée, maintenant, retour à la cave.

Il m'empoigna le bras et nous descendions, je n'avais plus peur, je ne stressais plus sur qu'est ce qu'on n'allait m'obliger à faire ou sur quand j'allais sortir de cet enfer car ce soir la liberté était mienne. Quand il me mit dans ma cellule, j'étais tranquille intérieurement. Olivia dormait déjà, je m'asseyais à côté d'Athéna qui était encore réveillée.

- Il manque encore combien de filles ?

- T'étais la dernière.

- Faut réveiller tout le monde, ce soir on quitte ce lieu.

- Et comment ? En essayant encore de lui voler ses clés après lui fait croire qu'il pourrait te sauter puis en lui cassant un vase dessus ?

Ses mots me blessèrent mais c'était vrai, je ne pouvais pas lui en vouloir mais maintenant je savais que j'avais des alliés l'extérieur et ce passe partout. Je le sortis de mon soutien gorge et lui montra.

Le Nouvel Ordre tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant