Love In The Air

Chapitre 7

-Qu'est ce qu'il y a?

-Il faut vraiment que tu me dise pourquoi tu m'as mentit l'autre jour...

-Je t'ais dit que tu ne pouvais pas comprendre.

-Mais qu'est ce que je ne peux pas comprendre j'ai 18 ans bordel, qu'est ce que je ne peux pas comprendre!!

-Peut être que tu peux comprendre beaucoup de chose mais en tout cas pour l'instant, tu ne peux pas me comprendre.

Il ressortit en claquant la porte. "J'ai sûrement été un peu fort ce coup ci, je vais le suivre pour savoir ou il va." Je reçus un message de Claire:

-Ambre ya une de ces teuf ce soir!!! Viens je t'envoie l'adresse, on t'attend!!!!

"Et merde.. Faut que je choisisse entre suivre David ou aller à une fête..." Suivre David était quand même beaucoup plus tentant.

-Dsl ma puce, je suis exténuée, je vais aller me coucher.

-Pas de problème ma belle, ce sera pour une prochaine fois, profite bien de la vue sur ton lit ( smiley clin d'oeil;) ).

***

Il marchais dans les rues, ne se doutant de rien, avec sa veste noir et ses écouteurs dans les oreilles. Après une dizaine de minutes de filature, je le vis rentrer dans un bâtiment, il semblait il y avoir une soirée dedans. J'entra et essaya avec mes petits yeux de myopes de le suivre parmi cette foule de jeunes, qui étaient déjà pour la plus part saouls à 20 heure 30 "il sont chaux quand même ici!!". David s'arrêta devant une fille, la pris dans ses bras et pleura... Elle semblait être quelqu'un de sa famille vu la ressemblance qui les assortissaient, elle était en train de le réconforter de quelque chose, quelque chose de blessant, blessant comme ce que quelqu'un lui avait dit, comme moi qui n'essayais jamais de comprendre les autres et qui ne pensais qu'à moi et mon petit bonheur...

Je sortis, les larmes aux yeux moi aussi, les dernières lueurs de joie disparaissaient peu à peu et laissaient place à cette tristesse et de colère grandissante, je m'assis sur le trottoir et pleura comme je n'avais jamais pleurer pour quelqu'un, comme je n'avais jamais pleurer. tout cours...

Après avoir verser toutes les larmes de mon corps, je rentra au campus et décida de cette fois aller vraiment dormir, je n'avais pas envie de penser à David et au mal que je lui avais fait.

***

J'ouvris les yeux, réveillée par mon téléphone qui sonnais, je n'eu bien sur pas le temps de décrocher, David n'était pas dans son lit.

Je me prépara et alla à l'université, je n'avais vraiment aucune envie d'étudier, mais pour réussir mes études il fallait que je mette tous les moyens en place, que je tourne les pages, et que j'oublie mes sentiments, mais cette page la, elle était trop dure à tourner, trop dure à oublier...

Je m'assis à chaque cours à une place aléatoire, je m'en fichais tant que je n'étais pas à côté du truc (voila comment je l'appelais). Il ne se rendi même pas compte de mon absence "trop occuper à penser à l'autre là". Pour la première fois de ma vie j'étais jalouse de quelqu'un.

Qu'est ce que l'amour innocent ne fais pas...

***

Les jours s'enchainairent rapidement, David et moi à vrai dire on ne se captaient même plus, nous étions des fantômes l'un pour l'autre. Des fois j'avais envie de lui dire quelque chose, de le faire réagir, mais malgré tout les conseils que Claire et Maria m'avaient donné ma timidité gagnait toujours. Je voyais que lui aussi ressentais le besoin de me parler, car vivre avec quelqu'un à qui on n'adresse même pas la parole, c'est comme être un poisson devant un troupeau de chat.

Le week-end arriva, je dormis toute la matinée du Samedi, la semaine fût épuisante. Il fallait que je fasse mes leçons et travaille un peu. Le truc n'était pas rentrer vendredi soir, "il était encore en soirée..." Il ne rentrerait pas ce soir visiblement, alors je décida d'appeler ma mère, j'avais besoin d'entendre sa voie, besoin d'entendre ses conseils de mère, de femme et d'épouse car seul elle pouvait trouver les mots pour m'aider à affronter ma timidité et briser le silence qui pesait entre David et moi.