Chapitre 13

386 21 4
                                    

Entre temps mes sentiments pour lui on changer, se que je m'efforçais d'enfouir en moi, se que je ne pouvais pas admettre pour lui a ressurgit grâce à ces lettres. Ses mots on réveillé en moi ce que je croyais impossible, affaiblissant chaque jours ma raison qui me demandait de lutter. Maintenant il est trop tard, et d'une certaine manière j'en pleure car effectivement je l'aime... mais on ne peut pas être ensemble.

Le temps est passé si vite que je n'ai pas pu compter les jours, je n'ai même pas eu le temps de répondre à sa lettre. À vrai dire je n'ai même pas encore pris ma decision... Je suis alignée avec les autres esclaves de maison, attendant l'arrivée de nos invités. Je suis perdu dans mes pensées me demandant ce que je devrais faire. La calèche entre dans le domaine toujours armés de ses magnifiques chevaux blancs, clac... ce son me ramène à la réalité. Il descend de la calèche accompagné de sa mère et de son père, je relève doucement la tête vers eux, nos regards se croisent pour ne plus se séparer. Mon cœur bat si vite que je crains qu'il n'explose, ce son résonne en moi, faisant trembler chacun de mes membres, me voilà incapable de bouger, incapable de parler, incapable de détourner le regard de lui...

Nous nous regardons longuement, transmettant cette envie de s'enlacer, je vois à quel point il se retient de ne pas s'approcher de moi. Sa respiration semble aussi difficile que la mienne. Le poings fermés il se contente de me regarder, il retrace chaque détail de mon corp de ses yeux. L'envie est trop forte et il ne semble plus lutter, instinctivement il se met a avancer vers moi, son ardeur est aussitôt refroidi par la main de sa mère qui le retient. Celle ci le conduit à sa fiancée, il lui fait un baise-main mais ses yeux restent fixés sur moi.

X: c'est un véritable plaisir de vous revoir.

J'ai la vague impression que en disant ces mots il, ne s'adressait pas à Mlle Jamie mais à moi.

Mlle Jamie: merci... moi de même.

Monsieur Robert les invitent à rentrer, tandis que Madame nous ordonne d'aller ranger leurs affaires dans "leurs" chambres. En montant les escaliers nos regards se croisent une nouvelle fois, mais cette fois-ci il semble déterminer à me rejoindre, mais je suis pressé par Solange qui m'odonne d'aller plus vite. En ouvrant la mâle remplis de vêtements, j'hume cette odeur qui m'a tant manquer l'odeur de Florent...

Je me rappelle encore de sa façon de me regarder, que se serait-il passer si nous nous étions ne serait-ce que toucher ? M'aurait-il réellement embrasser ? M'aurait-il fait une simple accolade ? Qu'aurait-il dit ?

Clac ! En entendant se son je me tourne vers la porte, il se tient juste devant la fermant à clé. En le voyant mon corp réagit instinctivement et me voilà de nouveau sous son emprise. Il avance doucement vers moi, avec une lenteur calculer, j'ai envie de m'approcher moi aussi mais je me retiens. Il se jette sur moi et me serre dans ses bras aussi fort qu'il le peux. Son odeur s'infiltre en moi faisant tomber toutes les barrières de mon esprit, je le serre a mon tour dans mes bras. Tout ce que j'avais enfouis en moi remonte à la surface, mes envies, mes désirs, se mêlent à ce geste. Il m'emprisonne de ses bras, la seule cage d'où je ne veux pas sortir... Je sais pourquoi il est venu, je sais que je ne suis pas sensé être proche de lui, je sais que je suis sensé m'éloigner de lui, je sais que juste ce contacte est une chose mal, mais a ce moment-là je ne veux pas qu'il me lâche, je ne veux pas qu'il parte, je ne veux pas me détacher de lui, je ne veux rien entendre, je ne veux rien voir, juste lui et moi. Je dois me l'admettre il m'a manqué, j'hume son odeur jusqu'à ce qu'elle fasse partit de mon air. Alors qu'il s'appraîte à me lâcher, mon cœur prend possession de mon corp et parle à ma place.

Diane: NON !!! Ne me lâche pas ! Pas maintenant...

J'ai encore besoin de cet étreinte, de ses bras, de son corp, de son odeur, de lui. Tous mes questions, ce que je pensais faire, tout ça n'a plus d'importance, je le veux juste là entrain de m'enlacer. Après un long moment il finit par me lâcher, sans rompre le contacte entre nos deux corp. Il me regarde avec un sourire jusqu'au oreilles, nous nous perdons l'un dans le regard de l'autre, il ne sait pas quoi dire, il cherche ses mots mais rien ne lui vient, il lâche un grand soupire et dit:

Je ne peux pas t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant