Chapitre 18

304 24 1
                                    

Le lendemain très tôt je me suis levé avant Florent, il est vraiment très mignon quand il dort. Je sortit de l'auberge et alla me promener dans la ville. Si Florent était réveillée il m'en n'aurait sûrement empêcher mais il dormait à point fermer. Je prenais peut-être un risque mais être enfermer n'avais jamais été une chose que j'appréciais.

Cette fois-ci je sortit par la porte et non par la fenêtre. Je me suis dit que puisqu'il était assez tôt je pouvais me le permettre. Je n'ai croiser que quelques ivrognes endormi accrocher à leur verre de bière pourvu que de quelque gouttes qui on échappé à leur soif démesuré. En ouvrant la porte je crus que le grincement réveillerait les autres mais non.

Dehors le Soleil n'était même pas encore levé mais la Lune elle était déjà couché. Le ciel était d'un bleu tout autre, brouillé par les nuages, j'emplis mes poumons de cette fraîcheur et nourrit mes yeux de cette obscurité. Je partit à droite puis à gauche, je fis demi-tour, revenant sur mes pas, me perdant dans ces rues.

Je me promenais tête baissée cachant du mieux que je pouvais mon visage avec ma casquette lorsque....

Hiiiiiii !!!

X: MAIS FAIT ATTENTION !!!

Une calèche à faillit me renverser ! Le chauffeur fit dévier le cheval de justesse. L'homme m'injuria de tout les noms tout en continuant sa route. Derrière la calèche était enchaîné des noirs comme moi. Ils n'avaient plus que la peau sur les os, leurs regards était pleins de tristesse, celle d'une vie qu'ils n'ont jamais souhaité avoir, le peu de peau qu'ils avaient était martelé de bleus, de cicatrices, les traces de ce que cela voulait dire être esclave...

J'aurais voulu poursuivre cette calèche, la rattraper et les libérer, crier leur liberté ce qu'on leur a volé mais ils étaient déjà tous trop loin... Mais mon corp avança pour moi et sans le vouloir je fis un pas vers eux. Je les regardais disparaître dans la forêt me disant que tout cela finira un jour et espérant de tout cœur qu'il la verront cette fin...

Le cœur pris je me décidais à entrer, au bout de quelques pas en direction de l'auberge je sentis une chose dérangeante sous ma chaussure. Je pris la chose, qui était une feuille mais pas une simple feuille. C'était sûrement l'homme dans la calèche qui l'a perdu. Il y avait écrit en gros "Avis de recherche" il offrait une récompense de 10 000 francs à celui qui retrouverais le Duc Florent Kiliane de Rochel ! L'avis de recherche était accompagné d'un portrait de Florent quand il avait encore les cheveux long. Il ne m'en fallut pas plus pour partir en courant jusqu'à l'auberge tenant fermement cet avis entre mes mains. Le Soleil venait tout juste de se lever et personne à part la gérante n'était réveillée. Elle était entrain de jeté les chers ivrognes dehors. Je profitais de son moment d'absence pour rentrer sans qu'elle ne me vois. Je montais en vitesse les escaliers, et entra directement dans la chambre. Je ne pris même pas le temps de fermer doucement la porte, de toute manière cela ne servirait à rien car il était déjà réveillé et il semblait de mauvaise humeur.

Florent: TU ÉTAIS OÙ ?! JE ME SUIS INQUIÉTÉ !!!

Diane: ne cris pas ! Je t'expliquerais tout, tout à l'heure mais en attendant, regarde !

Je lui tendis l'avis de recherche, il la lu et resta sans voix pendant quelques seconde.

Florent: cela veux dire que nous devrons embarquer plus tôt. Mais comment vais-je faire pour prévenir mon ami ?

Diane: je peux y aller à ta place !

Florent: il en n'est hors de question !

Diane: mais pourquoi ?! On n'est pas à une minute près. En plus qui me reconnaîtra je te rappelle que je suis un homme.

Je ne peux pas t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant