Chapitre 17

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Léonie : J'ai vu dans ses yeux tout l'amour qu'il te portait, une chose qu'il ne pourrait jamais offrir a Jamie. Je ne pouvais pas vous séparer car de toute façon il ne m'aurait pas laissé faire.

Je regarde Florent qui prépare les chevaux, devinant que c'est de lui qu'elle parle un sourire se forme sur mon visage.

Léonie : tu ne le sais probablement pas mais le jour de ses fiançailles, lorsqu'il a entendu l'ordre de ma mère il semblait bouillonner de colère, je l'ai vu se retenir de ne pas lever la main sur elle. Après je l'ai suivis, je l'ai vu se déchaîner, exprimer toute sa colère et sa rage, j'ai été obligé de prévenir mon père pour qu'il arrête se carnage car Florent me semblait tout près à faire une énorme bêtise.

Diane : alors pourquoi nous aider ?

Léonie : parce que je t'ai toujours préférés a Jamie, et je me suis dit que si je devais faire quelques chose il fallait au moins que ce soit une bonne action. Parce que tu le méritais, tu as été plus fidèle et aimante que celle que je considérais autrefois comme ma sœur.

Elle prend mes mains dans les siennes et me serre une nouvelle fois dans ses bras, puis me murmure « Au revoir ma sœur, soit heureuse dans ta nouvelle vie ! » elle se détache de moi et me montre une calèche avec un cocher en disant :

Léonie : il vous conduira ou vous voudrez, allez ne vous inquiétez pas c'est un homme de confiance.

Florent : merci.

Léonie : de rien, maintenant partez, vous avez assez perdu de temps !

Florent m'aide à monter puis la calèche démarre. Je regarde une dernière fois l'endroit où j'ai grandis tandis que je m'éloigne de plus en plus. Une demi-heure plus tard la calèche nous dépose en rizière de la forêt. Heureusement pour nous il reste encore beaucoup de temps avant que le soleil ne se lève. Nous descendons puis regardons la calèche s'en aller retournant d'où elle est venu. Ni lui ni moi n'arrivons à croire ce qui viens de se passer, mais nous savons que cela nous a aidé.

Florent : bon eh bien en route Diane, nous avons encore beaucoup de chemin à faire avant d'arriver au point de rendez-vous.

Diane : au point de rendez-vous ? Quel point de rendez-vous ?

Florent : tu le sauras bien assez tôt !

Je boude un moment mais me résigne vite car le temps presse.

Diane : laisse-moi au moins le temps de me changer.

Florent : fait vite !

Je m'enfonce un peu plus dans la forêt cherchant un endroit tranquille pour me changer.

Florent : t'aurait pu te changer devant moi tu sais, je n'aurais peut-être rien tenté.

Diane : très drôle...

J'enlève le plus rapidement possible mes vêtements et enfile la chemise que Florent m'a donnée, ainsi qu'une salopette emprunté a un des garçons du quartier. Une fois changé j'apparais devant Florent apprêté de mes nouveaux vêtements. Je lui tends mes bras, lui montrons ainsi que les manches sont trop longues, sans un mot de plus il déchire chacune d'elle, maintenant le plus dur reste à faire, couper mes cheveux !

Florent : tu en es vraiment sûr ?

Diane : ça fait partit du plan non ?

Florent : oui mais...

Diane : pas de mais, vas-y !

Florent sort un ciseau de son sac et commence le sale boulot, je ne ressens aucune douleur physique mais pourtant j'ai envie de pleurer. Une fois se travaille fait, je mets une casquette et mon déguisement est fin prêts.

Je ne peux pas t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant