Chapitre 12

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/!\ Ce chapitre est écrit sous la forme des courriers que s'échange Florent et Diane, le point de vue changera selon le destinataire le "texte" est écrit à la 3ème pers. du singulier  /!\
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Chère Diane,

J'ai attendu ta réponse pendant longtemps et maintenant qu'elle est là je ne peux m'empêcher de la relire encore et encore parce que ce sont tes mots. Je t'avouerai qu'au début je n'y croyais pas trop, je ne pensais pas que tu allais m'écrire, mais lorsque j'ai reçu ta lettre j'ai su immédiatement qu'elle était de toi par sa simplicité. Tu n'imagine pas dans quel état je suis parce que tu m'a pardonner, j'aurais voulu que tu me le dise en face juste pour pouvoir te serrer dans mes bras et sentir ton corp contre le miens... Dans ma maison j'ai l'impression de devenir fou, je me suis mis à compter les jours avant de pouvoir te revoir et il ne m'en reste plus que 51. Le jour où je suis partit je t'ai cherché comme un fou, je voulais te dire une chose que je n'aurais malheureusement pas l'occasion de faire... et je ne peut te l'écrire car je ne peux que te le dire, Diane ces mots qui sortent de mon cœur pour toi. Si j'avais pu changer les chose faire d'autre choix je me serais enfui avec toi !
Revenons en au chose sérieuse, dans ta lettre tu dis vouloir devenir mon amie alors, pourquoi me souhaite tu d'être heureux avec une femme alors que tu sais pertinemment que je ne l'aime pas ? J'ai relu tes dernier mots encore et encore et je n'en vois pas l'utilité et encore moins la raison.

Explique moi, pourquoi tu veux me voir triste.

                                                                               Florent Kiliane de Rochel

En lisant la lettre la jeune femme se sentit coupable de lui avoir écrit cela, elle se devait maintenant de lui fournir une explication.

Cher Florent,

Je suis désolé si mes mots t'on blesser, je pensais juste que entant que AMIE c'était la meilleure chose à te dire, te souhaiter d'être heureux avec ta future femme. Je n'ai fait que agir entant que AMIE, je ne pensais qu'a ton bonheur et à ta joie. Je ne suis pas sûre que se soit une bonne idée que nous continuons cette correspondance éntant donné que tu es mon futur maître, tu ne devrais pas lire mes lettres et encore moins les apprécier. Nous sommes loin l'un de l'autre et cela pour toujours, car même lorsque je viendrai dans cette maison, qu'est votre futur maison, je n'aurais que le rôle d'esclave celle a qui tu ordonneras des choses, et qui devra t'obéir, je n'aurais ni choix, ni envie, rien. C'est ce que je suis sensé être a tes yeux. Parfois je me demande si juste le fais de vouloir être amie avec toi n'est pas non plus une idée complètement folle et dénué de sens. Car quoique je fasse, il y aura toujours se mur entre toi et moi. Je me rappelle que même ton odeur me faisait me sentir inférieure à toi. Tu es un homme riche, blanc, tu fait partie de la haute société et moi je suis quoi... noir, femme, et inférieur à la pauvreté. Et chaque fois que je te verrais je penserai a ce mur.

Toujours...

                                                                                                 Diane Lafleur

Cette lettre semblait transpercer le cœur du jeune homme, voulant affaiblir les sentiments qui avait pour la jeune femme, jamais il n'aurait penser à ce "mur" qui le séparait d'elle, il craignait maintenant de l'avoir perdu pour toujours.

Chère Diane,

Tu me parle d'un mur qui nous séparera toujours et pourtant je n'ai pas hésité à le traverser pour pouvoir mêler mes lèvres au tiennes, et je n'hésiterai pas à le faire si c'était pour t'embrasser encore et encore. Pas un seul jour ne passe sans que je ne pense à toi, nos discussions, tes gestes, tes manies, je pense tant à toi que j'en ai perdu le sommeil. Je regarde la lune et je me rend compte qu'elle n'est pas aussi belle que toi. Parfois je m'imagine arriver chez les L'or de Lac et t'emmener avec moi, je ne sais jamais ou on vas ni comment mais je suis avec toi et ça me suffit, tu me suffit. Malheureusement tout ça se n'est qu'un rêve que je fais encore et encore. Plus que 45 jours avant de pouvoir te parler... Ce temps me paraît être une éternité et quand je reçois tes lettres j'ai l'impression de revenir à la vie, mais cette fois-ci tu me demande d'arrêter notre correspondance, pourquoi ? Que c'est t'il passé ? Je sais très bien que tu ne me dirais pas cela si il n'y avait pas une bonne raison. Tu dis vouloir être mon amie alors fais moi confiance et explique moi

Je ne peux pas t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant