L'ALPHA SUPRÊME ET L'OMÉGA INSOUMIS Vol.1

XXXVI

Chapitre publié le 12/05/2018, corrigé le 21/11/2018

Bonsoir !

Du coup, j'ai du temps libre ce soir alors voici le chapitre 36 de ASOI !

Si je suis d'humeur, je sortirais le 37éme demain 🤣

Ce chapitre est relativement court :)

D'ailleurs, un grand merci car ASOI vient d'atteindre les 50K vues sur Wattpad *0*

—De quoi t’excuses-tu, petite rose ?

Nous avions pu finalement nous éloigner des convives. Nous étions dans un coin isolé sans pour autant avoir quitté la capitale. Les étoiles au dessus de nous scintillaient, mettant en valeur la beauté de la lune qui brillait d'une incroyable lumière. Son intensité me réchauffa le cœur et semblait me donner sa bénédiction à travers sa lumière.

—Parce que j'étais jaloux de cette femme.

Cristine connaossait sûrement des que j’ignorais à son propos. J’étais stupidement jaloux d’une femme qu'il ne regardait même pas. Je manquais de confiance en moi au point de douter de lui l'espace d'un instant. Je n'avais pas l’assurance d'un Alpha et je réalisais à quel point être proche d'un prince était difficile. Je perdais mes moyens quand il s'agissait de lui et je ne contrôlais plus rien. Depuis que j'étais tombé amoureux d'Aerin, j'avais l'impression de ne plus maîtriser mes émotions.

Je découvrais les côtés sombres de l'amour. Je voulais monopoliser Aerin rien que pour moi. Mais en tant qu’Oméga, je n’avais pas le droit de penser de cette façon. Au final, nos natures posaient des problèmes, mais j’étais réaliste avec moi-même. Il nous était impossible de nous aimer pleinement, nous étions destinés à nous déchirer.

— Au lieu de t'emporter et t'aggraver ton état de santé, pose moi directement les questions. Je répondrai à tous tes doutes, Riki. Je ferai en sorte que tu puisses me faire confiance.

Il était si sincère dans ses paroles. J’étais ému parce qu’il pouvait clairement prendre n’importe qui pour partenaire. Et pourtant, c’était bien moi qui me retrouvais à ses côtés. Je ne savais pas de quoi était fait demain mais je voulais écrire mon futur avec Aerin. J’étais tombé amoureux de lui au point où je souhaitais qu’il soit l'homme de ma vie.

Je voulais y croire, ne pas être trop idéaliste et penser que c’était possible. Et si je devais me tromper, j’aurais eu le mérite d'y croire.

—O-Oui, c'est ce que je ferai, à présent.

Il remarqua cependant mon hésitation et la releva pour me faire avouer.

—Et donc, que souhaites-tu savoir ?

Je ne savais rien de son histoire, ni de sa vie. Je connaissais seulement ce qu’il voulait bien me dire de lui. J’étais cependant égoïste car je ne pouvais pas lui dire certaines choses me concernant. S'il se mettait à me haïr alors tout serait fini et je ne le supporterais pas.

Je voulais tout sauf ça. J'avais accepté un viol de sa part. Mais je n’étais pas encore prêt à encaisser sa haine.
Cela me prendrait des jours pour lui poser toutes les questions qui traversaient mon esprit. J’en avais des milliers, mais je n'avais pas le courage  d'entendre ses réponses.

Cependant, la plus importante de mes questions traversa mes lèvres.

—Est-ce que… vous m’aimez ?

Une petite brise nous caressa au même moment, faisant gigoter les feuilles des arbres entre elles. Je n'arrivais plus à regarder autre chose que mes pieds puisque je ne pouvais plus faire marche arrière. Mais croiser son regard le tuerait de honte sur place.

Pourtant, Aerin ne rit pas. Je sentis seulement son regard se poser sur moi pendant que je le fuyais.

—Regarde moi, Riki.

Je fuyais son regard parce que j’étais faible. Un flot d’émotions envahissait mon cœur qui battait d'une manière immorale. Mais je pris mon courage à deux mains, réalisant à quel point j’étais rouge et bouillonnant.

—Tu balances ce genre de choses sans prendre le temps de me regarder dans les yeux ? C'est injuste.

Je l'entendis se rapprocher de moi mais j’étais trop lâche pour l'affronter et lui faire face.

—Lève tes yeux, Riki. Obéis.

Je reculai, la main contre ma poitrine en sentant les vibrations de mon cœur cogner dans ma poitrine.

— J-Je ne peux pas.

Mon cœur refusait de ralentir. Mon esprit était vide, ne pensant plus à rien d'autre qu’à lui. C’était si douloureux d’aimer un être à ce point, je m’en voulais car rien ne nous liait et pourtant, je lui portais des sentiments très forts. Je devais être complètement fou pour ressentir un tel amour. Mais chaque jour, chaque fois que les secondes s’écoulaient, j'en avais conscience. Mais, j'avais peur d’être le seul à les éprouver. J’espérais que son père ait raison. Je voulais croire qu'entre son fils et moi il y avait bien ce lien.

—Je tiens à toi, Riki. Reste auprès de moi.

Je restais figé, réalisant ses paroles. Il m’avait donné une réponse tout en évitant ma question. Mes yeux dérivaient sur le prince et avant même de le réaliser, on se regardait dans les yeux. Les émotions en moi se mélangeaient les unes dans les autres, je ne contrôlais plus rien et je recommençais à avoir chaud.

—Vous me demandez… en mariage ?

En tout cas, c’était l’impression qu’il me donnait.

—N’est-ce pas l’étape supérieure après les fiançailles, Riki ?

Dans son regard, je pouvais voir mon expression. Rougie par l’amour que je lui portais.

Ça transpire l'amour non ?
N'hésitez pas à voter et commenter pour ce chapitre ^^