Sydney's dream

Chapitre 21 : Une arrivée étonnante

CHAPITRE 21 : UNE ARRIVÉE ÉTONNANTE

[ISEULT]

Je relève brusquement la tête, gênée que quelqu'un ai pu voir le peu de distance entre Antonin et moi. Je me retourne, me lève brusquement. Je cours alors à sa rencontre.

MOI : Thomas ? Qu'est-ce-que tu fais là ?

THOMAS : Je me pose exactement la même question. Pourquoi j'ai passé une journée entière dans l'avion pour venir te voir embrasser un Australien.

MOI : De un, je ne l'embrassais pas. De deux, il est français comme toi et moi. Et de trois, même si il y avait eu quelque chose entre Antonin et moi, tu n'aurais pas eu ton mot à dire, je pense.

THOMAS : T'as raison. Cette lettre qui avait une importance primordiale pour moi, tu n'en avais strictement rien à faire.

MOI : Thomas, ça faisait 10 ans qu'on se connaissais, 10 qu'on s'aimait sans le savoir. Et au moment où je tire un trait sur un quelconque espoir d'être un jour avec toi pour partir en Australie, tu m'annonces ce que je voulais entendre depuis la maternelle. Tu as eu 10 ans ! Pas 2 mois, pas 1 ans, 10 ans. J'ai tenté de me rapprocher, et tu me repoussais. J'ai fait les effort, pas toi. Le jeu est fini.

THOMAS : Exactement, le jeu est fini. Si toi et ton «boyfriend» continuez la course, moi je saute dans le premier avion.

MOI : Thomas...

THOMAS : Ne commence pas Iz. Je suis venu pour te voir, mettre les choses à plat, et rien d'autre. C'est fait. Plus rien ne me retient maintenant.

Thomas retourne vers l'escalier. Il prend sa valise et part.

Les larmes se mettent à couler, sans que je puisse les contrôler. Je lui en veux, même si je sais que tout est de ma faute.

Antonin est toujours là, sur le rocher. Je m'assieds à ses côtés. Et sans que je ne puisse rien faire, je m'écroule sur son épaule et ne cesse de pleurer. Ses bras, m'entourant, tentent de me consoler, même si la tâche risque d'être rude.

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