Chapitre 43 : Le bonheur

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CHAPITRE 43 : LE BONHEUR

[ISEULT]

Infirmerie.10h41
L'infirmière se lève et s'en va, me laissant seul avec lui. J'ai le souffle coupé. J'observe Antonin. Sa respiration s'accélère et il ouvre les yeux. Ses iris bruns ne m'ont jamais paru aussi beau. Et son regard ne semble plus perdu, vivant. Je crois reconnaître un instant l'Antonin d'avant, celui qui faisait battre mon cœur.

Il se lève lentement et s'assied sur le lit. Il respire doucement. Il tourne la tête et me regarde. Je m'approche et lui prend la main. Il ne dit rien, toujours en me fixant. J'y ai vraiment cru un moment. Que sa mémoire était revenu aussi vite qu'elle s'est en allé. Je suis si bête. Je me lève. Je passe le pas de la porte lorsque :

ANTONIN : Ravie de te revoir, franco-franco.

Mon coeur fait un bond.

Je me retourne et lui saute dans les bras, hurlant de joie.

MOI : ANTONIN, ANTONIN ! Tu es revenue, tu es là !! Je n'y crois pas... Mon Seigneur, merci, merci ! Oh Antonin, je n'y croyais plus.

Je le sers si fort contre moi, contre mon cœur, essayant de ne penser à rien d'autre qu'au miracle qui vient de se produire.
Antonin me caresse les cheveux et je l'entends rire. J'en pleure de joie. Je pensais se c'était totalement impossible d'être tellement joyeux d'en pleurer, à croire que j'avais tort.

ANTONIN : Je t'ai manqué on dirait !

Il rie. Son sourire l'illumine. Je réalise alors à quel point je l'aime. Je ne me souvenais plus de son rire, de ses yeux remplis de vie et d'amour.

MOI : Tellement, si tu savais...

ANTONIN : Pourtant, j'étais là, avec toi et pour toujours !

Je me détache de ton étreinte et colle mon front contre le sien. Nous nous regardons, de la manière la plus amoureuse que nous n'avions jamais démontré. On sourit, rapprochant nos nez pour faire un "bisou esquimaux". Mais c'était trop tard...

Ses lèvres se glissent lentement sur les miennes. Je ne pense plus à rien. Finis les problèmes, les inquiétudes et les angoisses, il est avec moi, pour toujours et à jamais. Il pose sa main sur ma joue et y fait des petits rond avec son doigt, continuant à m'embrasser. Notre étreinte détachée, nous nous regardons une nouvelle fois et rions. Je saute dans ses bras.

J'entends alors un reniflement venant de derrière la porte. Je vois Val sortir de sa cachette, pleurant à chaudes larmes. Je la regarde et lui souris.

VAL : Un jour, j'aimerai pouvoir aimer quelqu'un aussi intensément que vous deux. Chaque personne sur cette planète est officiellement folle de jalousie de votre amour.

À ce moment là, je n'ai envie que de 2 choses. Rire, de tous comme de rien, et l'embrasser pour aucune raison justifiable. Je l'aime, rien ni personne ne le changera.

"Quand on vit un malheur, la joie qui le suit n'en paraît que plus merveilleuse." Peu importé qui a dit ça, il a raison. C'est simple. Je suis heureuse, plus que jamais.

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La fin du livre approche...Je vous remercie pour ces 3K de vue, je suis fière d'avoir des lecteurs aussi investis, merci pour vos messages privé adorables, et pour vos commentaires. Je vous aime ❤

Sydney's dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant