Chapitre 6 : La défaite

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CHAPITRE 6 : LA DÉFAITE

[ISEULT]

Il est 19h et nous voilà coincés dans le bureau du directeur. On n'avait jamais échoué avant. Mais avant, ce n'était pas comme maintenant. C'est ma faute si Clary s'est fait prendre. Ma faute, parce que j'ai déstabilisé tous le monde du devoir qu'on avait à faire. Et le pire, c'est que c'est moi qui a tout fait rater et qui n'a pas su me contrôler. Je ne suis qu'une égoïste.

LE DIRECTEUR : J'aimerai maintenant que vous m'expliquiez tous. Et je veux la vérité.

On n'allait pas mentir. Le directeur avait appelé les parents de Clary, et ils étaient sur le chemin. Nous devons dire toute. la vérité, quitte à tous être punis.

LE DIRECTEUR : Je vous écoute...disons, Iseult. Expliquez-moi.

MOI : Eh bien, ce matin, Clary m'a appelé pour me dire qu'elle ne venait pas...

LE DIRECTEUR : Et pourquoi ça ?

MOI : Elle était assez fatiguée des devoirs, de l'école...et je la comprends, elle était épuisée quand je l'ai eu.

LE DIRECTEUR : Et comment avez-vous réagis ?

MOI : Je trouvais ça dommage de ne pas venir pendant la dernière semaine mais je me suis proposée de...de la couvrir.

LE DIRECTEUR : Et comment vouliez vous y prendre, Dylan ?

DYLAN : On devait attirer l'attention des professeurs pour qu'il ne remarque pas l'absence de Clary...

LE DIRECTEUR : Et vous avez pensez naturellement à l'alarme incendie.

DYLAN : Oui...

LE DIRECTEUR : C'est inacceptable ! Et puéril ! Comment était prévu le coup, Mr Gregory !?

GREG : Iseult devait attirer l'attention du professeur pendant que nous nous faufilerions à l'extérieur de notre classe pour déclencher l'alarme discrètement. Mais Iseult n'a pas réussi et...

LE DIRECTEUR : Et l'alarme a sonné, provoquant la panique de tous l'établissement, l'arrivée des pompiers et des ambulanciers ainsi que des parents paniqués...oui Gregory, je connais la suite. Le professeur s'est rendu compte de l'absence de Clary dans sa classe tandis que Thomas, Dylan et toi avez été surpris dans les couloirs. On a dû élaborer un contrôle total de l'établissement pendant 2 heures pour être certains qu'il n'y ai aucune trace d'incendie. BRAVO !

THOMAS : On n'est sincèrement désolés, on ne savait pas que ça allait déclencher de tels événement à la suite...

LE DIRECTEUR : Mais vous avez 14 ans ! Vous êtes capable de réfléchir non ?

MOI : Clary est notre amie, et c'est notre devoir de s'entraider... Mais s'il vous plaît, ne la punissez pas, et eux non plus... J'ai insisté pour l'aider, c'est moi la seule fautive.

THOMAS : Arrête Iz, on a tous accepter de le faire.

LE DIRECTEUR : Exactement, et c'est pour cela que je vous retrouverai cet été pour les heures de colles des vacances !

TOUS LE MONDE : Quoi ??

LE DIRECTEUR : Quant à Mlle Clary, qui devrait arriver, je pensais à des TIGs...

La porte s'ouvrir sur Clary et ses parents. Elle nous lance un regard noir, remplis de reproche.

LE DIRECTEUR : Clary ! On parlait justement de toi avec tes AMIS !

CLARY : Mes amis ? Vous connaissez beaucoup d'amis qui vous dénoncent aux directeur vous ?

LE PÈRE DE CLARY : Clary, parle autrement !

MOI : On n'a pas eu le choix, on a pas réussi et même si on avait menti, le résultat aurait été le même alors...

CLARY : Oui, on n'a jamais le choix. Iz, je pensais que tu étais mon amie, je te faisais confiance mais j'ai eu tord...moi qui t'écoute...

MOI : Qui m'écoute !? Mais tu te moques du monde là ? Tu ne te demandes même pas pourquoi on a échoué ! Tu ne vois même pas qu'on a passé tous les 4 la journée à pleurer pendant que toi, la seule chose qui te tracassait, c'était de te prélasser sur ton canapé, te demandant si on avait réussi à te couvrir. Ne me dis pas que tu m'écoutes : ça ferai encore un mensonge de plus sur ta liste déjà bien longue.

J'attrape mon sac et sort. Elle se moque du monde celle-là ! Non pour qui elle se prend ?

LE DIRECTEUR : Iseult, revenez ici s'il vous plaît !

THOMAS : Monsieur, Iz...

CLARY : C'est quoi son problème ?

THOMAS : Iz déménage à Sydney à partir de la semaine prochaine. Elle te l'aurait peut-être dit si tu avais eu le plaisir de lever tes yeux de ton petit nombril.

[THOMAS]

Je prends à mon tour mon sac et passe la porte en courant pour rattraper Iz. Les garçons me suivent. Le directeur crie, mais on l'ignore : Iz est bien plus important qu'une punition de pacotille.

[CLARY]

Génial ! Bravo l'amitié ! Ils m'ont tous abandonné, pour Iz. Je ne crois pas à cette histoire. Iz veut juste attiré l'attention sur elle. Mais maintenant c'est le directeur qui se penche sur mon cas...

LE DIRECTEUR : Bon, on va les laisser se calmer, ils reviendront tout à l'heure. Parlons de vous Miss Martins... Vous avez sécher les cours, aujourd'hui, sans aucune raison valable. Vous avez incité vos amis à élaborer un stratagème pour vous couvrir, ce qui a entraîner l'alarme incendie, les pompiers, les contrôleur.

Il pose brusquement un morceau de papier.

LE DIRECTEUR : 300 € de contrôle, de déplacements, de panique que nous devons régler par votre fautes, indirectement. Vos amis devrons payer chacun 50€ de leur poche et non de celle de vos parents, en faisant du bénévolat pour Mlle Iseult Laforest, et en donnant des cours à des enfants pendant l'été pour les 3 garçons. Quant aux 100 € restant, c'est à vous de les payer.

MOI : Vous les voulez ? Vous les aurez demain.

LE DIRECTEUR : Non, je veux que vous obteniez cet argent par le biais de Travaux d'Intérêts Généraux exercés sous ma propre surveillance.

MOI : Bien sûre, oui, rêvez toujours.

LE DIRECTEUR : Si vous refusez, en comptant toutes les bêtises faites cette année, le renvois sera la seule solution.

CLARY : Quoi ?

LE DIRECTEUR : C'est à vous de voir : TIGs ou renvoie.

MA MÈRE : Les TIGs.

MON PÈRE : Oui, les TIGs.

LE DIRECTEUR : Très bien, on est tous d'accord alors. On se retrouve jeudi. Quelle chance que tu n'ai pas cour demain Clary, tu peux sécher en toute...légalité.

Ma mère m'attrape par le bras et on s'en va.

Iz, Thomas, Greg, Dylan : ils m'ont abandonné. Mais Iz a menti, c'est sûre. Et puis non, elle ne part pas à Sydney de toutes manières. Il n'y a qu'une seule raison : un mensonge.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Je ne peux plus m'arrêter d'écrire mais je dois bosser !

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Sydney's dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant